Oubangui-Chari

L’Oubangui-Chari est un territoire français en Afrique centrale entre 1903 et 1958. Colonie, puis territoire d'outre-mer de la République française en 1947, il devient, sous le nom de République centrafricaine (RCA), un État membre de la Communauté française en 1958, avant d'accéder à l’indépendance le .

Oubangui-Chari

1903–1958


Drapeau de la France

Armoiries
Oubangui-Chari en 1910. Le territoire ne correspond qu’à la partie sud-est de l’actuelle République centrafricaine.
Informations générales
Statut Colonie (1906-1947)
Territoire d'outre-mer (1947-1958)
Capitale Bangui
Langue(s) Français
Superficie
Superficie 700 000 km2
Histoire et événements
Décret de création du poste de Bangui
Création du Territoire de l'Oubangui-Chari
Proclamation de la République centrafricaine

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Histoire

Les rapides de Bangui, 1913

Histoire précoloniale

L'histoire de l'Oubangui-Chari a été marqué par les grandes tendances qui ont pesé sur la Démographie de l'Afrique.

Les premiers empires et royaumes

Sur les ruines de l'Empire du Mali et du Royaume de Bornoude, parmi les plus puissants et importants du Moyen Âge[1], vont à partir du XVe siècle proliférer de nombreux petits États esclavagistes dit "du Nil" parmi lesquels Kordofan et la ville de Khartoum, au Soudan, et Zanzibar sur la côte[1], convergeant en pays centrafricain dans une course à la recherche des esclaves et de l’ivoire[1].

Au XVIe siècle sont cependant apparus les premiers royaumes reliés par les fleuves Congo, Oubangui et Sangha, le Royaume de Gaoga, du Soudan central jusqu’au territoire centrafricain et le Royaume d’Anzica, s'étalant du Congo jusqu'aux limites du royaume de Gaoga au nord[1]. Tous deux ont disparu pour des raisons inconnues,  les historiens considérant la traite négrière comme l'hypothèse la plus sûre[2],[1].    

Par la suite sont nées les royaumes du bassin du Tchad: Kanem et Bornou, après une fusion forment le Kanem Bornou[1]. Ceux du Ouaddaï et du Baguirmi s’étendent depuis le lac Tchad jusqu’au Nord de la Centrafrique[1]. Les populations de ces royaumes, d’origine nubienne fournissent les victimes de la traite négrière orientale et du commerce transsaharien grâce à leur interaction au nord du territoire centrafricain, débouchant sur une forme de colonisation, avec la naissance des sultanat de Senoussi au nord-est, de Bangassou, de Rafaï et de Zémio au sud-est[1].

Le rôle de la traite atlantique

Le contact avec le monde arabo-musulman, qui introduisent les armes à feu et le commerce formel a vidé assez vite toutes les régions du Nord-est et du Sud-est de leurs populations et entraîné la prolifération des espèces sauvages, tout en modifiant les pratiques traditionnelles de chasse. L’impact de la traite frappe cependant la région plus tardivement que beaucoup d’autres du continent, à partir de 1750.

Les travaux de Pierre Kalck, docteur en histoire, après une thèse obtenue en 1970 sur l'Oubangui-Chari et la République centrafricaine[3], avoir été administrateur colonial, ont par ailleurs très tôt établi que la traite atlantique atteignait aussi le territoire centrafricain, à travers tout le continent, les esclaves vendus aux Antilles ne pouvant provenir uniquement des régions littorales[4].

Les Bobangui ont participé à la traite atlantique au 18e siècle en transportant les captifs sur leurs pirogues [5]. Ils vont donner leur nom à un village du sud-ouest de la République centrafricaine, où vont naitre Barthélémy Boganda et Jean-Bedel Bokassa, futur officier de l'armée française en Indochine, et cousin de David Dacko, président de la République centrafricaine en 1960 et premier des "empereurs centrafricains".

