Puyméras

Puyméras [pɥimeʁa] est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour le vin, voir puyméras (AOC).

Puyméras

Tour de l'Horloge de Puyméras.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté de communes Vaison Ventoux
Maire
Mandat
Roger Trappo
2020-2026
Code postal 84110
Code commune 84094
Démographie
Gentilé Puymérassiens, Puymérassiennes
Population
municipale
587 hab. (2018 )
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 16′ 14″ nord, 5° 07′ 44″ est
Altitude 372 m
Min. 275 m
Max. 846 m
Superficie 14,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vaison-la-Romaine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vaison-la-Romaine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Puyméras
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Puyméras
Géolocalisation sur la carte : France
Puyméras
Géolocalisation sur la carte : France
Puyméras

    Géographie

    Centre du village avec accès par un chemin vicinal.

    Le territoire de la commune est divisé en deux terroirs. Il existe une petite plaine sur sa partie méridionale, le reste étant en collines ou coteaux[1].

    Accès et transports

    L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7, directement embranchée avec l'autoroute A9, à l'échangeur d'Orange - Orange Sud.

    Sismicité

    Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[2].

    Hydrographie

    Le Lauzon, petite rivière de 13,2 kilomètres de long, passe au nord du bourg pour se jeter dans l'Ouvèze sur la commune proche de Vaison-la-Romaine[3]. Le ravin de Rattechamp, le vallat Gours de Jacques et le ravin de la Tuilière, présent sur la commune, se jettent tous trois dans le Lauzon[4].

    Climat

    La commune est située dans la zone d'influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en altitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d'épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare. Le climat de ce terroir est soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps. Sa spécificité est son climat méditerranéen qui constitue un atout exceptionnel :

    • le mistral assainit le vignoble ;
    • la saisonnalité des pluies est très marquée ;
    • les températures sont très chaudes pendant l'été[5].
    Relevé météorologique de Puyméras
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 6 7,5 11 13 17,5 21 23 23 19,5 15,5 9 6,5 14,3
    Température moyenne (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 3 9,7
    Température maximale moyenne (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 25 20 13 10 19,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13,4
    1985
    −14,5
    1956
    −9,7
    2005
    −2,9
    1970
    1,3
    1979
    5,7
    1984
    9
    1953
    8,3
    1974
    3,1
    1974
    −1,1
    1973
    −5,4
    1952
    −14,4
    1962
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,3
    2002
    23
    1960
    27,2
    1990
    30,7
    2005
    34,5
    2001
    38,1
    2003
    40,7
    1983
    42,6
    2003
    35,1
    1966
    29,6
    1985
    24,6
    1970
    20,2
    1983
    Précipitations (mm) 36,5 23,3 24,9 42,7 45,6 25,4 20,9 29,1 65,8 59,8 52,8 34 460,6
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    10
    6
    36,5
     
     
     
    12
    7,5
    23,3
     
     
     
    16
    11
    24,9
     
     
     
    18
    13
    42,7
     
     
     
    23
    17,5
    45,6
     
     
     
    27
    21
    25,4
     
     
     
    30
    23
    20,9
     
     
     
    30
    23
    29,1
     
     
     
    25
    19,5
    65,8
     
     
     
    20
    15,5
    59,8
     
     
     
    13
    9
    52,8
     
     
     
    10
    6,5
    34
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Selon Météo-France, le nombre par an de jours de pluies supérieures à 2,5 litres par mètre carré est de 45 et la quantité d'eau, pluie et neige confondues, est de 660 litres par mètre carré. Les températures moyennes oscillent entre 0 et 30° selon la saison. Le record de température depuis l'existence de la station de l'INRA est de 40,5 °C lors de la canicule européenne de 2003 le 5 août (et 39,8 °C le 18 août 2009) et −12,8 °C le . Les relevés météorologiques ont lieu à l'Agroparc d'Avignon.

    Le mistral

    Le vent dominant est le mistral, dont la vitesse peut aller au-delà des 110 km/h. Il souffle entre 120 et 160 jours par an, avec une vitesse de 90 km/h par rafale en moyenne[6]. Le tableau suivant indique les différentes vitesses du mistral enregistrées par les stations d'Orange et Carpentras-Serres dans le sud de la vallée du Rhône et à sa fréquence au cours de l'année 2006. La normale correspond à la moyenne des 53 dernières années pour les relevés météorologiques d'Orange et à celle des 42 dernières pour Carpentras[7].

