Ratiatum

Ratiatum est le nom d'une cité des Pictons, à l'emplacement de la ville actuelle de Rezé, en banlieue sud de Nantes dans le département de Loire-Atlantique (France).

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Ratiatum
Ratiaton

Vestiges des constructions romaines (en arrière-plan la chapelle Saint-Lupien).
Localisation
Pays Empire romain
Province romaine Haut-Empire : Gaule lyonnaise
Bas-Empire : Lyonnaise troisième
Type Chef-lieu de Civitas ou Vicus ?
Coordonnées 47° 11′ 31″ nord, 1° 33′ 55″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Empire romain
Ratiatum
Histoire
Époque Antiquité (Empire romain)

Toponymie

Les formes anciennes du nom de la ville sont : Ratiaton (par Ptolémée)[1] traduction grec du toponyme latin Ratiatum[2] au IIe siècle, Rosiare en 340[réf. nécessaire], puis évoluera progressivement pour donner Rezé[1],[3],[4].

D'après les plus anciennes mentions, le nom de Rezé a d'abord été associé à une civitas ou un vicus, c'est-à-dire une cité ou une agglomération secondaire.

Selon une ancienne théorie, les Ratiates auraient été une tribu gauloise, qu'on associe aux Pictons[5].

Les toponymistes et les linguistes ne reprennent pas cette hypothèse, ils analysent les formes anciennes sur la base de deux éléments gaulois[1],[6].

Le second élément s'analyse vraisemblablement comme étant le suffixe gaulois -ate fréquent dans la toponymie (cf. nom de lieu Condate > Condé). Les formes en -aca, -aci, -acum impliquent une confusion avec le suffixe localisant, et marquant la propriété, -acum lui aussi d'origine celtique. L'un comme l'autre ont abouti à la terminaison dans l'ouest.

Le radical est sans doute le gaulois ratis[1],[6] (lire rătis) signifiant « fougère » et cité par Marcellus de Bordeaux « Herbae pteridis, id est ficiculae, quae ratis gallice dicitur... ». Ce terme est un proche parent du vieil irlandais raith, du gallois redhyn et du breton raden « fougère »[6].

Pour Xavier Delamarre, qui reprend les hypothèses déjà formulées par Georges Dottin, Albert Dauzat, Jacques André et Wolfgang Meid[6], Rezé remonte donc à Ratiate « fougeraie » et est un équivalent gaulois des toponymes romans du type Condate, Feucherolles, etc. Associé au mot pagus, le nom de lieu Ratiate, dérivé avec le suffixe -ensi désignant ses habitants, a donné naissance à l'époque médiévale au pagus Ratiatensis, c'est-à-dire le pays de Retz.

Pour Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, le toponyme ratiacum ou Villa Ratii viendrait du patronyme gallo-romain « Ratius », nom d'un riche propriétaire terrien qui possédait un vaste domaine à cet endroit, autour duquel le village s'est développé[7].

Les premières traces écrites désignant l'actuel pays de Retz apparaissent au IXe siècle. Jusqu'alors les chroniqueurs tels Grégoire de Tours au VIe siècle mentionnent le Pages Arbatilicus Pays d'Herbauges ») dans De gloria confessorum[2]. En 839 apparaît le nom de Raiz. Un acte de Louis le Pieux place un domaine de Saint-Viaud in vicaria Ratense.

Histoire

Le mur gallo-romain.

La ville est créée à l'époque romaine sur la rive méridionale du Seil, un bras-mort de la Loire aujourd'hui comblé[2], dans une zone probablement peuplée par les Ambilatres[8] et les Anagnutes[9],[10].

Pour vaincre les Vénètes, les Romains arment une flotte de trirèmes aux formes fines, conçues pour éviter les bancs de sable. Ces navires sont peut-être construits à Prigny (alors au bord de la mer) et à Ratiatum[11]. Après la victoire définitive des Romains, il semble que les Pictons, alliés de Rome pendant cette guerre, aient obtenu le contrôle de la rive sud de l'estuaire (les Ambilatres n'ont pas d'existence officielle dans l'Empire romain), et qu'ils ont créé un port nouveau face au site probable de Condevicnum, capitale des Namnètes, qui n'étaient pas, eux, alliés des Romains[M 1].

