Rinxent

Rinxent est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Rinxent

La mairie de Rinxent.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Boulogne-sur-Mer
Intercommunalité Communauté de communes de la terre des deux caps
Maire
Mandat
Nicolas Lœuillet
2020-2026
Code postal 62720
Code commune 62711
Démographie
Gentilé Rinxentois
Population
municipale
3 015 hab. (2018 )
Densité 360 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 48′ 20″ nord, 1° 44′ 20″ est
Altitude Min. 7 m
Max. 90 m
Superficie 8,38 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Marquise
(banlieue)
Aire d'attraction Boulogne-sur-Mer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Desvres
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Rinxent
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Rinxent
Géolocalisation sur la carte : France
Rinxent
Géolocalisation sur la carte : France
Rinxent
Liens
Site web ville-rinxent.fr

    Ses habitants sont appelés les Rinxentois.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Ferques
    Marquise N Réty
    O    Rinxent    E
    S
    Wierre-Effroy

    Transports et déplacements

    La commune est desservie, en gare de Marquise - Rinxent, par les trains du réseau TER Hauts-de-France qui circulent sur la ligne de Boulogne-Ville à Calais-Maritime.

    Urbanisme

    Typologie

    Rinxent est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marquise, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 8 559 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,6 %), prairies (21,4 %), zones urbanisées (15,8 %), mines, décharges et chantiers (10,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Le lieu est mentionné sous les formes Erningasten et Erningasem (1107 et 1117), Rinningshem (1119), Renningesem (1157), Rininghessem (1179), Renguenscen (1200), Renningsessem (1206), Erningessem (1286), Eringhesen (XIIIe siècle), Renighesen et Reinghesen (fin du XIIIe siècle), Ringhessem (1336), Reninguehan (1372), Ringuesent (1396), Reninghessent (1422), Ringuessent (1480), Renguessant (XVe siècle), Renesguessent (v. 1512), Rinquessent (1523), Ringhuessen et Rainghessent (1559), Raincqsen (1658), Rincquessent (1659), Rincquesent (XVIIe siècle), Rinquexent (1739), Rinxen-la-Gonterie (1774)[11].

    Il fait partie des nombreux toponymes de la région comportant une finale -sent. Ils sont situés en général plus au sud (cf. Beussent, Brekelesent, Inquesent, Tubersent, Hubersent, Fromessent, Roussent, etc.) et leur interprétation reste difficile.

    Leur diffusion dans l'aire de distribution des toponymes germaniques, ainsi que les formes anciennes incitent à les considérer comme étant également d'origine germanique.

    Hubersent et Tubersent, les plus anciennement attestés, sous les formes respectives de Humboldinga[s]hem en 826 et Torbodeshem en 844 - 864 (par évolution phonétique Turbessem en 1144 et enfin la forme actuelle par métathèse de [r] et adjonction d'un -t graphique) présentent l'appellatif germanique -hem, fréquent dans la région, signifiant « foyer, maison », précédé du nom de personnage Humbold dans le premier cas et Thorbod dans le second. Le -s- intermédiaire du génitif germanique indique qu'il ne s'agit pas de toponymes très anciens.

    Beussent (Bulcent, Bolcent 1112), Brexent (Brekelesent 1151), Inxent (Villa Hainessendae 1042, Enessem 1224, Inquesent sans date) attestent au contraire d'une finale -sent dès les XIe - XIIe siècles. La forme ancienne latinisée pour « Inxent », Villa Hainessendae, s'explique apparemment par le nom de femme germanique Hainesinda selon Albert Dauzat et Charles Rostaing[12].

    Les formes anciennes de Rinxent montrent à l'évidence qu'il s'agit d'un toponyme apparenté à Hubersent et à Tubersent, c'est-à-dire formé avec l'appellatif germanique -hem « maison, foyer ». Le premier élément s'explique par un nom de personne germanique mal défini, peut-être Erno, devenu Reno par métathèse, suivi, comme pour Humbold dans Hubersent, du suffixe -ing[a].

    À noter que la double suffixation -ing(en)-hem est typique du flamand. cf. Maninghem, Wicquinghem, même formation que Hubersent et Rinxent, mais sans [s] intermédiaire.

