Rubidgea

Rubidgea est un genre éteint de très grands thérapsides carnivores appartennant au sous-ordre également éteint des gorgonopsiens ayant vécu durant le Permien supérieur, dans le super-continent nommé Pangée, en actuelle Afrique du Sud[1],[2]. Les fossiles de Rubidgea mais aussi ceux d'autres gorgonopsiens ont été découverts dans le Désert du Karoo.

Rubidgea
Reconstitution de la tête de Rubidgea atrox.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Synapsida
Ordre Therapsida
Sous-ordre  Gorgonopsia
Famille  Gorgonopsidae
Sous-famille  Rubidgeinae
Tribu  Rubidgeini

Genre

 Rubidgea
Broom, 1938

Espèces de rang inférieur

  • R. atrox (type) Broom, 1938
  • R. quinquemolaris Gebauer, 2007
  • R. pricei Gebauer, 2007

Description

Crâne de Rubidgea.

Le crâne de Rubidgea mesure aux alentours de 46 centimètres de long et son corps atteignait la longueur de 3,4 mètres[3],[4],[5], ce qui en fait l'un des plus grands gorgonopsiens connu derrière Inostrancevia. Cette espèce a poussé les adaptations dentaires des gorgonopsiens à leur paroxysme, Rubidgea possédant des canines plus grandes que des dents de Tyrannosaurus[6] et comparables à celles des félins à dents de sabre tels Smilodon ou Homotherium[7].

Paléobiologie

Rubidgea avait un mode de vie semblable aux autres gorgonopsidés, et était au sommet de la chaîne alimentaire de l'époque. Comme les grands prédateurs actuels, il devait chasser la matinée et l’après-midi et se reposait à l'ombre durant les heures chaudes[7], l'Afrique du Sud du Permien supérieur étant recouvert de déserts aux conditions très rudes. Un peu à la même manière que son proche parent Inostrancevia, Rubidgea devait chasser d'autres thérapsides tels que des dicynodontes comme Cistecephalus ou Eodicynodon. Aucun indice ne nous montre qu'il chassait en meute mais nul doute qu'il devait s'associer avec ses congénères pour chasser de plus grosse proie[7], ou attendait que ceux-ci soit esseulés et affaiblis pour les attaquer seul.

Annexes

Lien externe

Références taxinomiques

Notes et références

  1. Bruce S. Rubidge et Christian A. Sidor, « Evolutionary Patterns Among Permo-Triassic Therapsids », Annual Review of Ecology and Systematics, vol. 32, no 1, , p. 449–480 (DOI 10.1146/annurev.ecolsys.32.081501.114113)
  2. (en) ANUSUYA CHINSAMY-TURAN, Forerunners of Mammals : Radiation • Histology • Biology, Indiana University Press, , 352 p. (ISBN 978-0-253-00533-5, lire en ligne)
  3. (en) Ian Jenkins et Blaire Van Valkenburgh, « Evolutionary Patterns in the History of Permo-Triassic and Cenozoic Synapsid Predators », The Paleontological Society Papers, vol. 8, , p. 267–288 (ISSN 1089-3326, DOI 10.1017/S1089332600001121)
  4. (en) Doris M. Kermack et Kenneth A. Kermack, Dentitions, Tooth-Replacement and Jaw Articulation, Springer US, , 66–88 p. (ISBN 978-1-4684-7817-4, DOI 10.1007/978-1-4684-7817-4_5, lire en ligne)
  5. (en) Rubidgea, sur palaeocritti.com. Consulté le « 4 juin 2012 »
  6. (en) Blaire van Valkenburgh et Ian Jenkins, Evolutionary patterns in the history of Permo-Triassic and Cenozoic synapsid predators, vol. 8, (lire en ligne), p. 267-289
  7. Tim Haines et Paul Chambers, Préhistoire : des dinosaures aux premiers hommes, Fleurus, , 216 p. (ISBN 978-2-215-05395-8), p. 44-45
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