Raid d'Entebbe

Le raid d'Entebbe, aussi connu sous le nom opération Entebbe ou opération Thunderbolt, s'est déroulé dans la nuit du 3 au , à l'aéroport international d'Entebbe en Ouganda. Organisé par Israël, il a pour objectif de libérer les otages d'un avion détourné par un commando composé de membres du Front populaire de libération de la Palestine et des Cellules révolutionnaires. Réussissant à libérer la quasi-intégralité des otages encore retenus, le raid est considéré comme une réussite militaire israélienne.

Opération Entebbe
Opération Thunderbolt
Opération Jonathan
Commandos israéliens du Sayeret Matkal après l'opération.
Informations générales
Date
Lieu Aéroport international d'Entebbe, Ouganda
Issue 102 otages sur 105 secourus
Belligérants
Israël FPLP
Revolutionäre Zellen
Ouganda
Commandants
Yekutiel Adam (en)
Dan Shomron
Benjamin Peled (en)
Yonatan Netanyahou
Wadie Haddad
Idi Amin
Forces en présence
35 commandos du sayeret Matkal, 116 parachutistes et fantassins pour l'appui, ainsi que l'équipage aérien et le personnel de secours7 terroristes
Nombre de soldats ougandais inconnu
Pertes
Soldats israéliens
1 commando tué
5 commandos blessés
Otages
3 otages tués
10 otages blessés
1 otage exécuté après le raid
Terroristes
Tous les 7 tués
Soldats ougandais
20 soldats tués
Nombre de soldats ougandais blessés inconnu
Entre 10 et 25 %[1] de la flotte aérienne ougandaise détruite
Coordonnées 0° 02′ 42″ nord, 32° 26′ 36″ est
Géolocalisation sur la carte : Afrique
Géolocalisation sur la carte : Ouganda

Le raid a été appelé opération Tonnerre par les forces militaires israéliennes l'ayant planifiée et exécutée. Il a été nommé rétroactivement opération Jonathan[2] après la mort du colonel Jonathan Netanyahou[3], le seul soldat israélien tué au cours du raid, frère aîné du futur Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Salué par la population israélienne, il fut en revanche ressenti comme un camouflet par l'Ouganda et son maréchal-président, Idi Amin Dada, qui voulait profiter de la prise d'otages pour regagner la confiance de la communauté internationale.

Prise d'otages

Le , le vol Air France 139, un Airbus A300-B4 immatriculé F-BVGG, venant de Tel Aviv en Israël et transportant 246 passagers (dont une majorité d'Israéliens) et douze membres d'équipage[4], décolle d'Athènes en Grèce pour rejoindre Paris en France. Peu après le décollage à 12 h 30, le vol est détourné par quatre terroristes. Les preneurs d'otages, deux membres du Front populaire de Libération de la Palestine (Fayez Abdul-Rahim Jaber et Jayel Naji al-Arjam) et deux Allemands (Wilfried Böse, bras droit du terroriste Carlos, et Brigitte Kuhlmann) membres des Revolutionäre Zellen prennent le commandement de l'avion et le détournent vers Benghazi en Libye. L'avion reste là sept heures pour se réapprovisionner en carburant ; une femme otage (Patricia Heiman, ressortissante britannico-israélienne) fait croire à l'imminence d'une fausse couche et est relâchée[5]. L'avion redécolle à 21 h 40 pour se poser à 3 h 15 à l'aéroport international d'Entebbe en Ouganda ; Idi Amin Dada, maréchal-président et dictateur du pays, n'est averti (de manière indirecte par l'ambassadeur de France Pierre-Henri Renard) de l'arrivée de l'appareil qu'au moment où l'avion survole déjà Entebbe[6]. L'Ouganda accepte alors de recevoir l'appareil, officiellement « pour raisons humanitaires »[5].

