Robert-André Vivien

Robert-André Vivien, né selon les sources le 21[1] ou le à Saint-Mandé[2] (Seine, actuellement Val-de-Marne) et mort le à Saint-Mandé (Val-de-Marne), est un homme politique français, député de Seine puis du Val-de-Marne[1]. Livre écrit Solution au Problème de la Prostitution | Robert-André Vivien | 1960 |

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Robert-André Vivien
Fonctions
Député de la 6e circonscription du Val-de-Marne
19621995
Gouvernement Ve République
Groupe politique UNR, UDR puis RPR
Biographie
Date de naissance 21[1] ou [2]
Lieu de naissance Saint-Mandé, Seine[3]
Date de décès [1]
Lieu de décès Saint-Mandé, Val-de-Marne
Nationalité Française
Parti politique UNR, UDR puis RPR

Biographie

Robert-André Vivien est le fils de Louis Vivien (1892-1934) et d'Aline Deshayes (1898-1946)[2]. Ancien jeune FFL, puis plus tard engagé volontaire dans le Bataillon français de l'ONU des Forces des Nations Unies en Corée (FNUC) en 1950, il fut un très fidèle gaulliste et « pompidolien », durant 48 ans de vie politique. Il soutint Jacques Chaban-Delmas en 1974 et fut le premier en Val-de-Marne, et longtemps un des seuls, à soutenir Jacques Chirac en 1995. Robert-André Vivien est décédé le lendemain de l'élection de son ami Jacques Chirac à l'élection présidentielle de 1995. Après la messe de ses funérailles à l'église Saint-Louis des Invalides à laquelle assistait notamment au premier rang Georges Marchais qui se disait son ami personnel quoique son adversaire politique, le nouveau président lui a rendu un hommage militaire dans la cour des Invalides avant que Robert-André Vivien soit inhumé au Cimetière Sud de Saint-Mandé dépendant de la commune mais situé dans le 12e arrondissement de Paris.

Il fut l'un des principaux artisans de la fondation de l'Association nationale des anciens des forces françaises de l'ONU et du régiment de Corée[4] (A.N.A.F.F.ONU & R.C.). De même, il fut l'un des membres fondateurs et le premier président de l'Association France-Corée[5] le .

Robert-André Vivien était par ailleurs célèbre pour ses traits d'esprit, mots d'humour, et calembours (parfois scabreux) et lapsus à l'Assemblée nationale dont le célèbre « Enfin Monsieur le Ministre, durcissez votre sexe, heu pardon, votre texte » à l'occasion d'un débat parlementaire sur la classification des films X en 1975[6]. Il a également été le coproducteur du film La Nuit du risque de Sergio Gobbi en 1986 où il tient son propre rôle à la fin du film au côté notamment de Jacques Toubon et quelques personnalités du RPR[7].

Décorations :

- Chevalier de l'ordre de la légion d'honneur ;

- Chevalier de l'ordre national du mérite ;

- Croix du combattant volontaire, agrafes "1939-1945" et "Corée" ;

- Croix du combattant volontaire de la résistance ;

- Croix du combattant ;

- Médaille commémorative de la seconde guerre mondiale, agrafe "Libération" ;

- Médaille commémorative française des opérations des Nations unies en Corée ;

- Nations unies : médaille commémorative des opérations en Corée ;

- Corée du Sud : médaille commémorative des opérations des Nations unies en Corée.

Mandats

  • Député (UNR, UDR puis RPR) de la Seine puis du Val-de-Marne de 1962 à 1995 (9 fois élu ou réélu) :
    • Député (UNR) de Seine (46e circonscription) de 1962 à 1967, battant le sortant centriste Quinson.
    • Député (UDR) du Val-de-Marne (7e circonscription) de 1967 à 1968, réélu en 1968, devient secrétaire d'état de 1969 à 1972
    • Député (UDR) du Val-de-Marne (7e Circonscription) de 1973 à 1978
    • Député (RPR) du Val-de-Marne (7e Circonscription) de 1978 à 1981 réélu en 1986 (proportionnelle) et 1988
    • Député (RPR) du Val-de-Marne (7e circonscription) de 1993 à son décès le
  • Président de la commission des finances à l'Assemblée nationale, de 1978 à 1981
  • Conseiller Général de la Seine puis du Val-de-Marne de 1959 à 1988 où il laisse sa place à Patrick Beaudouin, qui lui succède à la Mairie de Saint-Mandé en 1995, puis comme député (après un mandat comme suppléant de Michel Giraud) entre 2002 et 2012 (battu par une candidate écologiste soutenue par le PS, la circonscription passant à gauche pour la première fois depuis 1958)
  • Conseiller régional d'île-de-France
  • Secrétaire d'État au Logement du au (il participe activement à la solution du problème des bidonvilles et à la création de l'Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat (ANAH)
  • Maire de Saint-Mandé, élu en 1983 à la suite du départ de Jean Bertaud, réélu en 1989, jusqu'à son décès en 1995 (il avait auparavant été élu conseiller municipal sur la liste du sénateur-maire Jean Bertaud de 1947 à 1965).

Hommages

Une grande partie de l'avenue Herbillon à Saint-Mandé a été rebaptisée Avenue Robert-André-Vivien pour lui rendre hommage. Son épouse Colette est décédée en 2007.

Notes et références

Liens externes

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