    Histoire

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    Le village de Rinxent est une ancienne station romaine[réf. nécessaire], dont les habitants gallo-romains adoraient Mercure et vénéraient les déesses mères, divinités mystérieuses dont le culte était répandu dans la Gaule. Les deux bas reliefs trouvés dans la démolition de l'église de Rinxent en 1860[réf. nécessaire] sont les preuves de ce culte. L'un des bas reliefs représente le dieu du commerce et de la tromperie, et l'autre, la triade féminine de la maternité gauloise.

    La première mention de Rinxent dans l'histoire se trouve dans une charte de 1107 avec la graphie Renninghehem.

    Cette erreur est à l'occasion du seigneur Almare d'Erningasem[pas clair] qui signe en 1107-1117 les chartes relatives aux donations que Warin de Fiennes avait faites en faveur de l'abbaye Saint-Médard d'Andres.

    À cette époque, l'église de Rinxent (ecclesia de Rinninghessem, ou Renningesem) appartenait au chapitre de Thérouanne, ainsi qu'il résulte de son inscription à ce titre dans les bulles pontificales de 1119, 1157 et 1179. Au commencement du XIIIe siècle, réapparaît un de ses seigneurs qui, fidèle allié de Renaud de Dammartin, comte de Boulogne, infestait pendant la nuit comme un larron, les terres de Baudouin de Guînes, où il exerçait mille brigandages.

    Cet homme, Lambert d'Ardres, appelait Almare d'Erningasem « Engelram d'Ernningheshen ou d'Erningsem » déformant ainsi le nom de ce seigneur. Ce qui a fait que sa signature parmi celles des pairs d'Eustache de Campagne (1206) et de Guillaume de Fiennes, (1210) orthographiait le nom de ce seigneur comme Renningessem et Renninghehem.[pas clair]

    Plus tard, vers la fin du XIIIe siècle, c'est la forme contractée Reinghesem qui prévaut dans les chartes d'Artois, tandis que le terrier de Beaulieu, continuait à se conformer à l'ancien usage en écrivant encore Erningessem en 1286.

    Rinxent faisait partie du doyenné de Boulogne et du bailliage de Londefort. il ne formait qu'une communauté civile[C'est-à-dire ?] avec son annexe d'Hydrequent.

    Le hameau d'Hydrequent rattaché aujourd'hui à Rinxent possédait une autonomie ecclésiastique avec une église dont le lieu est mentionné dès l'an 1119 dans les chartes de Thérouanne ; mais en 1422, il fut annexée à la cure de Rinxent.

    À Hydrequent, plusieurs grottes ont servi de retraite pour les hommes. Une grotte préhistorique servit pendant la Révolution française d'exil à un prêtre nommé Antoine Calais.

    Le nom d'Hydrequent a voulu être rattaché aux travaux d'Hercule mais, du fait de la nature trop présomptueuse de ce rattachement, celui-ci ne se fit pas.

    La première mention de ce lieu, Hildringhehem, figure en 1119 dans les chartes de Thérouanne.

    Hydrequent était un hameau charmant, témoin de cette description faite au XIXe siècle[13] : « La Vallée Heureuse et les carrières dites du Haut Banc qui y font suite présentent l'aspect le plus pittoresque. C'est une Suisse en miniature transportée au milieu des campagnes du Boulonnais. Sur les deux versants des collines qui l'encaissent, on aperçoit de distance en distance diverses habitations entourées de bosquets et d'arbres fruitiers; puis ce sont des scieries de marbre que l'eau fait mouvoir, des rochers à pic qui les surplombent, des éclaircies de soleil et de verdure, des monticules arides et nus formés de débris de carrière, des maisonnettes aux murs blanchis, aux toits couverts de pannes rouges, des jardinets fleuris, des recoins pleins d'ombres et de fraîcheur; et au milieu de tout cela un ruisseau qui serpente en méandres capricieux, tantôt retenu captif au service de l'industrie, tantôt rebondissant en cascades à travers les près verts; tout cet ensemble mérite bien la dénomination poétique que lui ont donné les touristes et les nombreux visiteurs dont elle fait les délices. »

    Au XVIIIe siècle, on y comptait à peine une cinquantaine de foyers (approximativement 250 à 300 habitants). En 1882, il y en avait 1872, sur 838 hectares de terre. Rinxent doit cette augmentation au voisinage des hauts-fourneaux de Marquise qui ont attiré dans le pays une affluence de population ouvrière.