À Entebbe, les quatre preneurs d'otages sont rejoints par trois autres pirates. Le commando semble dirigé par les membres du FPLP, les deux Allemands n'étant apparemment là que pour détourner l'avion et servir ensuite de surveillants[5]. Amin Dada, venu en personne observer la situation, dit s'être vu refuser l'accès à l'avion par le commando mais il convainc les preneurs d'otages de quitter leur appareil pour s'installer dans un local de l'aéroport[6]. Les otages sont alors évacués dans le hall de transit du vieux terminal de l'aéroport international d'Entebbe, escortés par les militaires ougandais. Amin Dada leur fournit vivres, eau et matériel pour s'installer correctement dans le terminal ; il affirme plus tard dans la journée à l'ambassadeur de France qu'il a tenté de neutraliser les terroristes mais que sa manœuvre a échoué[6]. Le commando fait alors son premier communiqué officiel : il demande la libération de 53 prisonniers pro-palestiniens, détenus pour la plupart dans les prisons israéliennes, mais également au Kenya, en France, en Suisse et en RFA[5].

Le , 147 passagers, notamment des femmes, enfants et personnes âgées, sont libérés par leurs ravisseurs, qui fixent un ultimatum : leurs demandes doivent être satisfaites avant le , à 15 heures, sinon ils feront sauter l'avion et les otages restants. Michel Bacos, commandant de bord et l’équipage d’Air France refusent d’être libérés en même temps car leur devoir est de rester avec les passagers[7]. Le délai semblant trop court, l'ultimatum est repoussé dès le lendemain au , à 11 heures ; une seconde vague de passagers est libérée : seul reste l'équipage qui a refusé de partir sans tous les passagers, les porteurs de passeports israéliens, mais également les passagers juifs ou ayant une double nationalité, soit en tout 106 personnes[5].

Négociations

La tour de contrôle en 1994. Les dégâts dus à l'assaut sont encore visibles.

Le gouvernement d'Israël, refusant d'abord de discuter avec les ravisseurs, semble alors se laisser fléchir suite aux deux vagues de libération et aux pressions exercées par les familles des passagers toujours retenus en otage. Le commando nomme comme porte-parole l'ambassadeur de Somalie en Ouganda, Hasni Abdullah Farah, « doyen des ambassadeurs arabes ». Les gouvernements concernés par les revendications terroristes sont représentés par l'ambassadeur de France. Idi Amin Dada joue le rôle de médiateur lors de cette table ronde ; ses bonnes relations avec l'Organisation de libération de la Palestine et ses membres qui s'entraînent en Ouganda permet un dialogue non hostile avec les membres du FPLP[6]. Cet avantage ne compense toutefois pas la méfiance d'Israël envers Amin Dada, qui, après avoir tissé des liens diplomatiques avec l'État hébreu à son arrivée au pouvoir, les a reniés un an après[6]. Le , Israël propose une première libération de prisonniers pro-palestiniens, tout en souhaitant mettre les négociations sous l'égide des Nations unies. Les deux propositions sont refusées par le commando. Le , Israël affirme avoir commencé la libération des prisonniers, mais souhaite que l'aéroport où l'échange se ferait soit en territoire français ; la proposition est à nouveau refusée[5].

Tout en participant à ces négociations, l'État israélien prépare en secret une opération militaire destinée à libérer les otages restants[5]. De leur côté, les terroristes peinent à se mettre d'accord sur ce que leur négociateur doit demander, ce que ce dernier ne manque pas d'évoquer lors des échanges avec les autres parties[6]. Les ravisseurs sont toutefois résolus à tout, les Allemands du commando allant jusqu'à menacer de faire exploser l'aéroport. À l'issue de l'opération, il apparaît que les preneurs d'otages n'ont en fait pas d'explosifs, contrairement à leurs déclarations[6].

Opération de sauvetage

Plusieurs otages libérés ont pu être interrogés par le Mossad après avoir été récupérés ; le terminal désaffecté dans lequel sont établis les preneurs d'otages et leurs victimes est l'œuvre d'une société israélienne, qui fournit les plans à Tsahal[5]. Durant la préparation de l'opération, une réplique partielle de l'aéroport est construite[8]. Grâce à ces informations, l'État hébreu tente une opération qui implique un voyage de 4 000 kilomètres pour ses forces[5].

