Prosper Barbot

Prosper Barbot, né le à Nantes, mort le à Chambellay (Maine-et-Loire), est architecte et peintre paysagiste français.

Biographie

Son père travaille au Ministère du Trésor[1]. Prosper Barbot étudie d'abord l'architecture à l'Ecole des beaux-arts de Paris comme élève d'Achille Leclère, de 1816 à 1820, puis la peinture avec Louis Étienne Watelet et Jules Coignet. Il se rend pour plusieurs années en Italie en 1824, où il croise Camille Corot, Guillaume Bodinier et Louis Léopold Robert. Après un passage en Sicile, il envoie deux toiles au Salon : Vue des ruines d'Agrigente et Vue de l’amphithéâtre romain de Taormine, avec lesquels il obtient une médaille d'or[1]. Il rentre en France et s'installe entre Paris et Chambellay, en Maine-et-Loire, en 1828, village dont il fut conseiller municipal.

Prosper Barbot expose ses paysages au Salon et en province jusqu'en 1841 avant d'arrêter la peinture. Il meurt le à Chambellay[1].

Salons

  • 1817 :
    • Vue de Sicile
    • Paysage de Sicile
  • 1827 : il obtient une médaille d'or
  • 1831 :
    • Paysages
    • Intérieurs dont des deux fut acquis par le roi[2]
  • 1833 : La Forêt de Woodstock et plusieurs autres vues
  • 1835 : Vue prise de Dieppe

Œuvres dans les collections publiques

En 1933, les héritiers de Barbot donnent un ensemble de ses œuvres au musée des beaux-arts d'Angers, dont les deux tableaux qui remportèrent la médaille d'or[1]. Ils sont exposés dans la galerie consacrée aux paysagistes du XIXe siècle : Vue du théâtre de Traormine en Sicile, Rochers à Civita Castellane, Ruines à Rome, Procession au Forum.

Le département des Arts graphiques du Louvre conserve un ensemble de ses dessins[3]

Bibliographie

  • Denise Delouche, Peintres de la Bretagne : découverte d'une province, Publications de l'Université de Haute Bretagne, (lire en ligne)
  • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (notice BnF no FRBNF33141105, lire en ligne)

Notes et références

  1. Port 1965, p. 232
  2. Statistique des beaux-arts de France ..., par Guyot de Fère, Paris, 1835, p.25.
  3. Œuvres référencées sur la base Joconde.

Liens externes

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