Conversion religieuse

La conversion religieuse est à la fois le processus, et l'aboutissement, d'un cheminement personnel où des croyances religieuses ou philosophiques, nouvelles ou anciennes, supplantent d'autres conceptions. L'individu décide alors de suivre une voie, et souvent abandonne des comportements jugés néfastes ou des idées jugées fausses. Il rejoint un groupe ou un courant, réputé transmettre et pratiquer les valeurs préférées. La conversion a une dimension spirituelle, et peut être déclenchée à l'occasion d'un éveil spirituel, relever d'une aspiration profonde voire ancienne ou, plus rarement, par une illumination, une saisie soudaine de la présence agissante de Dieu.

Pour les articles homonymes, voir conversion.

La Conversion de l'empereur Constantin, huile sur toile de Pierre Paul Rubens.

Le terme « conversion » désigne souvent l'adoption d'une nouvelle religion, généralement marquée par l'entrée dans une Église, une synagogue, une mosquée, un groupe de croyants, et souvent accompagnée d'un acte symbolique : le baptême chez les chrétiens, la récitation sincère de la profession de foi chez les musulmans, la circoncision associée à l'observance des 613 Commandements chez les Juifs, la prise de refuge chez les bouddhistes, etc. Mais la conversion peut aussi désigner le retour aux valeurs originelles d'un engagement antérieur, donc sans changer de religion (ainsi celle de Pascal consignée par lui le )[1]. La conversion religieuse peut être soit découragée, soit encouragée par l'entourage[2]. Une conversion religieuse est toujours considérée « œuvre de Dieu » et perçue comme telle, y compris quand des manipulations humaines restent possibles.

Le bouddhisme, le christianisme et l'islam sont des religions coextensives au prosélytisme, soit à la conversion d'autrui ; cela consiste à « faire connaître sa pensée, ses croyances religieuses pour rallier à sa foi de nouveaux adeptes »[3].

Étymologie

Le mot latin, conversio a traduit le terme grec épistrophé qui désigne d'abord l'acte physique de revenir sur ses pas, désigne ensuite un changement d'attitude au profit des valeurs ancestrales, avec une connotation positive ; le mot évolue ensuite vers le choix d'un système de pensée à un autre[4].

Dans la tradition judaïque, le terme shub que l'on retrouve dans la Bible implique la rencontre de l'homme avec Dieu et la conclusion d'un pacte avec lui qui n'exclut pas la réciprocité, c'est-à-dire la « conversion de Dieu à l'homme »[4],[5].

En latin, conversio, à partir de son sens premier de transformation des choses, désigne un changement mental chez l'individu[4].

En français, la conversion est selon le Littré, l'« action de tirer les âmes hors d'une religion qu'on croit fausse pour les faire entrer dans une religion qu'on croit vraie ». La conversion personnelle est donc le fait « d'entrer dans une religion qu'on croit vraie ».

Formes historiques

Dans la Grèce antique

D'après Van Der Leeuw, toutes les religions antiques sont des religions d'équilibre[6] : aux rites qui constituent un mode d'échange entre les divinités et l'homme ne correspond pas une expérience intérieure. Les religions antiques sont, en ce sens, tolérantes, et ne revendiquent pas la totalité de la vie intérieure des adeptes. Pour la même raison, elles admettent à leurs côtés d'autres cultes et d'autres rites. Même si la propagation de mouvements religieux comme les cultes dionysiaques donnent lieu à des phénomènes extrêmes, de nature extatique où l'initié est possédé par le dieu, il n'y a pas de conversion totale et exclusive[7].

Cas exemplaires

Chaque religion propose à l'admiration et à l'émulation des figures qui ont vécu des conversions particulièrement émouvantes ou retentissantes ; certains de ces personnages ont d'ailleurs contribué à la propagation de leur religion.

C'est le cas, pour le bouddhisme, de la conversion du roi Ashoka deux siècles (268 av. J.-C.) après l'Illumination du Bouddha historique. Ashoka a fait apposer sur toute l'étendue de son royaume indien des stèles où il relate sa propre conversion au bouddhisme, et la transformation morale qui s’est opérée chez tous ses sujets à la suite de son illumination. Il fit du bouddhisme une religion officielle, et contribua ainsi fortement à son premier essor. Ceci incite Pierre Hadot à distinguer la conversion au bouddhisme des phénomènes de diffusion des autres religions de l'antiquité[7].