    La gare en 1905.

    La commune est desservie depuis 1867 par la Gare de Marquise - Rinxent, qui se développe avec la création en 1883 d'un chemin de fer industriel local qui dessert les carrières et transporte la craie et la chaux qui en sont issues.

    Durant la Première Guerre mondiale, une base d'aérostats militaires est créée en 1915 par la marine britannique à 800 m de la gare, à l'emplacement désormais appelé Le Ballon[14]. L'armée britannique exploita en 1917 les carrières avec la 321e compagnie de carrières, formée d’ouvriers carriers du bailliage de Guernesey[15]. La commune reçoit des prisonniers de guerre allemands placés sous la garde des Britanniques. Périodiquement, comme en juin 1917, les autorités signalent des évasions[16].

    Les hangars de la base d'aérostats servirent durant l'entre-deux-guerres pour abriter des familles nécessiteuses[14].

    En 1940, au début de la Seconde Guerre mondiale la gare est fortement bombardée notamment dans le cadre de la bataille de Dunkerque (pour prévenir toute remontée de renfort), puis de nouveau à partir de 1942 dans le cadre de l'opération Fortitude destinée à faire croire aux nazis à l'imminence d'un débarquement dans le Pas-de-Calais.

    Le 18 juin 2019, un arrêté reconnaissant l'état de catastrophe naturelle sécheresse a été pris, pour onze communes du Pas-de-Calais, dont Rinxent, afin que puisse avoir lieu l'indemnisation par les assurances des cas de maisons ou bâtiments fissurés à la suite du retrait-gonflement des argiles[17].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Marquise[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune a intégré le canton de Desvres, dont elle est désormais membre.

    Intercommunalité

    Rinxent fait partie de la communauté de communes de la terre des deux caps, créée fin 2001.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    8 février 1945 octobre 1947 Henri Petitprès    
    1947 1977 Marcel Maillard    
    1977 mars 2014 Bernard Chaussoy PS Instituteur
    mars 2014[19],[20] 30 mars 2018[21],[22] Stéphane Kinoo DVG Ingénieur d'études
    Mandat écourté par la démission d'une majorité de conseillers municipaux
    30 mars 2018[23],[24] En cours Nicolas Lœuillet
    Réélu pour le mandat 2020-2026[25]
    SE Développeur web et créateur du logiciel libre Wallabag[26]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

    En 2018, la commune comptait 3 015 habitants[Note 3], en augmentation de 5,35 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    4243824274575375787458111 066
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 4811 7311 8061 8721 9821 9151 6391 4131 536
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 7151 8212 5052 7692 8512 9792 9803 2523 267
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    3 3403 1953 0942 8602 7972 7722 7682 7713 001
    2018 - - - - - - - -
    3 015--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune était relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,5 %) était en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (19,8 %).

    À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune était supérieure à la population masculine. Le taux (51,9 %) était du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge était, en 2007, la suivante :

