Prix Robert-Cornevin

Le prix Robert-Cornevin est un prix littéraire français annuel de l’Académie des sciences d’outre-mer, créé en 1990 et « destiné à récompenser un auteur ayant traité de l’histoire de l’Afrique »[1].

Robert Cornevin , né le à Malesherbes (Loiret) et mort le à Paris, est un administrateur colonial français, africaniste et historien de l'Afrique. Il est secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences d'outre-mer en 1971.

Lauréats

  • 1990 : Serge Daget (1927-1992) pour La traite des Noirs : bastilles négrières et velléités abolitionnistes.
  • 1991 : Jacques Frémeaux pour La France et l’islam depuis 1789.
  • 1992 : Philippe Marchesin pour Tribus, ethnies et pouvoir en Mauritanie.
  • 1993 : Jean-Louis Boutillier pour Bouna, royaume de la savane ivoirienne : princes, marchands et paysans.
  • 1994 : Jean Ganiage pour Histoire contemporaine du Maghreb de 1830 à nos jours.
  • 1995 : Émile Biasini pour Grands travaux de l’Afrique au Louvre.
  • 1996 : Muriel Mathieu pour La mission Afrique centrale.
  • 1997 :
    • Jacques Ferret (1926-2010) pour Les cendres de Manengouba.
    • Jacques Larrue (1920-2013) pour Fria en Guinée : première usine d’alumine en terre d’Afrique.
  • 1998 : Jean-Joël Brégeon pour Un rêve d’Afrique : administrateurs en Oubangui-Chari, la Cendrillon de l’Empire.
  • 1999 : Marcel Baudin pour Les derniers méharistes : carnets de route.
  • 2000 : Sangoulé Lamizana pour Mémoires.
  • 2001 : Jean de La Guérivière pour Les fous d’Afrique : histoire d’une passion française.
  • 2002 : Henri Guillaume (1948-....) pour Du miel au café, de l’ivoire à l’acajou : la colonisation de l’interfluve Sangha-Oubangui et l’évolution des rapports entre chasseurs-collecteurs pygmées Aka et agriculteurs, Centrafrique, Congo, 1880-1980.
  • 2003 : Dominique Sewane pour Le souffle du mort : la tragédie de la mort chez les Batãmmariba du Togo, Bénin.
  • 2004 : Sylvie Brunel pour L’Afrique : un continent en réserve de développement.
  • 2005 : Mamadou Lamdou Touré pour Les tirailleurs sénégalais : leurs combats, leurs gloires, leur héritage.
  • 2006 : Jean-Luc Angrand pour Céleste ou Le temps des signares.
  • 2007 : Jean-Pierre Marin pour Au forgeron de Batna.
  • 2008 : Roger Vétillard pour Sétif, mai 1945 : massacres en Algérie.
  • 2009 :
    • Guy Pannier pour L’Église du Loango, 1919-1947 : une étape difficile de l’évangélisation au Congo-Brazzaville.
    • Ahmed Mohamed Ghadhi pour La longue marche de l’Afrique vers l’intégration, le développement et la modernité politique.
  • 2010 : Non décerné.
  • 2011 : Non décerné.
  • 2012 : Jean-Michel Vasquez pour La cartographie missionnaire en Afrique : science, religion et conquête (1870-1930).
  • 2013 : Tidiane Diakité pour Louis XIV et l’Afrique noire.
  • 2014 : Samuel Mbajum pour Les combattants africains dits tirailleurs sénégalais au secours de la France, 1857-1945.
  • 2015 : Dominique Casajus pour L’alphabet touareg : histoire d’un vieil alphabet africain.
  • 2016 : Jean-Pierre Dozon pour Afrique en présences : du monde atlantique à la globalisation néolibérale.
  • 2017 : Christian Seignobos pour Des mondes oubliés : carnets d’Afrique.
  • 2018 : Farid Zafrane pour Les avatars de la présence militaire française en Afrique : de la tutelle postcoloniale aux missions internationales du maintien de la paix.
  • 2019 : Martin Bossenbroek pour L’or, l’empire et le sang : la guerre anglo-boer (1899-1902).
  • 2020 :
    • Christian Roche pour Les résistances africaines aux conquêtes djihadistes et françaises du XIXème siècle.
    • Patrick Royer pour La guerre en miroir : conquête coloniale et pacification au Soudan occidental.

Notes et références

  1. « Prix Robert-Cornevin », sur Académie des sciences d’outre-mer (consulté le )

Liens externes

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