Richard Francis Pinder

Richard Francis Pinder, né le à Londres et mort le à Croissy-sur-Seine, (Yvelines), fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent secret britannique du Special Operations Executive (SOE).

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Biographie

Richard Pinder naît à Londres le . Le , il rejoint la section F du SOE. Il est parachuté sur le causse de Loubressac, dans le Lot, le avec le Lieutenant Edmund Mayer « Maurice », son frère major Percy Mayer « Barthélémy » (Galland) et le captaine Gaston Cohen « Horace ». Ils sont accueillis par George Hiller et cachés par la famille Gambade à Saint-Céré.

Sa mission dans le réseau FOOTMAN consiste à évaluer et former des instructeurs familiarisés avec l'emploi des armes et à agir avec eux pour organiser des sabotages. Un objectif action précis lui est également assigné : stopper la production des usines Ratier à Figeac[1] Il exerce sa mission d’instructeur en armement dans le Lot (Saint-Céré), le Tarn (Carmaux, Orignac), les Hautes-Pyrénées (Graulhet), l’Aveyron et le Lot-et-Garonne. Il est arrêté à Figeac le sous l'identité de Lt. Richard Priollet quand les troupes SS occupent la ville. Il est déporté à « Karlsbad » (aujourd'hui Karlovy Vary, en République tchèque), est soumis aux travaux forcés, survit. Lorsqu’il est libéré, il est suspecté par les Américains. Mais il finit par rentrer à Londres le .

Richard Pinder meurt le . Suivant ses dernières volontés, ses cendres sont dispersées sur le terrain de son parachutage de .

Carrière

Identités

  • État civil : Richard Francis Pinder
  • Comme agent du SOE, section F :
    • Nom de guerre (field name) : « Willy »
    • Nom de code opérationnel : PROSECUTOR (en français PROCUREUR)

Parcours militaire

  • British Army,
  • SOE, section F ; grade : Major.

Reconnaissance

Distinctions

Monuments

  • Loubressac : une stèle commémore le parachutage, le , de Richard Pinder, Maurice et Édouard Mayer et de Gaston Collin.

Archives

  • Les archives principales de Richard Pinder ont été déposées par sa fille Caroline Pinder Cracraft au musée Imperial War Museum à Londres ;
  • Quelques archives ont été déposées par Madame Hiller au musée de la Résistance de Cahors ;
  • D’autres documents officiels se trouvent aux National Archives britanniques, Kew, Londres.

Notes et références

  1. Les usines Ratier fabriquaient pour l'aviation allemande des hélices à pas variable au rythme de trois cents par semaine.

Sources et liens externes

  • Fiche Richard Pinder, avec photographies sur le site Special Forces Roll of Honour.
  • Michael R. D. Foot, Des Anglais dans la Résistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Tallandier, 2008, (ISBN 978-2-84734-329-8) / (EAN 9782847343298). Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004.
    Ce livre présente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France. Une référence essentielle sur le sujet.
  • Raymond Picard et Jean Chaussade, Ombres et espérances en Quercy 1940-1945. Les groupes Armée Secrète Vény dans leurs secteurs du Lot, Éditions Privat (et Association des Anciens de l’Armée secrète et des groupes Vény du Lot), 1980 ; (ISBN 2-7089-9001-2). En particulier p. 151 et 161.
  • Lt. Col. E.G. Boxshall, Chronology of SOE operations with the resistance in France during world war II, 1960, document dactylographié (exemplaire en provenance de la bibliothèque de Pearl Witherington-Cornioley, consultable à la bibliothèque de Valençay). Voir sheet 26, FOOTMAN CIRCUIT.
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