Restinclières

Restinclières est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.

Ne doit pas être confondu avec le domaine de Restinclières, au nord de Prades-le-Lez.

Restinclières

Vue aérienne

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Montpellier Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Geniès Balazun
2020-2026
Code postal 34160
Code commune 34227
Démographie
Gentilé Restincliérois
Population
municipale
1 998 hab. (2018 )
Densité 306 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 43′ 28″ nord, 4° 02′ 23″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 101 m
Superficie 6,53 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Beaulieu
(banlieue)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Crès
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Restinclières
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Restinclières
Géolocalisation sur la carte : France
Restinclières
Géolocalisation sur la carte : France
Restinclières

    Géographie

    Restinclières est une commune située dans l'aire urbaine de Montpellier, dans un paysage constitué principalement de garrigues sèches. Le village se trouve entre Montpellier (18 km au sud-ouest) et Nîmes (30 km au nord-est).

    Communes limitrophes de Restinclières
    Saussines (par un quadripoint) Boisseron
    Beaulieu Saint-Christol
    Saint-Geniès-des-Mourgues

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 17,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 760 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,9 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Drezery », sur la commune de Saint-Drézéry, mise en service en 1980[6]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,3 °C et la hauteur de précipitations de 768,4 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 12 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[13] : les « plaines de Beaulieu et Saussines » (1 986 ha), couvrant 7 communes du département[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Restinclières est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Beaulieu, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 3 834 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (78,7 %), zones urbanisées (14,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Rue du village : carte postale (1910)

    Le village doit son nom au restincle, ou lentisque, qui y fut peut-être cultivé pour la résine aromatique qu'il contient et qui faisait office de chewing-gum pendant l'antiquité. Au XIIe siècle, le domaine appartenait à Pierre de Castries, vassal du comte de Toulouse. À cette même époque fut construite l'église romane, dédiée à saint Césaire, évêque d'Arles, honoré ici dès le VIe siècle. Agrandie aux XIVe et XVe siècles et fortifiée durant les guerres de religion, elle devint le siège d'un archiprêtré comprenant une quinzaine de paroisses alentour. Avec l'extraction de la pierre calcaire, la vigne et l'olivier furent les principales ressources du terroir.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1794 Pierre Roqueplane    
    1794 1795 Fulcrand Vitou    
    1795 1798 François Carrière    
    1798 1800 Pierre Causse    
    1800 1803 Jean Thouzellier    
    1803 1815 Antoine Marcou    
    1815 1828 François Carrière    
    1828 1830 Antoine Marcou    
    1830 1837 Pierre Martin    
    1837 1843 Pierre Causse    
    1843 1845 Antoine Gervais    
    1845 1848 Pierre Martin    
    1848 1852 Pierre Causse    
    1852 1854 Pierre Martin    
    1854 1865 Eugène Maubon    
    1865 1870 Zoé Carrière    
    1870 1871 Léonce Martin    
    1871 1876 Jean-Pierre Chardenon    
    1876 1879 Pierre Despey    
    1879 1880 Auguste Roux    
    1880 1881 Joseph Lamouroux    
    1881 1887 Léonce Martin    
    1887 1896 Henri Carrière    
    1896 1919 Jean Gervais    
    1919 1942 Léon Mercier    
    1942 1944 Henri Tesse    
    1944 1945 Léon Mercier    
    1945 1977 Emile Mercier    
    1977 1989 Yvan Lamat    
    1989 1994 Roger Maurin    
    mars 1994 mars 2001 Henry Julian MDC Instituteur public.

    Maire (PCF) de Saints-en-Puisaye. Conseiller municipal de Restinclières de 1983 à 1993

    mars 2001 mars 2014 Jean-Pierre Coulet UMP Employé IBM.

    Président du Foyer rural.

    mars 2014 En cours Geniès Balazun DVD[24] Juriste en entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

    En 2018, la commune comptait 1 998 habitants[Note 6], en augmentation de 21,68 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    146146160189207199197192224
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    217231251258282215206234264
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    272261258254227230210154192
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    2142112965877811 1621 4811 5521 685
    2018 - - - - - - - -
    1 998--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Césaire du XIIe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armoiries de Restinclières se blasonnent ainsi :

    D'azur à Saint Césaire habillé en évêque d'argent, la chasuble d'or bordée de gueules, tenant dans sa dextre une branche de lentisque d'or et dans sa senestre une crosse aussi d'or.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Saint-Drezery - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Restinclières et Saint-Drézéry », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Saint-Drezery - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Restinclières et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Liste des ZNIEFF de la commune de Restinclières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « ZNIEFF les « plaines de Beaulieu et Saussines » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Beaulieu », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. « Résultats municipales 2020 à Restinclières », sur lemonde.fr (consulté le ).
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

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