Rue Bellegarde

La rue Bellegarde (en occitan : carrièra del baron Guilhèm de Bèlegarda) est une voie publique du centre historique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle se trouve à l'est du quartier Arnaud-Bernard, dans le secteur 1 de la ville.

Pour l’article homonyme, voir Bellegarde.

Rue Bellegarde
(oc) Carrièra del baron Guilhèm de Bèlegarda

La rue Bellegarde.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 30″ nord, 1° 26′ 39″ est
Pays France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Arnaud-Bernard (Secteur 1)
Début no 2 bis place Saint-Sernin
Fin no 87 rue d'Alsace-Lorraine
Morphologie
Type Rue
Longueur 265 m
Largeur entre 5 et 14 m
Histoire
Anciens noms Rue de Cahors (XVe siècle)
Rue des Tisseyres (XVe siècle) ou des Tisserands (XVIIe siècle)
Rue Bellegarde (1850)
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Toulouse

Description

Voies rencontrées

La rue Bellegarde rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Place Saint-Sernin
  2. Rue Henry-Beraldi (g)
  3. Rue d'Alsace-Lorraine

Odonymie

La rue tient son nom de Guillaume de Bellegarde, homme politique né le et décédé le à Toulouse. Issu de la bourgeoisie toulousaine, son père, François Bellegarde, conseiller et magistrat au présidial, et seigneur de Laran, accède à la noblesse par le capitoulat. Guillaume servit Napoléon Ier et le Premier Empire, qui l'avait créé chevalier d'Empire en 1809, puis baron d'Empire en 1813, puis Louis XVIII et la monarchie de la Restauration. Il fut maire de la ville de 1806 à 1811, député de la Haute-Garonne de 1811 à 1815, puis encore maire de 1818 à 1823. C'est vers 1850 que le conseil municipal donna son nom à la rue dans laquelle se trouvait son hôtel particulier (emplacement de l'actuel no 17)[1].

Au Moyen Âge, la rue avait porté le nom de rue de Cahors ou de Caours – Caors ou Cáurs en occitan[2]. Elle portait également le nom de rue des Tesseyres, car la corporation des tisserands y était établie (teisseire, « tisserand » en occitan)[3]. En 1794, pendant la Révolution française, on lui donna le nom de rue Ça-Ira, mais il ne subsista pas[4].

Patrimoine et lieux d'intérêt

Façade du centre culturel Bellegarde.
  • no  1 : immeuble Fauresse.
    L'immeuble est construit en 1863, pour M. Fauresse, entre la rue Bellegarde et la place Saint-Sernin (no 6), où s'élève la façade principale. Au milieu du XXe siècle, le corps de bâtiment sur la rue Bellegarde est occupé par une manufacture – l'atelier de confiserie et de biscuiterie de la maison Dragne[5].
  • no  3 : immeuble.
    L'immeuble, construit dans le deuxième quart du XIXe siècle, possède une architecture néoclassique caractéristique des constructions toulousaines de cette période, dont la sobriété est animée par des ornements en terre cuite provenant de la fabrique des frères Virebent. La façade sur la rue Bellegarde est d'ailleurs probablement due à un remaniement sur un bâtiment plus ancien, de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, comme en témoignent les élévations sur la cour.
    La façade est symétrique et s'élève sur trois niveaux, séparés par des corniches et rythmés par les pilastres superposés. Au rez-de-chaussée, les pilastres ont des chapiteaux doriques. La porte cochère s'ouvre dans la travée centrale et donne accès à un passage couvert qui mène à la cour. Les travées latérales sont percées de deux ouvertures en demi-lune qui éclairent les anciennes écuries. Au 1er étage, les pilastres sont cannelés et ont des chapiteaux corinthiens en terre cuite[6].
  • no  9 : maison[9].
  • no  17 : emplacement de l'hôtel Bellegarde ; hôtel de Lejeune ; maison d'accueil de jeunes filles ; centre culturel Bellegarde[10].

Notes et références

Notes

    Références

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).

    Articles connexes

    Liens externes

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