    • 48,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,3 %, 15 à 29 ans = 19,5 %, 30 à 44 ans = 22 %, 45 à 59 ans = 21,5 %, plus de 60 ans = 18,8 %) ;
    • 51,9 % de femmes (0 à 14 ans = 18,4 %, 15 à 29 ans = 18,7 %, 30 à 44 ans = 19,4 %, 45 à 59 ans = 19,3 %, plus de 60 ans = 24,1 %).
    Pyramide des âges à Rinxent en 2007 en pourcentage[30]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,9 
    75 à 89 ans
    10,3 
    12,7 
    60 à 74 ans
    13,0 
    21,5 
    45 à 59 ans
    19,3 
    22,0 
    30 à 44 ans
    19,4 
    19,5 
    15 à 29 ans
    18,7 
    18,3 
    0 à 14 ans
    18,4 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église de Rinxent[32] :
      L'église de Rinxent est placée sous le vocable de saint Martin. L'édifice originel aurait été bâti au XVe ou XVIe siècle , pendant la Révolution il servit de grange. En 1853, l'abbé Guche juge l'église trop petite et il décide de l'agrandir. Les travaux débutent en 1860, les plans sont de M. Debayser, architecte de Boulogne. Sur les poutres de la charpente et dans le ciment frais les ouvriers maçons y ont inscrit leurs noms en 1862.Il faudra attendre 1880 pour réaliser le transept et le chœur. L'édifice est construit en pierre de Marquise avec soubassements de marbre Napoléon. L'église fut consacrée le 18 août 1885 par Monseigneur Dennel, évêque d'Arras. Son clocher a une hauteur de 32 mètres. La longueur totale du bâtiment est de 35 mètres.
      Le portail d'entrée est surmonté d'une voûte en ogive et les marches sont en marbre du pays. La chaire a été réalisée en 1880 en pierre et bois sculptée, on y observe les quatre attributs évangéliques : l'aigle pour saint Jean, le lion pour saint Marc, le bœuf pour saint Luc et l'ange pour saint Matthieu. Sur un vitrail à droite à l'entrée de la sacristie, sont représentés l'abbé Guche et diverses personnalités religieuses locales dont le frère supérieur des maristes et sœur Hortense de la congrégation des Sœurs de Chartres. L'autel est en albâtre et bronze doré, de part et d'autre du tabernacle, deux tableaux représentent les Noces de Cana et la Cène ; les quatorze stations du chemin de croix ornent les murs.
      L'église possède trois cloches :
      L'église de Rinxent.
      La première pèse 806 kilos (note fa) portant l'inscription LAUDETUR J.C FILIUS DEI VIVI, elle se nomme Louise Adélie.
      La deuxième pèse 360 kilos (note la) portant l'inscription AD HONOREM, MARIE IMMACULATAE, elle se nomme Julie Pauline.
      La troisième pèse 206 kilos (note ut) portant l'inscription AD HONOREM St MARTINI, EP.TUR, HUJUS ECCLESIAE PATRONI, elle se nomme Marie Pauline Augusta.
    Les trois cloches furent installées en 1863 et furent baptisées en 1869 par le doyen de Marquise.
    • L'église d'Hydrequent[33]:
      L'église d'Hydrequent était à l'origine placée sous le vocable de saint Maur. Le chœur et le transept sont du XVIe siècle. L'édifice est endommagé pendant la Révolution. Les paroisses de Rinxent et d'Hydrequent sont ensuite réunies et jusque 1868 cette chapelle annexe sera desservie par le curé de Rinxent. Le 19 juillet 1877 la paroisse d'Hydrequent est érigée en succursale indépendante, à cette époque elle passe sous le vocable de saint Hubert. L'église est dans un état de délabrement et elle est devenue trop petite de telle manière qu'en 1892 un projet d'agrandissement est demandé par le conseil municipal, le dossier est accepté en 1896. Les travaux ne seront terminés qu'en 1903. L'église a été reconstruite en marbre d'Hydrequent, les soubassements sont en marbre Napoléon grand mélange. En 1898, deux nouvelle cloches sont mises en place et bénies. La première se nomme Charles Désiré et la deuxième Victorine Augustine. Un vitrail représente les quatre saints couronnés, ils sont représentés tenant en main l'outil de leurs supplices.
    • La gare de Marquise-Rinxent.
    • La maison du marbre et de la géologie à Rinxent.
    • La mairie de Rinxent-Hydrequent : En 1794 le conseil municipal de la Maison Commune se tient au presbytère dont il a loué « la grande salle, le cabinet avec un œil de bœuf du côté de la cour », il utilisera ensuite la classe de l'école des garçons près du cimetière avant que l'étage supérieur du bâtiment ne soit aménagé en 1839. À partir de 1859, l'étage supérieur de l'actuelle école de Rinxent servit de mairie. Ce n'est qu'en 1874 que fut décidé la construction d'une mairie indépendante grâce au don d'un terrain par M. de Rincquesen. Le 25 mai 1876 monsieur Alfred Pinart posa la première pierre de l'édifice actuel, celle-ci porte les noms des fondateurs, la date et la copie de la délibération transcrite sur parchemin et scellée dans une boîte.

