Rue Damrémont (Paris)
La rue Damrémont est une rue du 18e arrondissement de Paris.
18e arrt Rue Damrémont
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Situation | |||
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Arrondissement | 18e | ||
Quartier | Grandes-Carrières | ||
Début | 18, rue Joseph-de-Maistre | ||
Fin | 90, rue Belliard | ||
Morphologie | |||
Longueur | 1 130 m | ||
Largeur | 14 m | ||
Historique | |||
Création | 11 août 1867 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 2527 | ||
DGI | 2534 | ||
Géolocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Sa longueur est de 1 130 mètres, et sa largeur est de 14 mètres.
La rue traverse la rue Lamarck, la rue Marcadet et la rue Ordener.
Origine du nom
La rue porte le nom du comte Charles-Marie Denys de Damrémont (1783-1837), lieutenant-général, tué au siège de Constantine.
Historique
Cette voie, entre les rues Marcadet et du Poteau, faisait partie de l'ancienne commune de Montmartre et a été rattachée à la voirie de Paris en 1863. Elle est prolongée en 1867, entre les rues Joseph-de-Maistre et Marcadet sous son nom actuel.
Le [1] 1925, au cours d'une réunion politique encadrée par les Jeunesses patriotes, mouvement d'extrême droite, de violents incidents éclatent entre ces militants et des communistes[1], rue Damrémont. Ces combats de rue font quatre morts dans les rangs des Jeunesses patriotes[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 17 : immeuble construit en 1903-1904 par les architectes Henri Sauvage et Charles Sarazin. Première œuvre commune des deux architectes. Ouvrage mélangeant le béton armé, la maçonnerie traditionnelle et le métal.
- No 19 : centre névralgique de l'amicale dite Rotax.
- No 43 bis : dans le couloir desservant autrefois les Bains Damrémont, l'architecte a fait placer des tableaux de faïence présentant des jeux d'enfants de la butte Montmartre et de son « maquis » ; certains de ces panneaux s'inspirent des cartons du peintre Francisque Poulbot. Les panneaux sont datés de 1910 et sont inscrits aux monuments historiques par l'arrêté du [3].
- Aperçu du hall de l'immeuble avec les céramiques de Poulbot.
- Signature de Poulbot avec la date du tableau.
- Tableau céramique représentant un étang avec des flamants roses.
- Détail montrant les flamants roses.
- No 53 : André Malraux naquit en 1901 et vécut dans cet immeuble jusqu'en 1903.
- No 61 : le couple d'artistes peintres Bernard Lorjou et Yvonne Mottet y vécut.
- No 65 et no 67 : école élémentaire Damrémont.
- No 72 : Henri Vergé-Sarrat, artiste peintre, y résida.
Notes et références
- « Une sanglante réunion électorale », L'Écho d'Alger, journal républicain du matin.
- Pierre Milza, Fascisme français, Paris, Flammarion, 1987, p. 112.
- « Immeuble », notice no PA00086743, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
- Arrondissements de Paris
- Liste des voies de Paris
- Paris
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