    Légende : « = » : idem à la normale ; « + » : supérieur à la normale ; « - » : inférieur à la normale.

    Vitesse des vents du mistral
    Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.
    Vitesse maximale relevée sur le mois 96 km/h 97 km/h 112 km/h 97 km/h 94 km/h 100 km/h 90 km/h 90 km/h 90 km/h 87 km/h 91 km/h 118 km/h
    Tendance : jours avec une
    vitesse > 16 m/s (58 km/h)
    -- +++ --- ++++ ++++ = = ++++ + --- = ++

    Urbanisme

    Typologie

    Puyméras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vaison-la-Romaine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (51,8 %), forêts (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (17,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,6 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Toponymie

    (Puy) : du latin podium « hauteur, lieu élevé ».

    Histoire

    Préhistoire à l'Antiquité

    Ce territoire situé entre l'Ouvèze et le Lauzon a été occupé par les chasseurs de la préhistoire. A) au quartier de Bernucen a été identifiée une station en surface du magdalénien. Au lieu-dit Le Jas, la fouille d'un atelier de taille de silex néolithique a permis de mettre au jour une sépulture datée de la même époque[3]. Des poteries de l'époque cardiale (5000 avant notre ère) ont également pu être identifiées.

    La colonisation romaine a été aussi effective. Au quartier des Estagnols, des trouvailles ont exhumé des vestiges d'une villa rustica datée des IIIe siècle et IVe siècle[3].

    Moyen Âge

    Le vieux village (XIe siècle) occupait la colline actuelle. Son emplacement est repérable par les cavités creusées dans la roche[15]. Cette période médiévale vit la culture de la vigne développée par les moines venus de l'Isle-Barbe (Lyon) et de l'abbaye de Cluny. Ce fut au cours du XIIe siècle que Raymond de Toulouse, comte de Provence, donna en fief la terre de Puyméras à Raymond du Puy[1]. Il fit bâtir son château sur une autre colline[15].

    En 1370, son descendant, Pierre du Puy rendit hommage à Étienne Aubert, Recteur du Comtat Venaissin représentant la Révérende Chambre Apostolique d'Avignon. Mais depuis le début du XIVe siècle, cette seigneurie est en paréage avec la famille des Baux. En 1314, Bertrand IV des Baux devint seigneur parier. En 1361, Jean des Baux, rendit hommage à Philippe de Cabassolle, recteur du Comtat Venaissin[3].

    Renaissance

    Tout au cours de cette période les familles possédant fief à Puyméras se succédèrent. En 1450, Randonne de Rosans, en épousant Antoine II de Taulignan, lui apporta en dot sa moitié de part. Leur fille Françoise fit de même lors de son mariage avec Jean-François de Blégiers. L'autre partie du village appartenait aux Montauban. Isabelle de la Tour-Montauban l'apporta en dot à Randulphe de Véri. Leur fils, Joseph de Véri de Carnoul, en 1680, en rendit hommage à Michele Antonio de Vibo, recteur du Comtat Venaissin[3].

    Les guerres de religion furent particulièrement violentes entre les seigneurs protestants des Baronnies et les capitaines pontificaux venus du Comtat Venaissin. La première attaque vint des religionnaires de Vinsobres qui, en 1570, mirent à sac et brûlèrent le château du village[1].

    Le second fait marquant se déroula le quand le capitaine Molans s'empara du village sans coup férir, les 24 gens d'armes de la garde pontificale ayant préféré n'opposer aucune résistance. L'église paroissiale ayant servi d'écurie pour les chevaux des assaillants, elle fut considérée comme profanée et le culte fut célébré jusqu'en 1605 dans la chapelle Saint-Apollinaire[1].

    Les troubles finis, en 1628, le hameau des Joyants (Géants) fut érigé en arrière-fief par le seigneur de Puyméras en faveur de François de Bellon, seigneur de Saint-Lambert. Une chapelle y fut construite en 1663[1]. Elle fut placée sous l'invocation de Notre-Dame des Anges. La tradition veut que ce hameau ait été dénommé ainsi pour avoir été habité par des familles dont les membres dépassaient la taille normale[16].

    Période moderne

    Le 12 août 1793 fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

    La période révolutionnaire aurait laissé peu de traces sans les provocations du marquis de Bésignan qui excita contre lui la colère populaire. Le château fut détruit en aout 1792, par les habitants du village et des communes environnantes. En 1794, les élus de Puyméras changèrent le nom de leur commune en Puy-la-Montagne[16].

