Route de Narbonne

La route de Narbonne (en occitan : rota de Narbona) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse le quartier de Rangueil, dont elle forme l'axe principal, dans le secteur 5.

Route de Narbonne
(oc) Rota de Narbona
Situation
Coordonnées 43° 33′ 58″ nord, 1° 27′ 33″ est
Pays France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Rangueil (Secteur 5)
Début Avenue d'Empalot (A 620)
Fin Avenue Tolosane (Ramonville-Saint-Agne)
Morphologie
Type Route
Longueur 2 600 m
Largeur entre 16 et 26 m
Histoire
Anciens noms Grand-chemin Français (début du XIIIe siècle)
Route de Montpellier (XVIIIe siècle)
Route de Narbonne (1934)
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Toulouse

Description

Voies rencontrées

La route de Narbonne rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Avenue d'Empalot (A 620)
  2. Rue du Bon-Voisin (d)
  3. Rue Louis-Eydoux (d)
  4. Impasse de la Sicile (g)
  5. Impasse Camille-Matignon (d)
  6. Rue de Castanet (g)
  7. Rue du Pouset (d)
  8. Avenue des Coteaux (d)
  9. Rue des Cèdres (g)
  10. Impasse des Deux-Sèvres (g)
  11. Rue Lucien-Mirouse (g)
  12. Rue Caubère (d)
  13. Rue des Roseaux (g)
  14. Rue des Pivoines (d)
  15. Rue des Géraniums (d)
  16. Chemin de la Pélude (g)
  17. Rue Henri-de-Sahuqué (d)
  18. Rue Maurice-Bécanne (d)
  19. Chemin des Maraîchers (g)
  20. Avenue du Professeur-Joseph-Ducuing (d)
  21. Allée Louis-Lareng (g)
  22. Chemin du Téléphérique (g)
  23. Allée Émile-Durand (g)
  24. Impasse André-Marfaing (d)
  25. Chemin de la Bourdette (d)
  26. Avenue Pierre-Georges-Latécoère (g)
  27. Chemin des Sauges (d)
  28. Chemin des Clotasses (d)
  29. Allée des Grands-Chênes (g)
  30. Avenue TolosaneRamonville-Saint-Agne

Odonymie

Au Moyen Âge, la route de Narbonne était une partie du Grand-chemin Français – nom qu'elle partageait avec les actuelles avenues de l'URSS et Jules-Julien qui la prolongent au nord[1] : cette appellation – caminus Francigenus en latin –, se rencontre déjà au début du XIIIe siècle. À partir du XVIIIe siècle se trouvait plus souvent le nom de route de Montpellier[2]. En 1811, elle devint la route de Narbonne, puisqu'elle suivait le tracé de la route impériale no 133, devenue la route royale, puis nationale no 113, qui allait de Toulouse à Narbonne, mais sans que le nom de Montpellier ne disparaisse totalement. C'est finalement en 1934 que la route prit son nom définitif[3].

Patrimoine et lieux d'intérêt

Immeubles et maisons

  • no  28 : maison[4].
  • no  52 : immeuble.
  • no  55 : ferme Sangely (deuxième moitié du XIXe siècle)[5].
  • no  76 : maison néo-basque[6].
  • no  82 : villa Argentina[7].
  • no  94 : maison néo-basque.
  • no  101 : maison (1912, Étienne Gogé)[8].
  • no  118-118 bis : direction régionale du CIC-Société bordelaise.
  • no  277 : maison les Bourdettes[9].

Université Toulouse-III-Paul-Sabatier

  • no  100 : Faculté de chirurgie dentaire.
  • no  115 : Institut universitaire de technologie Paul-Sabatier.
    L'Institut universitaire de technologie Paul-Sabatier occupe un vaste quadrilatère entre la route de Narbonne et le chemin de la Salade-Ponsan (actuels no 50-56). Il regroupe les départements Gestion des entreprises et des administrations (GEA), Techniques de commercialisation (TC), Information Communication (IC), Mesures physiques (MP), Génie électrique et informatique industrielle (GEII), ainsi qu'une bibliothèque universitaire et les bâtiments des cités universitaires At'ome, Olympe de Gouges et Ponsan-Bellevue.

Autres établissements d'enseignement

  • no  205 : CNRS (Laboratoire de chimie de coordination et Institut de pharmacologie et de biologie structurale).
    En 1974, le CNRS crée le Laboratoire de chimie de coordination (LCC), placé sous la direction de Fernand Gallais. Il forme la composante majeure de l'Institut de chimie de Toulouse. Les axes de recherche du laboratoire s'organisent autour de trois thématiques : chimie fine, chimie de coordination et catalyse tournées vers le développement durable ; matériaux moléculaires à l'interface avec la physique, les nanosciences et les nanotechnologies ; chimie bio-inorganique et rôle des métaux en biologie à l'interface avec les sciences de la vie.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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  • Portail de l’architecture et de l’urbanisme
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