L'opération est déclenchée le , en fin d'après-midi. Quatre avions de transport Hercules C-130 de l'armée de l'air israélienne décollent de la base de Charm el-Cheikh, alors sous contrôle israélien. À bord du premier se trouvent 35 commandos du sayeret Matkal, dont leur chef, Yonatan Netanyahou, qui doivent prendre d'assaut le vieux terminal et libérer les otages. De plus, les appareils transportent aussi une centaine de parachutistes et de fantassins de la brigade Golani et quatre blindés légers BTR-40[9] qui doivent bloquer toute réaction de l'armée ougandaise et assurer la sécurité des Hercules au sol[10]. Volant à basse altitude, les appareils suivent la trajectoire d'un vol d'El-Al reliant Nairobi et Tel Aviv ; arrivés au lac Victoria, l'appareil transportant le commando prend de l'avance pour se poser plus discrètement[5].

L'appareil de Netanyahou atterrit à 23 heures à l'aéroport d'Entebbe, sans être repéré par le contrôle aérien ougandais. Il débarque trois véhicules : deux Land Rover et une Mercedes noire, ressemblant aux voitures utilisées habituellement par les officiels ougandais[11].

Sur la route d'accès au terminal, deux soldats ougandais tentent d'arrêter ce convoi et les premiers coups de feu sont tirés. Les Israéliens continuent jusqu'au pied de la tour de contrôle adjacente au terminal où ils débarquent de leurs véhicules et donnent l'assaut au terminal. C'est dans les derniers mètres avant d'entrer dans le bâtiment que le commandant de l'unité, Yonatan Netanyahou, est abattu, apparemment par un preneur d'otages tirant de l'intérieur du terminal. Les autres commandos investissent le terminal par plusieurs entrées. Dans le hall principal où se trouvent les otages, ils abattent les quatre preneurs d'otages présents et, par erreur, deux otages qui se lèvent malgré les ordres de rester couchés donnés au porte-voix. Une troisième passagère a aussi été tuée, mais par des armes des terroristes. Trois minutes après l'atterrissage du premier avion, les otages du terminal sont en sécurité. De son côté, un autre groupe de commandos attaque la salle d'attente VIP et y abat les trois derniers preneurs d'otages qui s'y trouvaient. Lors de l'investissement du reste du terminal, plusieurs soldats ougandais sont également tués par les Israéliens[12].

Les C-130 suivants se posent à leur tour, débarquant troupes et véhicules qui bloquent la route venant de la ville d'Entebbe et la base aérienne adjacente où huit MiG stationnés seront mis hors de combat. Les alentours du terminal sont alors sécurisés, à l'exception de tirs sporadiques provenant de la tour de contrôle. De son côté, le nouveau terminal est sécurisé par des parachutistes  l'un d'entre eux est blessé au cou par un policier ougandais et restera paralysé. Les otages sont rassemblés et embarqués dans les avions, sans avoir pu être exactement comptés. Les trois premiers C-130 se rassemblent devant le nouveau terminal pour être ravitaillés en carburant, mais peu après ils sont prévenus que le Kenya les a autorisé à se ravitailler à Nairobi. Les forces israéliennes embarquent dans les avions, dont le dernier décolle à minuit quarante, une heure quarante après le premier atterrissage[13].

Au total, sept preneurs d'otages sont tués, ainsi que trois otages et un officier israélien (Jonathan Netanyahou). Quant à l'armée ougandaise, elle perd apparemment vingt hommes, même si Amin Dada en évoque « une centaine » ; de plus, plusieurs appareils de combat ougandais sont mis hors de combat. Le ministre ougandais des Affaires étrangères parle de onze avions détruits, tandis que l'ambassadeur de France précise « trois ou quatre MiG-17 […] sérieusement endommagés, mais non détruits ». Les appareils cités sont quatre MiG-17 et apparemment sept MiG-21[14] (ce qui aurait représenté un quart de l'aviation ougandaise[15]).

Une des otages n'est plus présente dans l'aéroport lors du raid, et ne peut donc être secourue. Il s'agit de Dora Bloch (en), Anglo-Israélienne de 74 ans, à l'hôpital de Kampala, admise à la suite d'un grave malaise. Elle est tuée au lendemain du raid par des soldats ougandais, sans qu'aucune nouvelle d'elle ne puisse filtrer hors de l'Ouganda avant la chute d'Amin Dada[5]. En , Henry Kyemba, alors ministre ougandais de la Santé, a raconté à la commission ougandaise des droits de l'homme que Dora Bloch a été traînée de force hors de l'hôpital et assassinée par deux officiers de l'armée suivant les ordres d'Amin Dada[5]. Ses restes furent retrouvés en 1979 à la suite de la guerre entre la Tanzanie et l'Ouganda qui précipita la chute du dictateur[16],[17].

