Référendum du 28 septembre 1958 en Oubangui-Chari
Le référendum du demande aux électeurs de ratifier le projet de Constitution qui doit poser les fondements de la Cinquième République française. Dans son discours du à Brazzaville, de Gaulle propose "au suffrage de tous les citoyens des territoires d'Afrique et des citoyens de métropole" de former une Communauté, dans laquelle chacun des États membres accédera à l'autonomie, avec un pouvoir exécutif et législatif. La défense, la politique étrangère, la politique économique et financière, le contrôle de la justice relèveront de l'exécutif de la Communauté[1].
En Oubangui-Chari, comme dans toutes les colonies de l’Union française, le référendum vise à la création de la Communauté française. La colonie intègre la communauté en votant oui, ou devient indépendante en cas de rejet.
Résultats
La constitution fut approuvée par 98,77 % des suffrages exprimés[2]. La République centrafricaine adhère à la communauté le .
Référendum du en Oubangui-Chari | ||
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Électeurs inscrits | 625 663 | |
Abstentions | 128 988 | 20,62 % |
Votants | 496 675 | |
Blancs et nuls | 3 553 | |
Suffrages exprimés | 493 122 | |
Oui | 487 033 | 98,77 % |
Non | 6 089 | 1,23 % |
Références
- Jeune Afrique, En 1958, de Gaulle engageait le début de la décolonisation, 24 août 2010
- Université de Perpignan, Digithèque de matériaux juridiques et politiques
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