Rue Duquesne

La rue Duquesne est une rue située dans le 6e arrondissement de Lyon, en France. Elle est nommée ainsi en hommage à Abraham Duquesne[1].

Rue Duquesne

L'immeuble à l'angle de la rue Duquesne et du quai de Serbie.
Situation
Coordonnées 45° 46′ 25″ nord, 4° 50′ 48″ est
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Ville Lyon
Quartier(s) Les Brotteaux (6e arr.)
Début Quai de Serbie
Fin Boulevard des Belges
Morphologie
Type Rue
Géolocalisation sur la carte : Lyon

Présentation

La rue Duquesne traverse le 6e arrondissement dans le sens est-ouest. Elle est à double sens entre le quai de Serbie à l'ouest et le boulevard des Belges à l'est. Elle est l'une des rues les plus larges de l'arrondissement. Une bande d'arbres sépare les voies à double sens. À l'instar de la Rue de la Paix, sa dénomination constitue une contrepèterie.

Histoire

Plan d'agrandissement de Lyon de 1775 par Jean-Antoine Morand.

Dans le plan d'urbanisation de la rive du gauche de l'architecte et urbaniste Jean-Antoine Morand (1727-1794), la future rue Duquesne constitue la plus septentrionale des rues de la trame viaire du projet, en bordure des lones à l'emplacement du parc de la Tête-d'Or[2]. Le nom actuel apparaît sous la monarchie de Juillet pour honorer un militaire illustre, de la même façon qu'une perpendiculaire est nommée rue Duguesclin[2].

Lieux remarquables

  • Numéro 17 : l'immeuble qui appartient alors aux Jésuites et abrite un foyer pour lycéens, est un haut lieu de la Résistance pendant Seconde Guerre mondiale[3]. Son directeur, P. Léon Chaine, y crée dans son bureau au premier étage au-dessus de la porte, un réseau de résistants, à l'instigation du service américain de l'OSS et par l'intermédiaire d'un ancien membre de la compagnie de Jésus, Jacques Alziary de Roquefort[3]. Ce réseau compte jusqu'à sept ou huit cents membres dont une plus d'une cinquantaine sont morts pour la France[3].
  • Numéro 35 : immeuble construit par Antonin Chomel en 1936 [4]
  • Numéro 45 : plaque commémorative au résistant Joseph Longarini[5].
  • Numéros 64-68 : le théâtre d'été L'Olympia s'y trouvait.
  • Numéro 72 : La mère Fillioux, formatrice de la mère Brazier et créatrice de la recette de la « poularde demi-deuil », y avait son restaurant.

Bibliographie

  • Jean Pelletier, Lyon pas à pas : Son histoire à travers ses rues, Roanne, Horvath, (ISBN 2-7171-0377-5) ;
  • Serge Curvat et alii, Les lieux secrets de la Résistance : Lyon, 1940-1944, Lyon, Xavier Lejeune, (ISBN 2-907608-41-X, notice BnF no FRBNF39010583).

Références

  1. « Rue Duquesne », sur Rues de Lyon (consulté le )..
  2. Pelletier 1985, p. 90.
  3. Curvat 2003, p. 224-225.
  4. Inventaire général du patrimoine culturel
  5. « Plaque en hommage à Joseph Longarini », sur www.memospace.fr (consulté le )

Article connexe

Lien externe

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