Pocahontas

Pocahontas (vers 1595) est une Amérindienne de la confédération de tribus Powhatans, fille de Nonoma Winanuske Matatiske et Wahunsunacock (aussi appelé chef Powhatan et qui régnait alors sur presque toutes les tribus de la région Tsenacommacah).

Pour les articles homonymes, voir Pocahontas (homonymie), Rebecca et Rolfe.

Ses vrais noms étaient Matoaka Fleur entre deux ruisseaux[1] », ce nom lui a été donné parce qu'elle est née entre les deux rivières de Mattaponi et Pamunkey) et Amonute (nom qui dénoterait un statut d'initiée et de praticienne de la Dream Vision (en)[2]). Pocahontas était un surnom d'enfance se rapportant à sa nature espiègle (dans la langue powhatan, Pocahontas signifie « petite dévergondée »[3]). En anglais, elle a également été appelée Rebecca après son baptême chrétien, puis Rebecca Rolfe après son mariage avec John Rolfe.

Sa vie, qui constitue un des mythes fondateurs des États-Unis, est à l'origine de beaucoup de légendes et d'adaptations littéraires et cinématographiques[4].

Histoire

On connaît peu de choses de l'enfance de Pocahontas. Selon la tradition powhatan, sa mère a été éloignée d'elle et est décédée peu de temps après lui avoir donné naissance[5]. Son père Wahunsunacock, polygame, lui donne de nombreux frères et sœurs[6]. La petite Matoaka était la fille préférée de son père parce qu'elle ressemblait à sa mère. En raison de son chagrin persistant et du rappel qu'elle lui a fait de sa mère, Wahunsunacock a souvent appelé sa fille le nom attachant de Pocahontas.

Elle a été élevée par ses tantes et d'autres femmes de la tribu Mattaponi à Werowocomoco[7].

Relations avec John Smith

Pocahontas sauve la vie de John Smith, illustration américaine de 1870.
Pocahontas implorant son père de sauver la vie du capitaine Smith, tel qu'illustré dans « The generall historie of Virginia, New-England, and the Summer Isles » par John Smith

Les registres des colons de Jamestown indiquent que Pocahontas a entretenu une amitié avec le capitaine John Smith, qu'elle a peut-être sauvé de la mort plusieurs fois. Mais du fait de la rareté des archives et de leur mauvaise qualité, la nature exacte de leur relation est controversée.

En 1607, quand les colons anglais de la Virginia Company arrivèrent en Virginie et qu'ils commencèrent la construction de bâtiments, Pocahontas était âgée d'environ 12 ans. Un des colons, John Smith, fut capturé par un groupe de chasseurs powhatans et emmené à Werowocomoco (en), un des principaux villages de l'empire powhatan (dont le père de Pocahontas était le chef). Selon Smith, il était sur le point d'être exécuté quand Pocahontas se jeta sur lui pour le protéger et demander sa grâce[8].

La véracité de cet épisode est cependant mise en doute depuis les années 1860. Une des raisons de ce doute est qu'en dépit de l'édition de deux livres relatifs à la Virginie, le récit de la délivrance de Smith n'a été écrit qu'en 1616, presque dix ans après les faits. Celui-ci aurait peut-être exagéré ou inventé l'événement pour améliorer l'image de Pocahontas. Quelques experts ont également suggéré que Smith avait pu prendre pour une délivrance un rituel symbolisant sa mort et sa renaissance en tant que membre de la tribu[9],[10].

Selon l'histoire orale et les récits écrits contemporains des Mattaponi, le chef Wahunsunacock appréciait John Smith, lui offrant l'honneur d'être "Weroance (en)" ou chef colon reconnu par Powhatan. En acquérant ce titre, John Smith pouvait accéder à une zone plus habitable pour son peuple avec un excellent accès aux gibiers et aux fruits de mer. De plus, les enfants n'étaient pas autorisés à assister à toute sorte de rituel religieux. Les enfants de Powhatan (dont Pocahontas) étaient très étroitement surveillés et soignés par tous les membres de la tribu. Pocahontas n'aurait pas pu se jeter devant John Smith pour mendier sa vie pour deux raisons: Smith était honoré et elle n'aurait pas été autorisée à être là[11].

