Rue d'Orchampt

La rue d’Orchampt est une voie du 18e arrondissement de Paris, en France. Elle est la rue de Paris avec le plus petit trottoir.[1]

18e arrt
Rue d’Orchampt

La rue d'Orchampt vue de la rue Ravignan.
Situation
Arrondissement 18e
Quartier Grandes-Carrières
Début 15, rue Ravignan et 13, place Émile-Goudeau
Fin 100, rue Lepic
Morphologie
Longueur 136 m
Largeur 3[réf. souhaitée] m
Historique
Dénomination Vers 1878
Ancien nom Rue Barthélemy
Géocodification
Ville de Paris 6843
DGI 6914
Géolocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

La rue d'Orchampt est une voie publique située dans le 18e arrondissement de Paris. Elle débute au 15, rue Ravignan et 13, place Émile-Goudeau, et se termine au 100, rue Lepic, après avoir formé un coude.

Origine du nom

Elle porte le nom du propriétaire des terrains en 1878.

Historique

Cette voie privée s'appelait vers 1860 « rue Barthélemy », du nom du propriétaire des terrains, avant de recevoir son nom actuel vers 1878.

Le 2 septembre 1914, durant la première Guerre mondiale, la rue d'Orchampt est bombardée par un raid effectué par des avions allemands[2].

Devenue une voie publique, elle est classée dans la voirie parisienne par un arrêté préfectoral du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 1 : le peintre Pierre Dumont (1884-1936) y vécut de 1918 à 1925[réf. nécessaire].
  • No 5 : le romancier et dramaturge Georges Courteline (1858-1929) habita à cette adresse avant d'abandonner Montmartre pour l'avenue de Saint-Mandé, où il mourut en 1929[réf. nécessaire].
  • No 11 : une lettre autographe non datée indique que l'acteur Paul Newman séjourna à cette adresse[3].
  • No 11 bis : domicile de la chanteuse française Dalida (1933-1987) de 1962 jusqu'à son décès en 1987[4]. Avant elle, Louis-Ferdinand Céline a habité dans la même maison du 11 bis jusqu'à la Libération.
  • Nos 14-16 et no 102, rue Lepic : emplacement au XVIIIe siècle du moulin de la Grande-Tour. Ce moulin est hors champs sur les plans de Paris en 1760 et 1771, il est dessiné et nommé sur le plan de Roussel de 1730 et sur le plan de Louis-François Deharme de 1763. Il est également indiqué sur la carte topographique de la paroisse et de l'abbaye royale de Montmartre rapportée de 1848 à 1858 par P. Carles. Il fut démoli vers 1758.
  • Le peintre Louis Hayet (1864-1940), habita dans cette rue vers 1890[5].

En littérature

Dans sa nouvelle Le Passe-muraille, Marcel Aymé fait résider son personnage (monsieur Dutilleul alias Garou Garou) au « 75 bis » de la rue d'Orchampt.

Au cinéma

Notes et références

  1. « Tous "les plus petits" de Paris », sur Paris ZigZag | Insolite & Secret (consulté le )
  2. Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
  3. « Newman Paul - Lettre autographe signée - Manuscripta », sur www.autographes-manuscripta.com (consulté le ).
  4. La rue d'Orchampt, la rue la plus hétéroclite de Montmartre
  5. André Roussard, Les Peintres à Montmartre, Paris, Éditions A. Roussard, 1999, p. 300.
  6. Anne-Charlotte de Langhe et Aude Vernuccio, « Le cinoche à la trace », Le Figaroscope, 10 au 16 avril 2013, p. 6.
  7. « La rue d'Orchampt. L'Auberge espagnole », sur www.parisfaitsoncinema.com (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de Paris
  • Portail de la route
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.