Les Ngbaka, une population d'Afrique centrale est obligée de fuir la traite atlantique, au début du XIXe siècle, en quittant les rives de l'Oubangui pour revenir s'installer dans les forêts de leurs ancêtres, qui permettent de se dissimuler. Mais ils y trouvent un autre peuple qui s'y est depuis installé, les Bouaka Bandjo entre les villes de Bangui et Mbaïki. Le peuple est obligé de se scinder entre Mandja Mbaka, qui ont fusionné avec le Mandja et doivent émigrer vers l'est, dans la région de Damara, d'autres se confondent, le long du fleuve avec les Bobangui et une troisième partie forme le groupe qui se fixe sur l'emplacement de la future ville de Bangui dont la croissance n'aura lieu qu'au XXe siècle, avec seulement 200 habitants en 1900. Ils pratiquaient la culture sur brûlis, la chasse et la pêche, précédées d'un sacrifice aux ancêtres[6] et s'abritent derrière des fortifications[6].

Les Bouaka Bandjo auront eux des relations très conflictuelles avec le colonisateur français qui va raser leurs villages[5]. L'arrivée de la colonisation française assure une certaine sécurité aux commerçants islamisés[5]. Après 1800, Ngoura, le leader des Kogobili, fonde la nation Zandé[5], à l'origine des chasseurs, devenu essentiellement guerrière puis agricultrice[5], et résiste aux razzias des arabes de la confrérie du Madhisme[5]. La nation Zandé, dont le nom « Azandé » signifie « le peuple qui possède beaucoup de terre », est une association de peuples fondée autour du clan des Kogabili,venus du Soudan nilotique, qui vont imposer leur langage et leurs cultures aux autres, en République démocratique du Congo, sur le Haut Congo, dans l'ouest du Soudan du Sud autour des rives de l'Uelé, ainsi qu'en République centrafricaine[5].

L’ivoire et les cornes des rhinocéros furent les principaux produits d’échange dès les débuts de la traite atlantique le long des côtes d’Afrique centrale[1]. Après les Portugais, les Allemands et les Hollandais en augmentent l’importation[1]. Ndélé fut un important centre esclavagiste dépendant du sultan du Baguirmi. Un peu plus tard, plus au sud, les riverains de l’Oubangui deviennent piroguiers et intermédiaires pour les trafiquants d’esclaves alors qu’à l’est, entre Mbomou et Uélé, des petits États aristocratiques de langue Zandé (ou Nzakara au nord de l’Oubangui) combattent les trafiquants mais alimentent également pour leur propre compte les trafics d’esclaves à destination des occidentaux ou des pays arabes par le Bahr el Ghazal. Ce dernier trafic, spécialement important dans la seconde moitié du XIXe siècle est d’autant plus dévastateur que les trafiquants jallaba financés depuis Khartoum étaient équipés d’armes à feu.

Dotées d’un faible niveau d'immunité contre les grandes épidémies car autarciques les populations résistent mal à la variole et la rougeole. En parallèle, syphilis et gonococcies provoquent l’apparition fréquente de stérilité chez les individus infectés. Il résulte un dépeuplement massif du tiers voire de la moitié orientale du territoire centrafricain[7], auquel s’ajoutent des migrations intérieures de sauvegarde qui contribuent à semer un peu plus le chaos[7]. La comparaison avec les études de Jean Noël Biraben, directeur de recherche à l'INED, Institut national d'études démographiques en charge des l'histoire des maladies a permis aux historiens de faire un parallèle avec la baisse de la population de l'Amérique latine, selon lui passée de 39 millions en 1500 à 10 millions en 1600 et 1700, en un seul siècle, suivie d'un autre siècle de stagnation[4]. La chute démographique en Afrique a été étalée sur trois siècles, avec une accélération brutale dans le dernier tiers du XVIIIe siècle, par un processus plus lent et différent[4]. Les recherches dans plusieurs régions (Tchad, Soudan nilotique, Gabon, Congo, République Centrafricaine...) ont indiqué qu'entre 1860 et 1930, l'Afrique noire a perdu le tiers ou plus de sa population, qui aurait été approximativement de 200 millions en 1860[4].