    Au milieu du XIXe siècle, la commune produisait du vin et de l'huile d'olive ainsi que du seigle et du blé[1]. Son marché aux asperges était un des plus importants du Canton.

    Période contemporaine

    Zone de polyculture traditionnellement arboricole, les oliviers et les fruitiers subirent le gel de 1956. Seule la vigne résista. Ce vignoble a eu ses vins classés en côtes-du-rhône villages en 1979. Le décret du l'a fait accéder en côtes-du-rhône villages avec nom géographique.

    Toponymie

    La forme la plus ancienne est Podii Almeracii, attestée en 1304. Elle dérive ensuite en Puey Almaras (1375), Podio Almerassio (1380), pour se fixer en Puyméras en 1556[3]. Ces toponymes suggèrent le nom latin ulmus (orme), et un double suffixe - arium et -acium qui désignerait un nom de domaine devenu nom de personne[17].

    Héraldique

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    D'or au mont de trois coupeaux d'azur, accosté de deux loups affrontés du même, au chef de gueules semé de billettes du champ[18].

    Politique et administration

    Mairie de Puyméras.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1995 2008 Daniel Rolland    
    mars 2008 En cours Roger Trappo    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté de communes Pays Vaison Ventoux, qui fait elle-même partie du syndicat mixte d'aménagement de l'Aygues et du syndicat mixte d'aménagement du bassin de l'Ouvèze (SIABO).

    Fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Puyméras en 2009[19]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)7,00 %0,00 %7,55 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)13,00 %0,00 %10,20 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)59,69 %0,00 %28,96 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP)00,00 %19,08 %13,00 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

    En 2018, la commune comptait 587 habitants[Note 3], en diminution de 5,78 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +1,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    727577625716813779781792824
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    827806800794718697668671609
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    595572576506491477442429426
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    406387414436537610603647606
    2018 - - - - - - - -
    587--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Vignoble à l'entrée de Puyméras.

    Agriculture

    Le vignoble produit des vins faisant partie des côtes-du-rhône-villages avec nom de commune. Cette AOC s'étend sur les communes de Mérindol-les-Oliviers, Mollans-sur-Ouvèze, Faucon et Saint-Romain-en-Viennois. Une partie du terroir produit des vins ventoux (AOC). Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays de la Méditerranée.

    Tourisme

    L'œnotourisme recouvre de nombreuses activités de découverte : dégustation des vins, visite de caves, rencontre avec les propriétaires, découverte des métiers et techniques de la vigne, connaissance des cépages, des terroirs, des appellations, de la gastronomie locale. À cet aspect festif s'ajoutent les activités sportives et de loisirs : promenades et randonnées dans les vignobles.

    Une partie de la production de la cave La Comtadine à Puyméras.
    Le vignoble de l'appellation entre Baronnies et Ventoux.

    Pour les touristes, une charte de qualité des caveaux de dégustation a été mise en place dans la vallée du Rhône pour l'ensemble des vignobles par Inter Rhône[24]. Elle propose trois catégories différentes d'accueil en fonction des prestations offertes par les caves[25].

    La première - dite accueil de qualité - définit les conditions de cet accueil. Un panneau à l'entrée doit signaler que celui-ci est adhérent à la charte. Ce qui exige que locaux et ensemble du matériel utilisé sont d'une propreté irréprochable (sols, table de dégustation, crachoirs, verres)[24].

    La seconde - dite accueil de service - précise que le caveau est ouvert cinq jours sur sept toute l'année et six jours sur sept de juin à septembre. Il dispose d'un site internet et fournit à sa clientèle des informations sur la gastronomie et les produits agroalimentaires locaux, les lieux touristiques et les autres caveaux adhérant à la charte. Des plus les fiches techniques sur les vins proposés sont disponibles en anglais[26].

    La troisième - dite accueil d'excellence - propose d'autres services dont la mise en relation avec d'autres caveaux, la réservation de restaurants ou d'hébergements. Il dispose d'un site Internet en version anglaise et le personnel d'accueil parle au moins l'anglais[27].

    Équipements ou Services

    Enseignement

    La commune dispose d'une école primaire publique avec deux classes uniques[28], ensuite les élèves sont affectés au collège Joseph-d'Arbaud à Vaison-la-Romaine[29], puis vers le lycée Stéphane Hessel à Vaison-la-Romaine.

    Sports

    Le village possède un stade de football, où se déroulent régulièrement des tournois régionaux. On trouve plus haut aussi un terrain de tennis, ainsi qu'une installation de handball/basket-ball.

