Régiment de Reinach

Le régiment de Reinach est un régiment d’infanterie suisse du Royaume de France créé en 1758, devenu sous la Révolution le 100e régiment d'infanterie de ligne.

Régiment de Reinach

Drapeau d’Ordonnance du régiment de Reinach

Création 1758
Dissolution 1791
Licencié en 1792
Pays Suisse
Allégeance Royaume de France
Branche Infanterie
Type Régiment
Rôle Infanterie de ligne
Fait partie de 100e régiment d'infanterie
Ancienne dénomination Régiment d'Eptingen
Régiment de Schonau
Guerres Guerre de Sept Ans
Guerres d'indépendance corse
Batailles Bataille de Corbach
Bataille de Birkfeld
Bataille de Grebenstein
Combat de Barbaggio
Combat de Patrimonio

Colonels et mestres de camp

Création et différentes dénominations

Historique des garnisons, combats et batailles

Régiment d'Eptingen (1758-1783)

Ce corps, le dernier des régiments suisses, a été levé par ordonnance du . Le roi, dans le préambule de cette ordonnance, agrée l'offre qui lui est faite par Guillaume, baron de Reinck-Baldestein, prince-évêque de Bâle, de lever pour le service du roi de France, dans les pays de la souveraineté de l'évêque, un régiment de 12 compagnies, sous le commandement du baron d'Eptingen, grand-maréchal héréditaire de l'évêché de Bâle.

Guerre de Sept Ans

Le régiment d'Eptingen, qui s’était assemblé à Strasbourg, quitte cette place en 1759, et, dans le cadre de la guerre de Sept Ans, rejoint l’armée d’Allemagne avec laquelle il se trouve en 1760 aux batailles de Corbach et de Birkfeld et s'illustre à Grebenstein le

Période de paix

À la cessation des hostilités, le régiment d'Eptingen revient à Strasbourg, d’où il va à Neufbrisach en mai 1763, à Lille en novembre 1764, à Landrecies et Avesnes en octobre 1765, à Mézières en novembre 1766, au camp de Compiègne en juillet 1767, à Besançon après la levée du camp, et en juin 1768, à Toulon, où il s’embarque aussitôt pour la Corse.

Guerres d'indépendance corse

Engagé dans la guerre d'indépendance corse le régiment se distingue, le , aux combats de Barbaggio et de Patrimonio, et il revient peu de jours après à Toulon[3],[4].

Période de paix

En novembre 1769 il se rend à Wissembourg et Lauterbourg. Il passe ensuite à Phalsbourg en septembre 1772, à Bitche en septembre 1773, à Mézières en mai 1774, à Neufbrisach en octobre 1775, à Wissembourg et Fort-Louis en octobre 1777, à Rochefort en juin 1780, à l'île de Ré en octobre 1780, à La Rochelle en septembre 1781, où il prit en 1783 le nom de régiment de Schonau.

Régiment de Schonau (1783-1786)

Période de paix

Le régiment de Schonau prend alors garnison à Phalsbourg en décembre 1783, à Strasbourg en octobre 1785.

Régiment de Reinach (1786-1791)

Période de paix

Devenu régiment de Reinach, le régiment se trouve au Fort-Louis en octobre 1786, à Strasbourg en juin 1787, à Wissembourg et Fort-Louis en octobre 1787, à Landrecies en avril 1788, à Givet en juin 1788, et à Maubeuge en avril 1789. Il fut appelé 3 mois plus tard à Saint-Denis.

Révolution Française

L'ordonnance du 1er janvier 1791 fait disparaître les diverses dénominations, et les corps d'infanterie ne sont désormais plus désignés que par le numéro du rang qu'ils occupaient entre eux. Ainsi, 101 régiments sont renommés. Les régiments sont toutefois largement désignés avec le terme ci-devant, comme 100e régiment d'infanterie ci-devant Reinach.

Après les évènements de Paris en 1791, il retourna à Maubeuge et eut quelques démêlés avec le régiment d'Orléans, qui partageait avec lui la garnison de Maubeuge.
La même année, le 100e régiment d'infanterie ci-devant Reinach, fut accusé d'avoir failli commencer les hostilités avec l'Autriche sans déclaration de guerre. Il était alors en garnison à Maubeuge.
Des soldats du régiment rencontrèrent, sur la route de Mons, des recruteurs autrichiens qui tentèrent de les débaucher. Les hommes du régiment de Reinach refusèrent et il y eut un échange de quelques coup de fusils. Les soldats suisses furent accusés d'avoir tirés les premiers, et le régiment de Reinach fut envoyé en garnison à Arras.

Le 100e régiment d'infanterie de ligne est licencié le .

Notes et références

Annexes

Lien externe

  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail du royaume de France
  • Portail de la Suisse
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.