Les razzias des arabes munis d'armes à feu

Les arabes pillant les richesses et la possession des armes à feu « conférant une supériorité militaire » aux guerriers de la traite négrière orientale, parmi lesquels les aventuriers Ziber, Rabah, Tippo-tip[1], qui cherchent à créer leurs propres états[1], « le pays est saigné à blanc et ruiné » avant que n'arrivent les Européens du sud pour la colonisation, ce qui génère avec les arabes « d’âpres rivalités ».

Les populations de la forêt, y compris les Pygmées, sont victimes des négriers, un peu moins que les autres, la forêt offrant un rempart[1] et les mouches tsé-tsé écourtant le séjour des razzieurs[1]. Les riverains des fleuves, qui vivent du poisson, doivent la fuir dans les îles de l’Oubangui ou par le courtage pour le compte des négriers[1]. L'esclavage, répondant jusque là à des cas précis (prisonniers, dettes) change d'échelle et acquiert un rôle dans l'économie [1].

Après de « grandes incursions esclavagistes organisées », sous forme de brefs aller-retours[1], les chefs de la traite négrière orientale passent à l'occupation d'une partie des terres en Centrafrique vers le milieu du XVIIe siècle[1]. Des colporteurs arabisés parcourent la Centrafrique à la recherche du fer du pays sara, banda, yakoma, du cuivre du Dar Fertit, de l’ébène des galeries forestières, du café de l’est de Centrafrique et de l’ivoire[1], ensuite échangé entre le Tchad, le Nil et le Mbomou[1].

Dans les années 1860, la traite négrière orientale va reprendre de l’ampleur à partir de Zanzibar, Khartoum et le Tchad pour approvisionner le monde arabe en main d’œuvre agricole ou domestiques, ou en soldats. Pour s'approvisionner en ivoire, les Arabes se lancent à l’intérieur du continent et en profitent pour acheter les futurs esclaves de leurs plantations de clous des girofles[1]. Les régions environnantes (Lac Tanganyika, Lualaba), ne suffisant plus, les Arabes sont allés jusqu’en Afrique centrale dans les premières décennies du XIXe siècle[1]. La confrérie religieuse du mahdisme émerge, très active dans les razzias dans l’est de la Centrafrique[1].

À l’ouest les Peulhs d'Ousman Dan Fodio imposent à une partie du Cameroun, par les armes, un islam intégristes et crééent les « Lamidots » : « celui de Ngaoundéré mène d’intenses activités religieuses et esclavagistes dans l’ouest du pays »[1]. En Libye, Mohammed bin Ali Al-Sanoussi, né entre 1780 et 1790, fonde une confrérie qui porte son nom, la Senoussiya, dont l’influence s’étend en 1880 de l’Égypte à l’Algérie et dont la richesse est tirée de la traite.

Histoire coloniale

La colonisation de l'Oubangui a commencé avec l'établissement de l'avant-poste Bangui en 1889, sur la rive droite française de l'Oubangui, face au poste belge de Zongo sur la rive gauche. Le territoire appelé Oubangui-Chari en 1904 est formé de la réunion de la région du Haut-Chari et des territoires du Haut-Oubangui. Le territoire est contesté par le Sultan d’Égypte. Après la défaite des forces égyptiennes, la France établit une administration coloniale dans ce territoire en 1903. En 1898, la mission militaire du commandant Marchand tente d'incorporer l'actuel Sud-Soudan au territoire de l'Oubangui-Chari, mais la mission se heurte aux forces de l'armée britannique de Kitchener, à Fachoda, donnant lieu à la crise de Fachoda.

Le « Territoire de l’Oubangui-Chari » est créé par le décret du , portant organisation du Congo français et dépendances[8]. Des noms de deux importants cours d'eau du territoire : l'Oubangui, affluent du fleuve Congo et le Chari, tributaire principal du lac Tchad. Le « Territoire de l'Oubangui-Chari » est administré, par délégation du commissaire général au « Congo français et dépendances », par un administrateur civil portant le titre de « délégué permanent » et résident à Bangui.