    Services

    On trouve sur la commune, une poste, un café, une boulangerie, un moulin à huile, une usine de conserverie de truffes, deux restaurants, un hôtel, nombreux gites et chambres d'hôtes, une entreprise de matériel agricole et de nombreux artisans.

    Vie locale

    Beaucoup de traditions et de fêtes émaillent la vie du village, pèlerinages dans les différentes chapelles, fête votive, défilé de Marianne pour le 14-Juillet dans les rues du village, unique en Provence. Il y a une équipe de football (depuis 1924) , une société de chasse, plusieurs associations culturelles, organisant vide greniers, conférences, concerts, randonnées gourmandes...

    Puyméras à l'instar des villages du Var a également une bravade déjà signalée au XIXe siècle. Elle célèbre son saint patron, saint Georges, qui par une procession partant du village se rend jusqu'à la chapelle située à l'écart du village. À l'issue de la messe, on y déguste les brassadeaux, bénis, pâtisserie provençale toute simple à base d'œufs, confectionnée par les bénévoles. Une association aujourd'hui maintient cette tradition provençale.

    La fête votive à saint Barthélémy, patron du village se situe aux environs du troisième week-end du mois d'aout. Jeux de boules, concours de cartes, jeu pour les enfants, procession du Saint avec bravade, repas et la désormais traditionnelle fameuse course de petits tracteurs.

    Cultes

    Le culte catholique est célébré dans l'église Saint-Michel. D'origine romane, elle fut partie détruite lors des guerres de religion. Ses restaurations successives lui ont donné un style composite. Elle possède un ambon, ancien autel paléochrétien daté du VIe siècle ou VIIe siècle qui provient de la chapelle Saint-Flavien. Il est à souligner que son clocher à trois baies est unique en Provence. La dernière restauration de cette église paroissiale date de 1984[16].

    .

    Écologie et recyclage

    La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Pays Vaison Ventoux.

    Lieux et monuments

    • Église sous le vocable de saint Michel, originellement de style roman, elle occupe la pointe de l'ancienne place forte, avec son clocher-peigne, percé de trois baies ; elle fut restaurée au XVIIe siècle, en même temps que le château[15].
    • Château perché sur une colline séparée du village et protégé par une enceinte. Ruiné pendant la Révolution, il est actuellement privé et en partie restauré[15],[16].
    • Village entouré de ses remparts du XIVe siècle, Des portails ont été ouverts dans les murs de fortification[30].
    • Tour circulaire épaulant les remparts et porte de Sabrun[30].
    • Ses deux places avec fontaine et lavoir couvert[30].
    • Les trois chapelles romanes de Saint-Apollinaire dans le cimetière, la chapelle Saint-Flavien et la chapelle Saint-Georges[30],[16]. Toutes restaurées, elles sont toujours utilisées pour les pèlerinages annuels.
    • Une dernière chapelle, Notre-Dame des Anges en ruine, située à l'ancien Hameau des Géants.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Notes

      Références

      1. Jules Courtet, op. cit., p. 270.
      2. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
      3. Robert Bailly, op. cit., p. 329.
      4. Lauzon sur le site du Sandre
      5. La climatologie du Vaucluse.
      6. Jean Vialar, Les vents régionaux et locaux, 1948 ; réédité par Météo-France en 2003.
      7. Source : Services techniques d'Inter Rhône à Avignon Données météorologiques concernant l'année 2006 [PDF].
      8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vaison-la-Romaine », sur insee.fr (consulté le ).
      12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      15. Patrick Saletta, op. cit., p. 410.
      16. Robert Bailly, op. cit., p. 330.
      17. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1878.
      18. Armorial du Comtat Venaissin
      19. « Impôts locaux à Puyméras », taxes.com.
      20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      24. Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône
      25. Charte de qualité des caveaux de dégustation de la vallée du Rhône
      26. Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône : Accueil de service
      27. Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône : Accueil d'excellence « Copie archivée » (version du 22 août 2009 sur l'Internet Archive).
      28. Enseignement publique primaire en Vaucluse
      29. Carte scolaire du Vaucluse
      30. Patrick Saletta, op. cit., p. 411.

      Bibliographie

      • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986, , 475 p. (ISBN 2-903044-27-9)
      • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
      • Patrick Saletta (sous la direction de), Haute Provence et Vaucluse : Les Carnets du Patrimoine, Paris, Les Guides Masson, Paris, 2000, , 619 p. (ISBN 2-7072-0408-0)

      Pour approfondir

      Articles connexes

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