Royal Mail

Royal Mail est un opérateur postal du Royaume-Uni.

Royal Mail Holdings plc

Création 1516 : création du maître des postes[1]
Dates clés 1635 : Le service postal est mis à la disposition du grand public par Charles Ier
1660 : Charles II fonde The General Post Office
1981 : Division des P et T: Le service postal devient The Post Office
1986 : The Post Office devient The Post Office Group avec 3 divisions : Lettres, Colis et Bureaux de Poste
2013 : privatisation partielle
2015 : privatisation totale
Fondateurs Henri VIII d'Angleterre
Forme juridique Public Limited Company
Action Bourse de Londres (RMG)
Siège social Londres, Angleterre
Direction Donald Brydon
Actionnaires Schroders (14,8 %), Royal Mail Share Incentive Plan (d) (7,53 %) et Vesa Equity Investment (d) (7,13 %)
Activité Services postaux
Filiales Post Office Ltd
General Logistics Systems
Companies House 04138203
Site web royalmail.com

Royal Mail était un service public jusqu'au , date à laquelle le gouvernement britannique a lancé l'entreprise à la bourse de Londres. L'État britannique a conservé au départ 38 % de l'entreprise. Le , l'État a vendu ses actions restantes. Ainsi, Royal Mail Holdings plc est aujourd'hui une entreprise totalement privée, à statut de société par actions, après 499 ans de statut public.

Histoire

L'histoire de la Royal Mail commence en 1516 lors de la création par le roi Henri VIII d'Angleterre du Master of the Posts (« Maître des Postes »), qui deviendra par la suite le Postmaster General (« surintendant général des postes »).

Depuis 1981

The Post Office a été créé en 1981 par la loi sur les télécommunications (British Telecommunications Act) qui divisa en deux l'administration postale de l'époque, la Post Office Corporation et la sépara de la partie télécommunications, qui devint British Telecom, privatisée par la suite.

La Post Office Corporation a été fondée en 1969 lors de la transformation du ministère jusqu'alors chargé du service de la poste.

En 2001, Royal Mail s'était rebaptisé Consignia, suivant en cela la mode des noms latinisés qui fit florès à l'époque (par exemple, Vivendi, Veolia et VINCI). Elle reprit le nom de Royal Mail en 2002[2].

En 2000 également, le gouvernement britannique ouvrit le marché postal à la concurrence en instaurant un régulateur postal, le Postcomm, et délivra des licences d'exploitation à des sociétés privées.

Royal Mail est soumise à une concurrence totale depuis le [3].

En 2013 le gouvernement britannique a annoncé la privatisation de Royal Mail[4]. La privatisation devrait valoriser le groupe Royal Mail de 2,6 à 3,3 milliards de livres. Elle commence le et s'achève le , et devrait porter sur la majorité du groupe. 10 % des actions devraient être attribué aux salariés de la Royal Mail[5]. Le Parti travailliste a annoncé ne pas souhaiter revenir sur cette mesure en cas d'alternance politique[6]. À la suite de cette privatisation partielle, l'État a gardé une participation de 30 % dans Royal Mail. En , le gouvernement britannique annonce la vente de sa participation de 30 % dans Royal Mail pour 750 millions de livres[7],[8]. Le , l'État britannique vend sa participation restante de 13 % pour 591 millions de livres[9].

En 2016, Royal Mail annonce l'acquisition de l'entreprise américaine Golden State Overnight Delivery Service pour 90 millions de dollars[10].

En , Royal Mail annonce l'acquisition de Dicom Canada pour 360 millions de dollars canadiens, dans le but de renforcer sa marque Global Logistics Systems en Amérique du Nord[11].

Notes et références

  1. GODEAU, Rémi, « Les postiers britanniques font la grève du tri », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Heidi Blake, « The Royal Mail: a history of the British postal service », The Daily Telegraph, (lire en ligne, consulté le ).
  3. Quelle concurrence pour le secteur postal et quels effets ?, Contrôle général économique et financier, Mission de contrôle auprès du groupe La Poste, J. Batail, 28 juillet 2012.
  4. En Grande-Bretagne, la privatisation du Royal Mail est lancée, Le Monde.
  5. La privatisation de Royal Mail pourrait rapporter jusqu'à 3,3 milliards de livres, Le Monde, 27 septembre 2013.
  6. Yves de Kerdrel, « Éloge du pragmatisme britannique », in Le Figaro, 23 octobre 2013, page 17.
  7. Le gouvernement britannique va vendre ses dernières parts dans Royal Mail, Le Monde, 4 juin 2015.
  8. Britain raises $1.2 billion from Royal Mail stake sale, Reuters, 11 juin 2015.
  9. Britain sells remainder of Royal Mail stake for 591 million pounds, Reuters, 13 octobre 2015.
  10. Royal Mail buys US-based Golden State Overnight Delivery for $90 million, Reuters, 4 septembre 2016.
  11. Justin George Varghese, « UK's Royal Mail heads into Canada as part of overseas expansion », sur Reuters,

Voir aussi

(en) Personnel de rédaction, « On the brink », The Economist, (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

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