Le décret du , portant réorganisation des possessions du Congo français et dépendances[9], unit le « Territoire de l'Oubangui-Chari » au « Territoire militaire du Tchad » et les érige en « Colonie de l’Oubangui-Chari-Tchad, » dont le chef-lieu est Fort-de-Possel. Le , un décret transfère le chef-lieu à Bangui.

En Centrafrique, les colonisateurs français ont après les étapes des la pacification du territoire imposé un régime de colonie d’exploitation confié à des compagnies concessionnaires qui introduisent le portage et l’exploitation caoutchoutière[1].

En 1910, il devient l’un des territoires de la fédération de l’Afrique-Équatoriale française (AEF), avec le Tchad, le Moyen-Congo et le Gabon, tout d’abord en tant que territoire unifié sous le nom « Oubangui-Chari-Tchad », puis en tant que colonie autonome en 1915. L'hévéa de Centrafrique contribue à un krach mondial en 1921, qui est l'événement le plus important de l'histoire de la culture de l'hévéa. Le cotonnier est ensuite implanté à partir de 1918 en Oubangui par Auguste Lamblin[10], pour « porter secours aux villages » après les « ravages économiques et humains causés par la cueillette forcée du caoutchouc et la terrible corvée du portage »[10]. À cette fin, Auguste Lamblin développe en seulement deux ans le réseau routier: en 1920, la colonie compte 4 000 km de routes[11]. Au cours de la seule Première Guerre mondiale, la production mondiale avait doublé pour atteindre 221 000 tonnes en 1918, de nombreux hévéas plantés dans les années 1910 étant arrivés à maturité[12]. En 1923, confronté au marasme[1], le colonisateur décidera, en Oubangui, de mettre fin aux activités de ces compagnies concessionnaires de l'hévéa pour se lancer dans la création des premières entreprises d’exploitation forestière et éco-touristisme[1].

Subdivisions

En 1924, la colonie est divisée en 11 circonscriptions et 24 subdivisions. Ce découpage n'a jamais été fixe et fait l'objet d'un nombre considérable de rectifications. À la suite de la réforme Renard[13], la région de l'Oubangui-Chari est divisée en 6 départements, la région du Tchad en 4 départements entre 1935 et 1937.

En 1935, la région de l'Oubangui-Chari compte 6 départements, dont deux s'étendent sur le sud-ouest de l'actuel Tchad.

DépartementChef-lieuSubdivisions et Postes de Contrôle Administratif
1Haute-Sangha-M'pokoBanguiBerbérati, Boali, Boda, Carnot, Damara, Mbaïki, Ngotto
2Oubangui-OuakaBambariAlindao, Dékoa, Fort-Sibut, Fort-Crampel, Les Mouroubas, Grimari, Mobaye, Ippy
3MbomouBangassouBirao, Bria, Ouadda, Yalinga, Bakouma, Foroumbala, Ouango, Rafaï, Zémio, Djemah
4Ouham-PendéBozoumBaboua, Baïbokoum, Batangafo, Bocaranga, Bouar, Bouca, Paoua
5LogoneMoundouBongor, Doba, Laï, Kélo, Léré, Flanga
6Chari-BangoranFort-ArchambaultKoumra, Moïssala, Ndélé