    Héraldique

    Blason
    Taillé : au 1er d'azur à trois fasces ondées d'or, au 2e d'azur au lion d'or, armé et lampassé de gueules, accompagné en pointe d'un croissant lui-même surmonté d'une étoile*, le tout de même ; à la cotice en barre d'argent brochant sur la partition.
    Détails
    Dans un taillé, la commune de Rinxent relève à dextre les armes des seigneurs de Rinxent à la fin du XVIIe siècle, Jean de Willecot, qui portait « d'azur à trois fasces ondées d'or » ; à senestre elle pose des éléments provenant des armes de la famille De Monet, seigneurs au XVIIe siècle de l'actuel hameau d'Hydrequent, et qui portait « d'azur au pal d'argent chargé d'une étoile et d'un croissant de gueules, accosté de deux lions affrontés d'or ».
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (croissant lui-même surmonté d'une étoile de gueules sur azur).
    Adopté par la municipalité en 1987.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Marquise », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 324.
    12. Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6). p. 361.
    13. Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais, Haigneré, Daniel (1824-1893) .
    14. « Les dirigeables », Rinxent Hydrequent, Association Histopale (consulté le ).
    15. Liz Walton, « Les carriers anglais en 1917 - Des carriers de Guernesey à Rinxent pendant la Première Guerre Mondiale », Rinxent Hydrequent, Association Histopale, (consulté le ).
    16. Journal de marche du commandement d'étapes de Gravelines, fin juin 1917, p. 36, lire en ligne.
    17. Christian Canivez, « Nos habitats sont-ils adaptés à la nouvelle donne climatique ?», dans La Voix du Nord du 31 juillet 2019, p. 3.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Emmanuelle Dupeux, « Rinxent: Stéphane Kinoo succède à Bernard Chaussoy dans le fauteuil de maire : À la tête d’une liste qui a obtenu 79,23 % des suffrages exprimés lors du 1er tour des Municipales -et pour cause, car c’était la seule liste en lice- Stéphane Kinoo, 39 ans, a été élu maire vendredi soir. Une soirée émouvante, marquée par le passage de relais de Bernard Chaussoy, premier magistrat de la commune depuis 1977 », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    20. « Les projets du maire de Rinxent : Stéphane Kinoo met l’accent sur le bien-être des enfants : Comme elle l’a fait avec les bilans des maires avant les élections, « La Voix du Nord » vous propose cet été une nouvelle série consacrée aux projets des maires. Quels engagements et grands chantiers ? Quelles priorités ? Aujourd’hui : Stéphane Kinoo, maire de Rinxent. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    21. « Rinxent: démission massive au sein du conseil municipal : La rupture est consommée entre le maire et ses élus : 17 conseillers municipaux ont envoyé leur lettre de démission », La Semaine dans le Boulonnais, (lire en ligne, consulté le ).
    22. Grégory Cardeur, « Coup de tonnerre, le maire quitte la ville et ne se représentera pas : Alors que des rumeurs sur un départ de Stéphane Kinoo et des tensions au sein du conseil municipal se multiplient, le maire a répondu à nos questions. Sans langue de bois. », La Voie du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    23. Camille Mordelet, « L'élection municipale serrée, 16 voix séparent les deux listes : Ce dimanche a eu lieu l'élection municipale de Rinxent. La victoire est revenue à la liste menée par Nicolas Lœuillet, qui devance de 16 voix la liste concurrente », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    24. Patricia Noël, « Nicolas Lœuillet, élu maire, a présidé son premier conseil municipal : Ce vendredi soir, sans surprise et dans une atmosphère calme, les nouveaux élus du conseil municipal de Rinxent ont choisi pour maire, par 18 voix pour et cinq votes blanc, le jeune Nicolas Lœuillet, dont la liste est arrivée en tête dimanche dernier », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    25. https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21598579
    26. Gwendoline Plée, « Un nouveau budget pour redresser la commune : Vendredi soir a eu lieu le conseil municipal consacré au vote du budget primitif 2018 de la commune de Rinxent. Le nouveau maire, Nicolas Loeuillet, et son équipe, ont présenté un budget dont le mot d’ordre était « économie ». En effet, la commune est endettée de 1,7 million d’euros jusqu’en 2040 », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. « Évolution et structure de la population à Rinxent en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    31. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    32. Albert Roches "Récits du terroir" Chapitre 6 - Association Histopale[réf. incomplète].
    33. Albert Roches "Récits du terroir" Chapitre 6.4 - Association Histopale[réf. incomplète].
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