Quoi qu'il en soit, une relation amicale s'est établie entre Smith et Pocahontas à Jamestown, où celle-ci venait souvent jouer[12]. Les documents et les notes qui ont survécu à John Smith démontrent que celui-ci a passé du temps avec la fille de Powhatan. Ils s'enseignaient mutuellement certains aspects de base de leurs langues. Des notes ont été écrites comme " Dis à Pocahontas de m'apporter trois paniers" ou "Pocahontas a de nombreuses perles blanches"[13].

En 1608, Pocahontas a peut-être sauvé Smith une deuxième fois. Elle serait en effet venue prévenir les Anglais que son père, qui avait amicalement invité Smith et quelques autres colons à Werowocomoco, projetait en fait de les tuer. Grâce à cet avertissement, les Anglais restèrent sur leurs gardes et le funeste dessein ne se produisit jamais[14],[15].

La véracité de cette version est aussi remise en doute par la tribu Mattaponi. Jamestown était à 19 km de Werowocomoco et la probabilité qu'une fille âgée d'une dizaine d'années voyagerait seule est incompatible avec la culture Powhatan. Elle, ainsi que d'autres membres de la tribu se sont rendus à Jamestown, mais en signe de paix. De plus, pour se rendre à Jamestown, il fallait traverser de grandes étendues d'eau et utiliser des pirogues de 400 livres. Il fallait des personnes fortes pour les mettre à l'eau.

Mais quand la colonie s'agrandit, certains autochtones constatèrent que leurs terres étaient menacées et des conflits commencèrent.

Entre 1608 et 1609, le rôle de John Smith en tant que weroance (en) (chef) des colons avait pris une mauvaise tournure. Les colons ont alors commencé à faire des tentatives inadéquates pour planter des récoltes et John Smith exigea de plus en plus d'approvisionnements des villages environnants. S'ensuivirent plusieurs querelles et conflits entre les colons et autochtones. L'amitié entre le père de Pocahontas et John Smith commença alors à se détériorer. John Smith a affirmé que Wahunsunacock voulait le tuer et qu'il était au courant du complot de la tribu grâce à l'avertissement de Pocahontas. Les historiens autochtones réfutent les affirmations historiques de John Smith comme étant complètement fabriquées. Pour prouver davantage que l'histoire de John Smith était une fabrication, une lettre de Smith écrite en 1608 a été publiée à son insu. La lettre ne prétend pas que Pocahontas ait tenté de sauver sa vie à deux reprises.[7]

En , John Smith aurait été victime d'une explosion accidentelle de poudre. Il est alors rapatrié en Angleterre[16]. Les Anglais annoncèrent aux indigènes que Smith était mort et Pocahontas le crut pendant plusieurs années, jusqu’à ce qu'elle aille elle-même en Angleterre en 1616[17].

Il n'y a aucune indication dans les archives prouvant que Smith et Pocahontas aient été amants ; cette version romancée de l'histoire apparaît seulement dans les récits mettant en scène une Pocahontas plus âgée que dans les faits. Selon Smith, quand ils se revirent à Londres, Pocahontas l'appelait « Père »[17].

Enlèvement

L'enlèvement de Pocahontas, gravure sur cuivre de Jean Théodore de Bry, vers 1618.

En mars 1613, Pocahontas résidait à Passapatanzy (en), un village amérindien situé sur le fleuve Potomac.

Le capitaine Samuel Argall, aventurier et officier naval anglais enlève Pocahontas comme gage contre le retour des captifs et propriétés tenues par les Powhatans. Le Chef Powhatan renvoya les prisonniers mais ne rendit pas les armes et les outils. L'échange ne se fit donc pas et pendant une année, Pocahontas fut retenue à Henricus (en), une autre colonie anglaise. On sait peu de choses sur sa vie là-bas malgré un écrit du colon Ralph Hamor (en) affirmant qu'elle y aurait appris les bons usages et la courtoisie[18].