La mort des trois otages durant l'opération n'est pas non plus éclaircie : deux des trois (Jean-Jacques Mimouni, Pasco Cohen et Ida Borochovitch) sont morts sans doute tués par les soldats israéliens (la mort de Mimouni est d'abord présentée à ses parents comme « une crise d'asthme », alors que son corps est criblé de balles), tandis que Borochovitch est apparemment tuée par un terroriste. Tsahal ne reconnaît pas sa responsabilité dans ces morts[5].

Réactions

Si en Israël, les réjouissances sont de mise, Idi Amin Dada est furieux. Il se présente, lui et son pays, comme victime d'Israël ; toujours en possession de l'Airbus d'Air France, il réclame une compensation au gouvernement français pour le lui rendre[5]. Le , l'Ouganda, soutenu par l'Organisation de l'unité africaine[18], convoque une session du Conseil de sécurité de l'ONU, afin d'obtenir une condamnation du raid israélien pour violation de sa souveraineté nationale. Israël défend sa position en assurant que les terroristes étaient attendus par les Ougandais, et que cette connivence justifie l'action militaire, initiative prise sans l'aide d'aucun autre pays[5]. Le FPLP affirme que le raid a obtenu au contraire l'aide du Kenya et de l'Allemagne  ce que les archives diplomatiques confirment partiellement[5]. L'Allemagne a en outre envoyé auprès d'Amin Dada le chef de sa brigade antiterroriste, créée après la prise d'otages de Munich de 1972[6] ; Israël a également sollicité l'aide du Royaume-Uni, dont l'ambassadeur se trouve à l'aéroport durant le raid[6]. Bien que les débats durent plusieurs jours, le Conseil de sécurité refuse de passer une résolution dans ce sens[19], estimant qu'Israël n'a pas agi dans le but de nuire à l'Ouganda, mais pour libérer ses ressortissants des mains des terroristes. À l'issue de cette décision, l'Airbus est rendu à la France sans compensation apparente[5].

À l'adresse du conseil de sécurité, l'ambassadeur d'Israël auprès des Nations unies, Chaim Herzog déclare :

« Nous avons un message simple au Conseil : nous sommes fiers de ce que nous avons fait, parce que cela démontre au monde entier que pour un petit pays, Israël en la circonstance, avec lequel les membres du Conseil de sécurité sont maintenant tous familiers, la dignité, la vie humaine et la liberté constituent les valeurs les plus élevées. Nous sommes fiers, non seulement parce que nous avons sauvé la vie d'une centaine de personnes innocentes — hommes, femmes et enfants — mais aussi parce que la signification de notre acte signifie la liberté humaine. »

 Chaim Herzog, Heroes of Israel, p. 284.

La plupart des pays occidentaux saluent la prouesse militaire de l'État hébreu[5]. Quant à Amin Dada, si la plupart des médias occidentaux le soupçonnent de complicité envers les terroristes (à tort, selon les archives diplomatiques), ses actions en faveur des deux vagues de libération des otages lui valent les remerciements de Valéry Giscard d'Estaing, président de la République française[5]. Selon l’ambassadeur Pierre-Henri Renard, ce serait en effet le gouvernement français qui aurait pressé Amin Dada, proche des pays occidentaux, d'accepter de recevoir l'avion détourné pour éviter que les pirates de l'air ne cherchent refuge auprès d'un pays plus distant sur le plan diplomatique[6].

Commémoration

Le quarantième anniversaire de l'opération Tonnerre est marqué par une cérémonie sur les lieux mêmes de l'opération, en présence du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et du président ougandais Yoweri Museveni[20].

Films

L'événement a été le sujet de plusieurs films.

Il en est également question dans Le Dernier Roi d'Écosse de Kevin Macdonald, qui présente le héros fuyant à l'occasion de la libération d'une partie des otages.

Le raid d'Entebbe est également raconté dans un épisode de Situation de Crise, une émission de National Geographic Channel.