Ratiatum est donc fondée sous le règne de l'empereur Auguste, entre l'an 20 av. J.-C. et l'an 10 de notre ère. Elle connaît un développement rapide durant tout le Ier siècle de notre ère, ce qui laisse supposer un fort pouvoir d’attraction. À cette époque, Ptolémée[12] indique d'ailleurs que Ratation (ou Ratiatum) est la seconde ville de la cité (civitas) des Pictons, après la capitale Limonon ou Limonum (Poitiers)[M 2]. Ce pouvoir s’explique sans doute par le caractère nouveau dans la région de l'urbanisme à la romaine et, surtout, par des atouts économiques exceptionnels[M 3] : la cité se trouvait en effet à la croisée des routes terrestres, fluviales et maritimes, tournée vers la Loire ; un chapelet d'îles facilitait ainsi le franchissement du fleuve en direction de Condevicnum (Nantes) dont les liens avec Ratiatum restent à établir avec certitude[13]. Autre atout décisif : elle est située au point de la rupture de charge entre navigation fluviale et navigation maritime[14],[n 1].

Le développement de la cité est d'abord plus rapide que sa voisine nantaise et s'étend sur la rive sud du Seil sur plus d’un kilomètre de long et trois cents mètres de large, entre le ruisseau de la Jaguère (empiètant sur la commune actuelle de Bouguenais) à l'ouest et les abords de la gare ferroviaire de Pont-Rousseau à l'est[M 2]. Au Ier siècle, Ratiatum comporte alors des domus, des entrepôts, des boutiques le long du port. La ville connait son apogée au IIe siècle.

Mais à la fin du IIIe siècle, le port s'ensable et son déclin s'accentue jusqu'au Ve siècle[15].

Les raids des Saxons et des Francs commencent en 260. Ratiatum (tout comme Nantes) est pillée et incendiée[16]. Mais c'est à Nantes et non pas à Rezé que sont construits des remparts, et Nantes va être encore plus avantagée en devenant, en tant que chef-lieu de cité, le siège d'un évêché chrétien.

Le christianisme est attesté à Rezé au IVe siècle, lorsque saint Hilaire de Poitiers baptise en 340 un de ses premiers adeptes à Ratiatum, nommé Lupien, dont parle Grégoire de Tours. Dès cette époque, le tombeau de Lupien est un lieu de culte, en raison des miracles qui s'y seraient déroulés (un aveugle aurait recouvré la vue, un paralytique l'usage de ses jambes)[17].

Atelier de poterie antique

À la Bourderie, située au sud-est (environnement périurbain) de la ville de Ratiatum, un petit atelier de poterie est détecté en 1996 et mis au jour en 1997-1998. Actif pendant le IIe siècle, il produit des amphores d'un type inédit[14] que J. Trescarte appelle des « amphorettes », à engobe rouge[18]. L'atelier semble avoir été le lieu d'extraction de l'argile et celui de la cuisson ; le façonnage et l'habitat sont vraisemblablement dans l'agglomération[19] (ce qui se pratiquait encore au XIXe siècle par exemple pour la porcelaine à Limoges, avec les pièces travaillées à domicile et cuites dans un four commun[20]). Le travail de longue date et en profondeur de la terre en maraîchage, a fait disparaître nombre de vestiges anciens. Les fours n'ont laissé que des fondations érodées, avec seulement l'empreinte des chambres de chauffe et des alandiers[n 2]. La principale zone d'extraction mesure 14 12m, soit environ 168 2. Pour une profondeur moyenne de 60 cm, ce sont environ 100 m3 d'argile extraits. Il existe vraisemblablement un autre lieu d'extraction de l'argile, car le site ne présente pas de fosse d'extraction non réutilisée en tessonnière[19]. L'épuisement du gisement d'argile a probablement été assez rapide[21], d'autant que de strictes limites de propriété foncière semblent mises en jeu : le banc d'argile exploité est resté entièrement intact dans la partie nord du site[22].
Deux fours ont été trouvés, construits l'un sur l'autre[21]. à l'ouest de l'endroit des fours se trouve un système d'affinage de l'argile : trois fosses circulaires reliées entre elles par des échancrures établies dans les parois séparant les fosses, le tout sur une faible déclivité, la gravité servant à décanter l’argile par sédimentation ; le dernière fosse est appareillée de petits blocs de gneiss taillés avec soin, pour conserver sa pureté à l'argile décantée. Un puits situé dans la partie est de la zone de l'atelier fournissait l'eau du site ; il était probablement équipé d'un système de levage (de type « chèvre »), qui a laissé trois trous de poteaux dans l'appareillage de la partie supérieure du puits (un appareillage fait de blocs de gneiss grossièrement équarris)[23].

Le site a livré un vase de forme Déch. 59 en provenance de l’atelier de Saint-Rémy-en-Rollat, portant une décoration unique cet atelier et qui pourrait être la seule influence connue de l'art gaulois sur la décoration des sigillées[24].