Cependant lors de sa captivité, on rapporte que Pocahontas souffrait de dépression et devenait de plus en plus craintive et renfermée. Son extrême anxiété était si grave que ses ravisseurs anglais ont permis à la sœur ainée de Pocahontas, Mattachanna et à son mari Uttamattamakin de lui venir en aide[1].

"Lorsque Mattachanna et Uttamattamakin sont arrivés à Jamestown, Pocahontas a confié qu'elle avait été violée. L'histoire orale sacrée de Mattaponi est très claire à ce sujet: Pocahontas a été violée. Il est possible que cela lui ait été fait par plus d'une personne et à plusieurs reprises. Mon grand-père et d'autres professeurs d'histoire orale de Mattaponi ont dit que Pocahontas avait été violée. La possibilité d'être captif était un danger dont il fallait être conscient dans la société Powhatan, mais le viol n'était pas toléré. Le viol dans la société Powhatan était pratiquement inconnu parce que la punition pour de tels actes était si sévère. La société Powhatan n'avait pas de prisons. La punition pour les actes fautifs consistait souvent en un bannissement de la tribu."[1]

Un prêtre anglais, Alexandre Whitaker (en), lui enseigna le christianisme et l'aida à améliorer son anglais. Elle fut baptisée et son prénom devint alors Rebecca.

En mars 1614, un violent conflit eut lieu près de la rivière Pamunkey entre des centaines d'Anglais et les Powhatans. À Matchcot, la nouvelle capitale powhatan, les Anglais rencontrèrent un groupe dont faisaient partie des chefs aînés de Powhatan et autorisèrent Pocahontas à s'entretenir avec eux. Selon le sous-gouverneur La Vallée de Thomas, Pocahontas en voulut à son père pour l'avoir estimée moins importante que des armes ou des outils, et elle préféra vivre avec les Anglais[19]. Selon la tribu de Mattaponi, les colons anglais lui auraient souvent dit que son père ne l'aimait pas car il n'était jamais venu la sauver[7].

Mariage avec John Rolfe

Illustration librement inspirée de Pocahontas et son mari John Rolfe, datant des années 1850.

Dans la tradition Mattaponi, Pocahontas devait prendre pour époux Kocoum, issu de Patawomeck, une tribu Powhatans, mais il fut tué par les colonialistes en 1613 après la capture de celle-ci[7]. Selon les croyances Patawomeck, le couple aurait eu une fille, appelée Ka-Okee, qu'ils ont élevé à la mort du père et à l'enlèvement de sa mère[7].

Pendant son séjour à Henricus (en), Pocahontas rencontra John Rolfe, qui s'éprit follement d'elle. Ce dernier, dont l'épouse et la fille étaient décédées, avait cultivé avec succès une parcelle de tabac en Virginie (en apprenant des techniques sacrées de séchage de tabac des Powhatans[7]) C'était un homme pieux qui souffrait énormément des possibles conséquences morales de son mariage avec une païenne. Dans une longue lettre au gouverneur, il demanda la permission de se marier avec elle parce qu'il l'aimait et qu'il voulait sauver son âme. En revanche, les sentiments de Pocahontas au sujet de Rolfe et du mariage demeurent inconnus.

Bien que certains historiens affirment que Pocahontas et John Rolfe se sont mariés par amour, ce n'est pas une certitude, car Pocahontas n'a jamais été autorisée à voir sa famille, son enfant ou son père après avoir été kidnappée. Il est à noter que bien qu'il soit d'usage pour un père Powhatan de donner sa fille lors d'un mariage, Wahunsunacock n'a pas assisté au mariage de sa fille avec Rolfe de peur d'être capturé ou tué. Il a envoyé un brin de perles en cadeau[7].

Ils se marièrent en avril 1614[20]. C'est à cette occasion qu'elle prit le nom de Rebecca Rolfe et se convertit au christianisme. . Pendant plusieurs années le couple vécut dans la plantation de Rolfe, Varina Farms (en), située en Virginie à proximité de la rivière James et de la communauté d'Henricus. Ils eurent un enfant, Thomas Rolfe, né en 1615.

