Robin Reda

Robin Reda, né le à Savigny-sur-Orge, est un homme politique français.

Pour les articles homonymes, voir Reda (homonymie).

Robin Reda

Robin Reda en 2017.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(4 ans, 2 mois et 23 jours)
Élection 18 juin 2017
Circonscription 7e de l'Essonne
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique LR
Prédécesseur Éva Sas
Conseiller de la Métropole du Grand Paris
En fonction depuis le
(5 ans, 7 mois et 22 jours)
Élection
Président Patrick Ollier
Conseiller régional d'Île-de-France
En fonction depuis le
(2 mois et 12 jours)
Élection 27 juin 2021
Président Valérie Pécresse

(1 an, 6 mois et 28 jours)
Élection 13 décembre 2015
Président Valérie Pécresse
Président de la communauté d'agglomération Les Portes de l'Essonne

(1 an, 9 mois et 4 jours)
Élection 27 mars 2014
Prédécesseur François Garcia
Maire de Juvisy-sur-Orge

(3 ans, 3 mois et 4 jours)
Prédécesseur Étienne Chaufour
Successeur Michel Perrimond
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Savigny-sur-Orge (Essonne, France)
Nationalité Française
Parti politique UMP (2006-2015)
LR (2015-2019)
SL (depuis 2019)
LR (depuis 2021)
Diplômé de IEP de Paris

Membre de l’UMP puis des Républicains, il est élu député dans l'Essonne en 2017. Il quitte LR en 2019 pour rejoindre Soyons libres de Valérie Pécresse.

Situation personnelle

Il naît le à Savigny-sur-Orge (Essonne)[1]. Il viendrait d'une grande famille égyptienne[2][source insuffisante], et a des origines franc-comtoises et bretonnes[2],[3],[4].

Le 1er septembre 2018, il épouse Lamia Bensarsa à Juvisy-sur-Orge [5].

Parcours politique

À l'âge de 15 ans, il commence à militer à l'UMP, puis devient responsable départemental des Jeunes Populaires pour l'Essonne. Étudiant à Sciences Po Paris (où il obtient un master en affaires publiques en 2014)[6][source insuffisante], la liste qu'il conduit l'emporte dès le premier tour à Juvisy-sur-Orge lors des élections municipales de 2014. Âgé de 22 ans, il met fin à 43 ans de gestion à gauche (PS, divers gauche, PRG) de la ville[7]. Il est également élu président de la communauté d'agglomération Les Portes de l'Essonne.

À l'issue des élections régionales de 2015 en Île-de-France, il est élu conseiller régional sur les listes UMP-UDI de Valérie Pécresse[8]. Lors de ces élections, il qualifie le candidat PS, Claude Bartolone, de « parfaite incarnation des élus mafieux » ; l'entourage de celui-ci annonce alors son intention de porter plainte[9],[10].

Lors de la primaire française de la droite et du centre de 2016, il soutient Bruno Le Maire, dont il est proche. François Fillon l'emporte mais échoue lors de l'élection présidentielle ; a posteriori, Robin Reda considère que le projet de ce dernier comportait une « forme de brutalité »[11].

À 26 ans, il est élu au second tour député dans la 7e circonscription de l'Essonne[12] face à une candidate de LREM qui l'avait distancé de plus de sept points au premier tour[13]. Il indique avoir mené une campagne « sans logo, la plus possible déconnectée de la politique nationale »[13],[14]. Frappé par la législation limitant le cumul des mandats en France, il démissionne de son siège de maire de Juvisy-sur-Orge, dont il demeure conseiller municipal et communautaire[15],[16]. Il abandonne son poste de conseiller régional, le 16 juillet 2017[17].

Au congrès des Républicains de 2017, qui élit le président du parti, il soutient la candidature de Florence Portelli[11], qui s'inclinera face à Laurent Wauquiez.

Le , il fait polémique en tenant des propos sexistes à l'encontre de la députée Yaël Braun-Pivet[18],[19],[20].

Le , il est élu président de la fédération des Républicains du département de l'Essonne avec 72,8 % des voix[21].

Le , il quitte Les Républicains pour rejoindre le mouvement de Valérie Pécresse Soyons libres[22].

