Pys

Pys est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Pys

Église Saint-Fursy.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC du Pays du Coquelicot
Maire
Mandat
Vincent Philippe
2020-2026
Code postal 80300
Code commune 80648
Démographie
Gentilé Pyssois(es)
Population
municipale
121 hab. (2018 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 05′ 16″ nord, 2° 45′ 27″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 133 m
Superficie 5,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Albert
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Pys
Géolocalisation sur la carte : Somme
Pys
Géolocalisation sur la carte : France
Pys
Géolocalisation sur la carte : France
Pys
Liens
Site web http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-pys.html

    Géographie

    Localisation

    Au nord-est du département de la Somme, à la limite avec le Pas-de-Calais, le village de Pys se situe à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Bapaume, à environ 39 km à vol d'oiseau au nord-est d'Amiens, et environ 21 km au nord-ouest de la sous-préfecture Péronne[1].

    Communes limitrophes

    Nature du sol et du sous-sol

    Les 9/10e du sol et sous-sol du territoire communal sont formés de terres argileuses. 1/10e est formé de calcaire[2].

    Relief, paysage, végétation

    Le relief de la commune est celui d'un plateau ondulé, un mamelon traversé d'est en ouest par une vallée sèche assez profonde[2].

    Hydrographie

    Il n'y a aucun cours d'eau qui traverse la commune.

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique.

    Urbanisme et aménagement du territoire

    La commune possède une seule agglomération. Le village de Pys, détruit pendant la Grande Guerre a été reconstruit pendant l'entre-deux-guerres.

    Voies de communication

    La commune se trouve à proximité de la route départementale 929 (Amiens-Bapaume) qui à l'est est raccordée à l'autoroute A1 (Paris-Lille).

    Urbanisme

    Typologie

    Pys est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,4 %), zones urbanisées (5,6 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    On trouve plusieurs formes pour désigner Pys dans les textes anciens de la coutume de Péronne : Peis (1059), Pyes, Pij, Piz puis Pys[10].

    Histoire

    La première mention de Pys date de 1059, dans le testament d'Herbert IV de Vermandois qui lègue à l'église de Nanteuil-en-Valois, deux arpents de la terre de Pys.

    Au XVIIIe siècle, Le village dépend du marquisat d'Albert qui appartenait à la famille d'Orléans[10].

    Le village est détruit entièrement pendant la Première Guerre mondiale.

    Politique et administration

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté de communes du Pays du Coquelicot[1].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 février 2016 Gérard Baillet   Décédé en fonction
    avril 2016[11] juillet 2020[12] Adrien Macron    
    juillet 2020[13] En cours
    (au 6 juillet 2020)
    Vincent Philippe   Technicien agricole

    Population et société

    Les habitants s'appellent des Pyssois ou Pyssoises[14].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].

    En 2018, la commune comptait 121 habitants[Note 2], en augmentation de 3,42 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    404389459489454463444482493
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    446446439390448444405386335
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    300288250159183164165151164
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    143120110971008291115119
    2018 - - - - - - - -
    121--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    À la fin du XIXe siècle, le déclin démographique de la commune s'amorce. De 444 habitants en 1881, la population passe à 335 en 1896. Les raisons de cette dépopulation sont à rechercher dans l'abandon du tissage à domicile, lié à la concurrence de l'industrie textile urbaine et au développement du machinisme agricole. Le niveau de vie de la population était modeste, les maisons sans étage étaient faites de torchis recouvertes de pannes ou de chaume[2].

    Enseignement

    Les communes de Grandcourt, Pys et Miraumont gèrent l'enseignement primaire au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal[19]appelé Aux sources de l'Ancre.

    Économie

    L'activité dominante de la commune reste l'agriculture.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Fursy[20].
    • Chapelle de la Vierge-à-l'Enfant. Elle existait déjà en 1828. Reconstruite en 1930, elle contient une céramique[21].

    Personnalités liées à la commune

    À ce jour, aucune personnalité marquante n'est liée à la commune.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne ou recherche sur les villes, bourgs et hameaux qui le composent, 1844, réédition Paris, Rassorts Lorisse, 1999, (ISBN 2 - 87 760 - 937 - 5)

    Liens internes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Pys », Pays du Coquelicot (consulté le ).
    2. Notice géographique et historique sur la commune de Pys, rédigée par M. Ducrocq, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne ou recherche sur les villes, bourgs et hameaux qui le composent, 1844, réédition Paris, Rassorts Lorisse, 1999, p. 148 (ISBN 2 - 87 760 - 937 - 5).
    11. « Pys (80) : Adrien Macron, 67 ans, élu maire », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Adrien Macron, qui totalise trente-neuf années au sein de l’instance démocratique locale, a obtenu sept voix ».
    12. « À Pys, le maire Pierre Macron ne se représente pas », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Élu maire le 30 avril 2016, après le décès en février 2016 de Gérard Baillet, Pierre Macron, 71 ans, qui a été pendant 43 ans conseiller municipal de Pys, a annoncé lors de son dernier conseil municipal en novembre 2019 qu’il ne se représentait pas ».
    13. « Vincent Philippe est le nouveau maire de Pys », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Vincent Philippe a été élu maire. Ce jeune technicien agricole de 37 ans était déjà élu dans la mandature précédente ».
    14. habitants.fr, « Somme > Pys (80300) » (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. Le Courrier Picard, « Carte scolaire, ils restent mobilisés », dimanche , p. 8.
    20. clochers.org, « Église Saint-Fursy 80648 - Pys » (consulté le ).
    21. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 231 (ASIN B000WR15W8).
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