Notes et références

  1. "L'exploitation et la protection des ressources forestières en République centrafricaine de la période précoloniale à nos jours" par Benoît TCHAKOSSA, Université de Nantes, Avril 2012.
  2. Pierre Kalck, Histoire centrafricaine, p. 228
  3. KALCK (P), Histoire de la République Centrafricaine, Thèse Paris Sorbonne, 1970,1777 pages
  4. "Essai d'évaluation de la population de l'Afrique Noire aux XVe et XVIe siècles", par Louise-Marie Diop-Maes, dans la revue Population en 1985  
  5. "Sur les pistes de l'Oubangui-Chari au Tchad, 1890-1930: le drame du portage en Afrique centrale" par Pierre Mollion en 1992
  6. Jacques Kerchache, Jean-Louis Paudrat, Lucien Stéphan et Françoise Stoullig-Marin, « Ngbaka, Ngbandi et Ngombe », in L'Art africain, Citadelles & Mazenod, Paris, 2008 (édition revue et augmentée), p. 547-548
  7. (en) Curtin P, African History, Londres, Longman,
  8. Décret du , portant organisation du Congo français et dépendances, publié au Journal officiel de la République française du  : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5492365f/f35.image
  9. Décret du , portant réorganisation des possessions du Congo français et dépendances, publié au Journal officiel de la République française du  : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5492906n/f45.image
  10. "Les cultures d'exportation de la République Centrafricaine", par Jean-Bernard Suchel, dans la revue Géocarrefour en 1967
  11. Pierre Pigeon, Les activités informelles en République centrafricaine, Paris, Montréal, L'Harmattan, , 164 p. (ISBN 978-2-7384-7032-4), p. 30
  12. Annie Moulin, Guerre et industrie: Clermont-Ferrand, 1912-1922 : la victoire du pneu, vol. 2
  13. Décrets du 5 juin et 30 août 1934, Journal Officiel du 15 octobre 1934 p. 802

Voir aussi

Vue de Bangui en 1912
Route reliant Bangui à Batangafo (1924)

Bibliographie

  • Toussaint-Eugène Agoumara, Guerres et politique coloniale : le cas de l'Oubangui-Chari (1870-1956), Université Toulouse 2, 1998, 796 p. (thèse de doctorat d'Histoire)
  • Maurice Amaye, Les Missions catholiques et la formation de l'élite administrative et politique de l'Oubangui-Chari de 1920 à 1958, Université d'Aix-en-Provence, 1985, 2 vol., 876 p. (thèse de 3e cycle d'Histoire des pays d'outre-mer)
  • Jean-Joël Brégeon, Un rêve d'Afrique : administrateurs en Oubangui-Chari : la Cendrillon de l'Empire, Denoël, Paris, 1998, 327 p. (ISBN 2-207-24724-4)
  • Félix Éboué, Les peuples de l'Oubangui-Chari. Essai d'ethnographie, de linguistique et d'économie sociale, Comité de l'Afrique française, Paris, 1933, 104 p.
  • Maurice Guimendego, Les populations du Centre-Est de l'Oubangui-Chari (actuelle Centrafrique) face à l'implantation coloniale française, 1900-1945 : contribution à l'étude des résistances anticoloniales, École des hautes études en sciences sociales, Paris, 1999, 2 vol. (thèse de doctorat d'Histoire)
  • Emmanuel Kouroussou Gaoukane, La Justice indigène en Oubangui-Chari (1910-1940), Université d'Aix-en-Provence, 1985, 386 p. (thèse de 3e cycle d'Histoire des pays d'outre-mer)
  • Claude Liauzu (dir.), « Oubangui-Chari (Centrafrique) », in Dictionnaire de la colonisation française, Larousse, Paris, 2007, p. 513-514 (ISBN 978-2-03-583343-3)
  • Pierre Mollion, Sur les pistes de l'Oubangui-Chari au Tchad : 1890-1930 : le drame du portage en Afrique centrale, L'Harmattan, Paris, 1992, 272 p. (ISBN 2-7384-0785-4)
  • Apollinaire Oratchi, L'Organisation postale et la radiodiffusion en Oubangui-Chari et Tchad de 1889 à 1970, Université Aix-Marseille 1, 1986, 471 p. (thèse de 3e cycle d'Histoire contemporaine)
  • Pierre Kalck, Histoire centrafricaine des origines à 1966, Paris, 1992
  • Marie-Christine Lachèse, en coll. avec Bernard Lachèse, De l'Oubangui à la Centrafrique, la construction d'un espace national, L’Harmattan,  352 p. (ISBN 978-2-343-05854-2), août 2015.

Articles connexes

Liens externes

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