Notes et références

  1. (en) Michael Brzoska et Frederic S. Pearson, Arms and Warfare : Escalation, De-escalation, and Negotiation, Univ of South Carolina Press, , 316 p. (ISBN 978-0-87249-982-9, lire en ligne), p. 203.
  2. (en) « Timeline of Events - Half a Century of Independence 1948-1998 », sur Ministère des Affaires étrangères, (consulté le ) : « The action is named Operation Jonathan, after Jonathan Netanyahu, an officer killed during the action. ».
  3. « Ce jour-là : dans la nuit du 3 au 4 juillet 1976 un commando israélien frappe l'aéroport d'Entebbe en Ouganda - jeuneafrique.com », (consulté le ).
  4. (en) Herbert Druks, The uncertain alliance : the U.S. and Israel from Kennedy to the peace process, Westport (Conn.), Greenwood Publishing Group, coll. « Contributions to the study of world history », , 294 p. (ISBN 0-313-31424-1, lire en ligne), p. 156.
  5. Marc Ouahnon, « Quarante ans après la prise d'otages d'Entebbe, les révélations des archives diplomatiques », Le Monde, (lire en ligne).
  6. Michel Arseneault, « 40 ans après le raid israélien d’Entebbe, en Ouganda : merci Idi Amin Dada ? », Radio France International, (lire en ligne, consulté le ).
  7. https://www.lemonde.fr/
  8. McRaven 1993, p. 533.
  9. Une photo figure sur (en) Ronen Bergman et Lior Ben-Ami, « Operation Entebbe as told by the commandos: The fight outside », sur ynetnews.com, (consulté le ). Ces blindés sont des véhicules égyptiens ou syriens capturés pendant les conflits israélo-arabes et remis en service dans l'armée israélienne. McRaven 1993, p. 523, 572 les appelle Buffalo.
  10. McRaven 1993, p. 524, 545.
  11. McRaven 1993, p. 547.
  12. McRaven 1993, p. 547-557.
  13. McRaven 1993, p. 557-562.
  14. (en) Nigeria : bulletin on foreign affairs, vol. 6, Nigerian Institute of International Affairs, (présentation en ligne), p. 2.
  15. (en) Hans Kundnani, Utopia or Auschwitz? : Germany's 1968 generation and the Holocaust, Columbia University Press, , 374 p. (ISBN 978-0-231-70137-2 et 0-231-70137-3, lire en ligne), p. 134.
  16. (en) « 1976 : British grandmother missing in Uganda » [archive du ], BBC News (consulté le ).
  17. « Fallout over raid on Entebbe » [archive du ], The EastAfrican, (consulté le ).
  18. Dont il est alors le président (en) en exercice.
  19. .
  20. Raphael Ahren, « Netanyahu : l’opération Entebbe a prouvé que les juifs n’étaient plus impuissants », sur The Times of israel, .

Voir aussi

Sources et bibliographie

  • (en) Yeshayahu Ben Porat, Eitan Haber et Zeev Schiff (trad. de l'anglais), Entebbe, Paris, Hachette, , 416 p. (ISBN 2-01-003914-9, présentation en ligne).
  • (en) William Stevenson et Uri Dan (trad. de l'anglais), 90 minutes à Entebbe : Tonnerre israélien sur l'Ouganda, Montréal/Paris, Alain Stanké, , 280 p., 15 cm × 23 cm, broché (ISBN 0-88566-042-0, présentation en ligne).
  • (en) William H. McRaven, The Theory of Special Operations (mémoire de Master), Monterey, Californie, Naval Postgraduate School, , 604 p. (lire en ligne [PDF]), chap. IX (« Operation Jonathan: The Israeli raid on Entebbe, Uganda – 4 July 1976 »)
  • « Aventures dans le ciel : coup d'éclat à Entebbe », Aviasport, no 557, .
  • « L'opération d'Entebbe », Avions & pilotes : l'aviation racontée par les pilotes d'aujourd'hui, no 8, .
  • Le Livre Entebbe, les secrets du raid israélien (1976), livre de Gérard de Villiers retraçant l'épisode de cette prise d'otages et du raid. Le livre raconte cette histoire à travers les yeux d'un terroriste, de plusieurs otages et de l'état-major israélien.
  • Otages a Kampala, Presses de la cité, 1976 récit par Claude Moufflet, otage français libéré dans le dernier groupe quelques jours avant l'assaut (les témoignages des derniers français non juifs qui furent libérés par l'armée israélienne sont également présents).

Articles connexes

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