Rudravarman

Rudravarman est le dernier roi du Fou-nan mentionné par les annales chinoises[1].

Fils aîné de Jayavarman Kaundinya, Rudravarman, né d’une concubine, fait assassiner l’héritier légitime, son demi-frère Gunavarman, pour s’emparer du trône à la mort de leur père en 514[2].

Il dépêche par la suite des ambassades en Chine en 517, 519, 520, 530, 535 et 539, année où il propose même à l’empereur de lui céder un cheveu de Bouddha que le souverain envoie le bonze Che Yun Pao chercher[3].

Notes et références

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Bruno Dagens, Les Khmers, Société d'édition Les Belles Lettres, janvier 2003, 335 p. (ISBN 9782251410203), chap. I (« Le pays khmer. L'histoire »), p. 24-25
(en) George Cœdès et Walter F. Vella (dir.) (trad. du français par Susan Brown Cowing), The Indianized States of Southeast Asia, University of Hawaii Press, mai 1970, 424 p. (ISBN 9780824800710), p. 56-60
Paul Pelliot, « Le Fou-nan », Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, vol. 3, n^o 1,‎ 1903, p. 270-271 (ISSN 1760-737X, DOI 10.3406/befeo.1903.1216)

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[DAGENS_2003_lK_P24-25-1] Bruno Dagens, Les Khmers, Société d'édition Les Belles Lettres, janvier 2003, 335 p. (ISBN 9782251410203), chap. I (« Le pays khmer. L'histoire »), p. 24-25

[COEDES_VELLA_1970_tISoSA_P56-60-2] (en) George Cœdès et Walter F. Vella (dir.) (trad. du français par Susan Brown Cowing), The Indianized States of Southeast Asia, University of Hawaii Press, mai 1970, 424 p. (ISBN 9780824800710), p. 56-60

[PELLIOT_BEFEO_1903_lFN_P270-271-3] Paul Pelliot, « Le Fou-nan », Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, vol. 3, n^o 1,‎ 1903, p. 270-271 (ISSN 1760-737X, DOI 10.3406/befeo.1903.1216)