Le mariage et la conversion au christianisme de Pocahontas pacifièrent pendant un temps les relations entre les Powhatans et les colons, mais les hostilités reprirent dès 1622.

Voyage en Angleterre et décès

Afin d'attirer de nouveaux colons et investisseurs en Virginie, Pocahontas fut envoyée promouvoir la région auprès des Européens. Sa mission était de leur garantir que les populations autochtones ne représentaient pas une menace et que la sécurité des colonies était assurée[21]. En 1616, les Rolfe voguèrent ainsi jusqu'en Angleterre. Ils arrivèrent au port de Plymouth, puis, en juin, voyagèrent en diligence jusqu’à Londres. Ils étaient accompagnés d'un groupe de onze autres Powhatans, dont le chaman Tomocomo[22].

Pocahontas apprit alors que John Smith était encore en vie, celui-ci résidait à Londres[17]. Ce dernier écrivit une lettre à la reine Anne lui demandant de veiller à ce que Pocahontas soit traitée avec le même respect qu'un visiteur royal, et non comme un phénomène de foire (ce qui aurait mis en péril l'amour qu'elle portait aux Anglais et au christianisme[23]).

Il n'existe aucune preuve que Pocahontas ait été formellement présentée à la cour de Jacques Ier d'Angleterre mais, le , elle et Tomocomo faisaient partie des invités du roi lors d'une représentation du poète Ben Jonson à la Maison des banquets, dans le Palais de Whitehall. Selon Smith, le roi impressionna fort peu les ambassadeurs, qui ne comprirent qui ils avaient rencontré qu'après qu'on le leur eût expliqué[17]. Pocahontas et Rolfe vécurent à Brentford pendant quelques mois. Smith leur rendit visite au début de 1617. En mars, le couple décida de retourner en Virginie, mais leur bateau n'avait pas dépassé Gravesend (Kent) que Pocahontas tomba malade. La nature de la maladie est inconnue, mais Pocahontas a été décrite comme sensible à l'air pollué de Londres ; il semble donc qu'elle ait succombé à une pneumonie ou à la tuberculose[24]. Débarquée à terre, elle mourut peu après, âgée de 22 ans. Son enterrement eut lieu le dans la paroisse de Saint Lucas à Gravesend. Rolfe retourna seul en Virginie, laissant leur fils Thomas en Angleterre, et s'y remaria. Thomas retourna en Virginie après la mort de son père.

John Gadsby Chapman (en), Le Baptême de Pocahontas (1840), dont une copie orne la rotonde du Capitole.

Descendance

Rebecca et John Rolfe ont eu un enfant, Thomas, né dans la ferme de Varina en 1615 avant que ses parents ne partent pour l'Angleterre[25]. Beaucoup de vieilles familles de Virginie font remonter leur lignée à Pocahontas et Wahunsunacock via Thomas Rolfe. C'est par exemple le cas d'Edith Wilson, épouse du président américain Woodrow Wilson ; Nancy Reagan, épouse du président Ronald Reagan ; George Wythe Randolph, général et homme politique sudiste ; Richard Byrd, explorateur et aviateur ; Harry F. Byrd (en) ; Pauline de Rothschild (en) ; ou encore Percival Lowell[25].

Représentations

Dans la culture

Sa vie, devenue légendaire, a fait l'objet de nombreuses adaptations littéraires et cinématographiques :

À la suite des films de la Walt Disney Company, Pocahontas est devenue une princesse Disney (Disney Princess) au même titre que Cendrillon et Blanche-Neige.

