Premier combat de Grimari

Le combat de Grimari se déroule pendant la guerre civile de Centrafrique.

Combat de Grimari

Informations générales
Date 13 -
Lieu Grimari
Issue Indécise
Belligérants
SelekaAnti-Balaka
Pertes
5 morts[1]
(selon la Croix-Rouge)

1 mort[1]
(selon un officier Seleka)
2 morts[1]
(selon la Croix-Rouge)

95 morts[1]
(selon un officier Seleka)
Civils :
15 morts[1]
(selon la Croix-Rouge)

30 morts[2]
(tués par les Seleka, selon des habitants)

Troisième guerre civile centrafricaine

Batailles



Coordonnées 5° 44′ 26″ nord, 20° 03′ 34″ est
Géolocalisation sur la carte : Afrique
Géolocalisation sur la carte : République centrafricaine

Déroulement

Le , à Grimari, en République centrafricaine, un combat éclate opposant Seleka et Anti-Balaka[1],[2].

La plupart des habitants de la petite ville s'enfuient dans la brousse ou trouvent refuge dans la mission catholique[1]. 4 600 habitants chrétiens se rassemblent à la paroisse de Notre-Dame de la Liesse[2].

Lors des affrontements, un contingent français de l'Opération Sangaris est présent à Grimari, le ministère de la Défense déclare : « Nous nous efforçons de contenir la violence »[1].

Selon Wendy Rappeport, porte-parole du bureau africain du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), les Anti-balaka prennent l'avantage et s'emparent de la ville[1].

Les combats cessent le [3]. Ce jour-là les Anti-Balaka font mouvement sur la ville, cependant le lendemain des combattants Seleka effectuent une nouvelle incursion sur la ville[2].

Les pertes

Selon les déclarations à Reuters de Michel Sefionam, du centre médical de Grimari et membre de la Croix-Rouge, les affrontements ont fait cinq tués chez les Seleka et deux du côté des Anti-Balaka le , la plupart des victimes sont cependant de civils, il y aurait au total 22 morts[1].

De son côté, le capitaine Ahmat Nidjab Ibrahim, un officier Séléka dans la région, affirme que ses forces ont tué 95 combattants ennemis et perdu un homme lors des combats livrés depuis le [1].

Selon l'AFP, des habitants de la ville ont également accusé les Seleka d'avoir abattu une trentaine de civils[2].

Références

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