Raymond de Geouffre de La Pradelle

Raymond de Geouffre de La Pradelle de Leyrat, né le à Paris et mort le à Versailles, est un avocat français.

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Biographie

Son nom vient d'un village appartenant à la commune de Rignac dans l'Aveyron. Né de Albert Geouffre de La Pradelle et Thérèse Paul-Toinet, et marié le à Hélène Boudet de Castelli (1915). Ils ont trois enfants : Géraud, Arnaud, Marie-Ange. Divorcé, il se remarie le avec Éliane Puech.

Il étudie au lycée Buffon et à l’École Tannenberg à Paris. Diplômé de l’École libre des sciences politiques en diplomatie. Il passe le barreau en 1934[Où ?], et devient secrétaire de l'Italo-Ethiopian Commission en 1935, secrétaire de la Conférence des avocats en 1938, secrétaire général en 1951, vice-président de 1956 à 1960 de la section française de l'International Law Association, secrétaire général de l'International Juridical Air Comity de 1952 à 1955, secrétaire général de l'Association France-Égypte à partir de 1965.

Dans l'édition du du Figaro, il refuse à Israël le droit de juger Adolf Eichmann sur son propre territoire. Avocat de l'écrivain négationniste Paul Rassinier[1], il est cité par celui-ci dans son livre Le véritable procès Eichmann et les vainqueurs incorrigibles[2].

En 1962, il défend quatre diplomates : André Mattei, Jean-Paul Bellivier, Henri Mouton, et André Miquel accusés d'espionnage par le gouvernement de Gamal Abdel Nasser[3],[4],[5].

En 1974, à l'occasion de l'enlèvement des otages de l'ambassade de France aux Pays-Bas, par les membres de l'armée rouge japonaise, et au lendemain de l'attentat du Drugstore de Saint-Germain-des-Prés, revendiqué par Carlos, il déclare au journal télévisé : "une ambassade n'est pas une extraterritorialité mais détient une immunité[6].

En 1992, propriétaire, en Corrèze de 250 hectares traversés par la rivière la Montane à Saint-Priest-de-Gimel et Gimel-les-Cascades et « afin d’alimenter en électricité le château de Saint-Priest, il envisage de transformer en micro-centrale autonome un barrage hydro-électrique désaffecté de longue date » qui lui est refusé[7] malgré les tempêtes de [8]. Il est l'avocat personnel de Jean Bedel Bokassa en 1981[9][source insuffisante].

Il défend Patrick de Ribemont, dans l'affaire de l'assassinat de Jean de Broglie, le met hors de cause après qu'il a été publiquement présenté comme coupable par Michel Poniatowski, et fait condamner la France par la Cour européenne des droits de l'homme les et [10].

Bibliographie

  • La monarchie, Éditions internationales, 1944
  • L'affaire d'Ascq, Éditions internationales, 1949
  • Le problème de la Silésie et le droit, Éditions internationales, 1958
  • Aux frontières de l'injustice, Albin Michel, 1979

Références

  1. Florent Brayard, Comment l'idée vint à M. Rassinier : Naissance du révisionnisme, Paris, Fayard, , 464 p. (ISBN 978-2-213-67391-2, lire en ligne), p. 380
  2. Paul Rassinier, Le véritable procès Eichmann ou les vainqueurs incorrigibles, Les sept couleurs, 1962, 255 p., p. 28, 34, 102.
  3. Entretien, sur Inamediapro
  4. Spy trial in Cairo, sur UNZ.org
  5. Rapport, sur Persee.fr
  6. Entretien, sur Inamediapro.
  7. Notion de sécurité dans la jurisprudence, sur le site du Conseil Constitutionnel
  8. Conseil de l'Europe, sur Juricaf.org
  9. Bokassa Ier un empereur français, Stephen Smith, Géraldine Faes, 2000.
  10. Entretien, sur Inamediapro

Liens externes

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