La production

Les céramiques produites sont de formes très diverses mais certaines formes dominent largement : vases à panses carénées[25] (265 exemplaires[26]) et à panses ovoïdes[25] (195 exemplaires[27]), coupes tripodes et assiettes à fond plat[25] (les assiettes sont probablement les premières formes produites par l'atelier car elles se trouvent toujours dans la base des comblements[26]), représentent 72% des vestiges recueillis. 19% des vestiges sont des jattes à panse ronde et à bord éversé[25] (65 exemplaires[26]), des cruches[25] (50 exemplaires de cruches à col à bandeaux, 65 exemplaires de cruches à bord rond[27]) et des œnochés[25] (70 exemplaires[28]). Puis viennent les jattes à bord rentrant[25] (25 exemplaires[26]), les coupes[25] (27 exemplaires[28]), les mortiers[25] (17 exemplaires dans une seule fosse[28]) et les amphores[25] (29 exemplaires[28]), ce dernier ensemble pour 7,7% du total. On trouve aussi cinq fragments de figurines engobées en blanc et un fragment de moule indéterminé. Une bonne partie de la production imite par surmoulage les sujets classiques de la seconde moitié du IIe siècle et du IIIe siècle[25].

Des amphores uniques

Les amphores ont une capacité variant de 18 l à 40 à 45 l. La panse est épaisse, et au tiers de la hauteur se trouve une large moulure probablement destinée à renforcer la partie basse. Certains fragments sont couverts d'un enduit noir servant vraisemblablement à parfaire l'étanchéité de l'amphore. Ces amphores ont la particularité d'avoir un col très évasé formant une collerette oblique de largeur comprise entre 18,5 et 29 cm[28]. Cette collerette se termine généralement par un bord rond éversé. Les anses sont courtes, notamment en fonction de leur largeur qui peut atteindre 15 cm. La grande épaisseur et le renforcement par la moulure, semblent indiquer des récipients de transport plutôt que de stockage ; peut-être s'agissait-il de transporter le vin produit alors dans la région nantaise. Les analyses polliniques dans les sédiments du Seil indiquent la présence de vigne aux abords des habitations. En 2001 ce type d'amphore n'est connu que pas la production de cet atelier et par un seul col trouvé en 1996 sur la commune de Oudon[29].

Nécropole

Une petite nécropole à incinération jouxte à l'ouest la zone de l'atelier ; certaines tombes datent de la fin de l'époque tibérienne (14-37) ; la majorité des tombes datent de l'époque flavienne[30] (69-96, soit Ier siècle de notre ère).

Les fouilles archéologiques

Les fouilles archéologiques organisées notamment sur le site entourant la chapelle Saint-Lupien, à proximité de l'hôtel de ville de Rezé, ont débuté dès les années 1950 et se sont poursuivies depuis, menées par l'INRAP dès le début des années 1980. Ces campagnes de fouilles successives incitent la ville de Rezé à créer en 2004 un poste d'archéologue municipal ; c'est d'ailleurs la première ville du département à le faire. Depuis 2005, ces recherches archéologiques sont organisées en collaboration avec l'université de Nantes[31].

Le Chronographe

En , un centre d'interprétation archéologique baptisé « Le Chronographe » a été construit sur le site de Saint-Lupien. Ce bâtiment de 800 m2 de superficie habillé d'une double peau de bois, est construit sur trois niveaux :

  • un rez-de-jardin consacré aux expositions temporaires et comptant également des ateliers pédagogiques ;
  • un rez-de-chaussée consacré à l'exposition permanente ;
  • une terrasse et un belvédère.

Les salles présentent des cartes, maquettes, moulages, objets, facs-similés[32].

Principaux éléments du site connus

Sources

Notes et références

Notes

  1. Le « point de la rupture de charge entre navigation fluviale et navigation maritime » est l'endroit où les bateaux y arrivant doivent décharger et faire demi-tour car, sauf exceptions, les bâtiments destinés à la navigation maritime ne sont pas adaptés à la navigation fluviale, et réciproquement.
  2. L'alandier est la partie avant du foyer d'un four à céramique, aussi appelé la « gueule du four ».