Notes et références

  1. (en) Dr Linwood (Little Bear) Custalow, The True Story of Pocahontas: The Other Side of History
  2. Price 2003, p. 66.
  3. (en) Richard Henry Major et William Strachey, The Historie of Travaile Into Virginia Britannia : Expressing the Cosmographie and Comodities of the Country, Togither with the Manners and Customes of, Chizine Pubn, , 84 p. (ISBN 978-1-375-65663-4), p. 111.
  4. Lauric Guillaud, Le nouveau monde : autopsie d'un mythe, Houdiard, , p. 79.
  5. Price 2003, p. 154.
  6. (en) Helen C. Rountree, Pocahontas, Powhatan, Opechancanough : Three Indian Lives Changed by Jamestown, University of Virginia Press, , p. 87.
  7. (en) Vincent Schilling (Akwesasne Mohawk), « The True story of Pocahontas : Historical Myths versus Sad Reality », sur https://indiancountrytoday.com/,
  8. Price 2003, p. 74.
  9. Gleach 1997, p. 118-121.
  10. (en) Karen Ordahl Kupperman, Indians and English: Facing Off in Early America, Cornell University Press, (ISBN 978-0-8014-8282-3), p. 114 et 174
  11. (en) Vincent Schilling (Akwesasne Mohawk), « The True story of Pocahontas : Historical Myths versus sad reality »
  12. (en) William Strachey, The Historie of Travaile Into Virginia Britannia: Expressing the Cosmographie and Comodities of the Country, Togither with the Manners and Customes of the People, Hakluyt Society, , p. 65
  13. (en) Camilla Townsend, Pocahontas and the Powhatan Dilemma, Hill & Wang,
  14. (en) William Symonds, The Proceedings and Accidents of the English Colony in Virginia ..., , p. 198-9, 259
  15. Smith 1624, p. 198-9, 259
  16. (en) Tee Loftin Snell, The wild shores : America's beginnings, (ISBN 0-87044-148-5 et 978-0-87044-148-6, OCLC 1085591, lire en ligne)
  17. Smith 1624, p. 261.
  18. Hamor, True Discourse, p. 804.
  19. Dale, Letter to 'D.M.', p. 843-44.
  20. (en) Liz Sonneborn, Pocahontas, 1595-1617, Capstone, , p. 24.
  21. Price 2003, p. 163.
  22. (en) Dale. Letter to Sir Ralph Winwood. p. 878.
  23. (en) John Smith, Letter to Queen Anne.
  24. Price 2003, p. 182.
  25. (en) Amechi Okolo, The State of the American Mind : Stupor and Pathetic Docility, vol. 1, Xlibris Corporation, (lire en ligne), p. 349.

Annexes

Bibliographie

  • (en) Philip L. Barbour, Pocahontas and her world, Boston, Houghton Mifflin, (ISBN 0-7091-2188-1)
  • (en) Frederic W. Gleach, Powhatan's world and Colonial Virginia : a conflict of cultures, Lincoln, University of Nebraska Press, , 241 p. (ISBN 978-0-585-27241-2, OCLC 45730502)
  • (en) Edward D. Neill, Pocahontas and her companions : a chapter from the History of the Virginia Company of London, Albany, Joel Munsell, , 32 p. (lire en ligne)
  • (en) David A. Price, Love and hate in Jamestown : John Smith, Pocahontas, and the heart of a new nation, New York, Alfred A. Knopf, , 305 p. (ISBN 978-0-375-41541-8, OCLC 51306054)
  • (en) Helen C. Rountree, Pocahontas's people : the Powhatan Indians of Virginia through four centuries, Norman, University of Oklahoma Press, , 404 p. (ISBN 978-0-8061-2280-9, OCLC 21302117)
  • (en) Roger Sandall, The culture cult : designer tribalism and other essays, Boulder, Westview Press, , 214 p. (ISBN 978-1-4294-8906-5, OCLC 172616212)
  • (en) John Smith, The generall historie of Virginia, New-England, and the Summer Isles, (lire en ligne)
  • (en) Grace Steele Woodward, Pocahontas, Norman, University of Oklahoma Press, , 227 p. (ISBN 978-0-8061-1642-6, OCLC 10317, lire en ligne)
  • (en) Karen Ordahl Kupperman (ed.), Captain John Smith : a select edition of his writings, Chapel Hill, University of North Carolina Press,

Articles connexes

Liens externes

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