Lors des élections municipales de 2020, la candidature puis la victoire de sa femme, Lamia Bensarsa Reda, pour prendre sa succession à Juvisy-sur-Orge suscitent la polémique chez ses adversaires, qui dénoncent un potentiel clientélisme électoral[23].

Notes et références

  1. « INFOGRAPHIES. Législatives : l'Assemblée prend un coup de jeune historique avec l'arrivée de 28 députés vingtenaires », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Le supplément du 22 juin sur Canal+ - Lire la page 2 (TeleScoop) », sur Telescoop (consulté le )
  3. Sébastien Tronche, « Robin Reda : «Petit, je rêvais de devenir Arthur  », sur Libération.fr, (consulté le )
  4. « Robin Reda — Suffrage Universel », sur wiki.suffrage-universel.be (consulté le )
  5. Sciences-Po, « Emile, le magazine des Sciences-Po, n°14 », sur https://www.sciences-po.asso.fr, trimestriel, (consulté le )
  6. http://www.sciences-po.asso.fr/profil/robin.reda14.
  7. Tristan Quinault Maupoil, « À 22 ans, Robin Reda fait basculer Juvisy-sur-Orge à droite », lefigaro.fr, 27 mars 2017.
  8. Laurent Degradi, « Juvisy-sur-Orge : Robin Reda (LR) se lance aux législatives », leparisien.fr, 20 février 2017.
  9. Aurélie Marcireau, « Régionales : quand le maire LR de Juvisy, Robin Reda, qualifie Claude Bartolone de "parfaite incarnation des élus mafieux" », lelab.europe1.fr, 10 décembre 2015.
  10. Nicolas Domenach, « Robin Reda ou la parfaite incarnation du député sexiste », Challenges, (lire en ligne, consulté le )
  11. Robin Reda, interviewé par Dominique Albertini, « Robin Reda : "Ne pas être seulement la droite des 4 × 4 », Libération, 6 novembre 2017, pages 14-15.
  12. « Résultats dans la 7e circonscription de l’Essonne : Robin Reda (LR) élu député à 26 ans ! », leparisien.fr, 19 juin 2017.
  13. Pierre-Alain Furbury, « Les « jeunes schnocks » de la droite », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  14. Assemblée: les jeunes députés comptent se faire une place au côté des "vieux briscards", lanouvellerepublique.fr, avec AFP, 25 juin 2017, par Charlotte Hill
  15. Jérôme Lemonnier, « Juvisy : Robin Réda passe la main », Essonne info, (lire en ligne, consulté le )
  16. Nolwenn Cosson, « Michel Perrimond (LR) devient le nouveau maire de Juvisy », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ) « Robin Reda devient lui conseiller municipal et continuera de siéger au sein de l’Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre » .
  17. « Séance plénière des 6 & 7 juillet 2017-procès-verbal » (consulté le )
  18. Hadrien Mathoux, « "Vous pourriez être ma mère" : le député LR Robin Reda pris en flagrant délit de sexisme puéril », sur www.marianne.net, 2018-01-25utc09:58:24+0000 (consulté le )
  19. Nicolas Domenach, « Robin Reda ou la parfaite incarnation du député sexiste », sur Challenges, (consulté le ).
  20. « Le député Robin Reda s’excuse pour sa réflexion jugée sexiste : « Vous pourriez être ma mère » », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  21. M.-C. D., « Essonne : Robin Reda est le nouveau patron des Républicains : L’ex-maire de Juvisy-sur-Orge a recueilli 72,8 % des voix face à Stéphane Kutnérian », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ) « Si le taux de participation au scrutin de ce samedi n’est pas encore connu, l’ex-maire de Juvisy-sur-Orge n’en a pas moins recueilli 72,8 % des voix, neuf mois après la démission du maire de Courcouronnes, Stéphane Beaudet, de ce même poste ».
  22. Nolwenn Cosson, « Le député de l’Essonne Robin Reda quitte Les Républicains dans le sillage de Valérie Pécresse », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
  23. Nolwenn Cosson et Laurent Degradi, « La femme de Robin Reda se lance dans la campagne des municipales à Juvisy », sur leparisien.fr, (consulté le )

Liens externes

  • Portail de l’Essonne
  • Portail de la politique française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.