Références

  1. [Dauzat & Rostaing 1989] Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, libr. Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 558 : article « Razac-en-Saussignac ».
  2. Pascal et al. 1992.
  3. « Rezé : histoire, patrimoine, noblesse », sur infobretagne.com (consulté le ).
  4. Kervarec 1999, p. 42-43.
  5. [Lièvre 1893] Auguste-François Lièvre, Les Chemins gaulois et romains entre la Loire et la Gironde : les limites des cités, la lieue gauloise, Niort, libr.-éd. L. Clouzot, , 2e éd., 127 p. (lire en ligne), p. 10.
  6. [Delamarre 2003] Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Éditions Errance, , p. 253.
  7. [Cassagne & Korsak 2002] Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages : Loire-Alantique, Saint-Jean-d'Angély, éd. Boudessoules, , 287 p. (ISBN 2-913471-45-5), p. 88.
  8. [Combes et al. 2001] Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres - Vienne - Charente - Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, éd. Gérard Tisserand, , 589 p. (ISBN 2-84494-084-6), p. 90 : carte de José Gomez de Soto, d'après Jean Hiernard et Louis Maurin.
  9. Pirault 2001, p. 7.
  10. Bedon 2001, p. 265.
  11. de Wismes 1995, p. 15.
  12. Ptolémée, Géographie, II, 7, 6.
  13. « Ratiatum, ville romaine », sur lechronographe.nantesmetropole.fr, Le Chronographe (consulté le ).
  14. Pirault & Huet 2001, p. 145.
  15. de Wismes 1995, p. 16.
  16. de Wismes 1995, p. 18.
  17. Kervarec 1999, p. 43.
  18. [Trescarte 2013] Jérome Trescarte, Les céramiques de la cité des arvernes au haut-empire : production, diffusion et consommation (Ier siècle av. J.-C.IIIe siècle après J.-C.), vol. 1 (thèse de doctorat en archéologie), Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand, , sur tel.archives-ouvertes.fr (lire en ligne), p. 64.
  19. Pirault & Huet 2001, p. 150.
  20. [Beaulieu 1846] L. Beaulieu, Antiquités de Vichy-les-Bains (département de l'Allier), Paris, libr. Le Normant, , 2e éd., 102 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 54.
  21. Pirault & Huet 2001, p. 151.
  22. Pirault & Huet 2001, p. 148.
  23. Pirault & Huet 2001, p. 152.
  24. [Déchelette 1904] Joseph Déchelette, Les Vases céramiques ornés de la Gaule romaine (Narbonnaise, Aquitaine et Lyonnaise), t. 1, Paris, éd. Alphonse Picard et fils, , 308 + XV p., sur archive.org (lire en ligne), p. 52-53.
  25. Pirault & Huet 2001, p. 153.
  26. Pirault & Huet 2001, p. 154.
  27. Pirault & Huet 2001, p. 155.
  28. Pirault & Huet 2001, p. 157.
  29. Pirault & Huet 2001, p. 160.
  30. Pirault & Huet 2001, p. 146 et plan p. 151.
  31. « Ratiatum : un site archéologique dans la ville », sur msh.univ-nantes.fr, Maison des Sciences de l'Homme (consulté le ).
  32. « Un bâtiment signal », sur lechronographe.nantesmetropole.fr, Le Chronographe (consulté le ).
  1. « Expo embarquez pour Ratiatum »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) [PDF], sur reze.fr, .
  2. « Rezé, une ville de fondation romaine », sur reze.fr (consulté le ).
  3. « Histoire de Rezé - De Ratiatum à la Maison radieuse »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) [PDF], sur reze.fr, .

Bibliographie

  • [Bedon 2001] Robert Bedon, Atlas des villes, bourgs, villages de France au passé romain, Cahors, Picard (Paris), , 351 p. (ISBN 2-7084-0619-1).
  • [Kervarec 1987] Michel Kervarec, Rezé au XIXe siècle, Nantes, éd. ACL, , 306 p. (ISBN 2-86723-024-1).
  • [Kervarec 1999] Michel Kervarec, Terroir et Moyen Âge au Pays Nantais : Rezé • Les Sorinières • Vertou, Nantes, Éditions du Petit Véhicule, , 420 p. (ISBN 2-84273-147-6).
  • [Pascal et al. 1992] Jérôme Pascal, Lionel Pirault, Stéphane Deschamps et Frédéric Guérin, « Ratiatum (Rezé, Loire-Atlantique) : Origine et développement de l'organisation urbaine », Revue archéologique de l'Ouest, no 9, , p. 111-127 (DOI 10.3406/rao.1992.985, lire en ligne [sur persee]).
  • [Pirault 2001] Lionel Pirault, Rezé sur les traces de Ratiatum, Nantes, Victor Stanne, , 40 p. (ISBN 2-911330-26-9, ISSN 1159-1722).
  • [Pirault & Huet 2001] Lionel Pirault, Nathalie Huet et Christian Le Boulaire (contrib.), « L'atelier de potier de la Bourderie à Rezé (Loire-Atlantique) et sa production », Revue Archéologique de l'Ouest, no 18, , p. 145-171 (lire en ligne [sur persee]).
  • Armel de Wismes, Nantes et le pays nantais, Nantes, Éditions France-Empire, , 316 p. (ISBN 2-7048-0762-0).

Articles connexes

Liens externes

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