Pour le christianisme, la conversion de saint Paul est un thème bien connu des historiens de l'art, par l'interprétation dramatique qu'elle permet. Elle a aussi sans aucun doute eu un effet d'amplification du message de Jésus-Christ au-delà des communautés juives. La conversion de saint Augustin, qui avait mené une vie dissolue, racontée dans ses Confessions, a inspiré par la suite nombre de « retours à la religion » chez les chrétiens de toutes les époques, et notamment chez les Jansénistes[réf. nécessaire].

La conversion de l'empereur romain Constantin Ier en 312 puis de sa mère Hélène entraîne la christianisation de tout l'empire romain habité à l'époque par quelque 70 millions de personnes dont 5 à 20 % étaient déjà chrétiennes[8],[9].

Campagnes et conversions forcées

Le prosélytisme est l'action d'essayer de convertir un individu à sa propre religion. C'est un terme introduit tardivement au XVIIIe siècle, souvent avec une connotation négative[4]. Il désigne, selon les époques et la volonté des autorités, une méthode persuasive ou coercitive voire violente.

Ainsi, les États, les Églises ou d'autres groupes qui s'en sont réclamés ont mené de véritables campagnes de conversion. Elles ont pu recourir aux pressions sociales ou économiques (protestants en France), à la violence (Inquisition sur les conversos juifs et les moriscos (musulmans) voués au bûcher, Premières Nations en Amérique), voire à une obligation légale (par exemple, le décret de l'Alhambra pour les Juifs en Espagne)[10].

Les Marranes par Moshe Maimon, 1893

Dans le monde juif qui a donc connu d'innombrables conversions à la religion dominante des Etats où les Juifs habitaient et où ils se réfugiaient, principalement le catholicisme et l'islam, souvent quand le seul choix était « le baptême ou la mort », la conversion ou une vie de persécutions, on appellera :

Les descendants des populations musulmanes espagnoles converties au christianisme par le décret des rois catholiques du 14 février 1502 s'appellent les morisques.

Dans le judaïsme

Le judaïsme étant une religion universelle, la conversion n'y est généralement pas encouragée, bien qu'elle existât depuis l'origine, tel qu'indiqué dans la Bible[13] et jusqu'à nos jours[14]. L'universalisme du judaïsme s'entend à travers la « sanctification du Nom de Dieu » mais également dans son déploiement à travers le christianisme qui s'en réclame et l'islam, les deux en ayant adopté des fondements[15].

Cas du christianisme

La conversion est souvent évoquée dans le Nouveau Testament et est un thème d'une grande importance dans la plupart des branches du christianisme, religion prosélyte visant ainsi à la conversion[16],[3].

Catholicisme

« Thomas d'Aquin convertit deux rabbins » par O. van Veen et Egbert van Panderen, 1610

Le baptême est le sacrement par lequel une personne entre dans une démarche de conversion initiale. Le baptême permet d'obtenir la rémission des péchés[17].

Pour un baptisé, la conversion du cœur engage la pénitence. Ainsi, pour les catholiques, la conversion peut s'inscrire dans le cadre du sacrement de pénitence et de réconciliation[18] : selon le catéchisme de l'Église catholique, « la conversion se réalise dans la vie quotidienne par des gestes de réconciliation, par le souci des pauvres, l’exercice et la défense de la justice et du droit (cf. Am 5, 24 ; Is 1, 17), par l’aveu des fautes aux frères, la correction fraternelle, la révision de vie, l’examen de conscience, la direction spirituelle, l’acceptation des souffrances, l’endurance de la persécution à cause de la justice »[19].

Le christianisme étant une religion prosélyte, la période de l'Inquisition dura des siècles, étendant son bras sur la majeure partie des pays d'Europe, période émaillée de nombreux procès pour hérésie, pour judaïsme ou mahométisme, d'autodafés, d'actes de pénitence et de réconciliation, et d'exécutions[20],[21].


À la suite du pape Jean-Paul II qui prônait en 2001 « un engagement pour éviter une catastrophe écologique majeure » et une « conversion écologique »[22], le pape François a publié l'encyclique Laudato si' « sur la sauvegarde de la maison commune » (ou sauvegarde de la création), dans laquelle il appelle de même à la « conversion écologique »[23].

Protestantisme

Dans le protestantisme multitudiniste comme chez les évangéliques, la conversion est d'abord vue comme un acte de foi (ou de confiance) vis-à-vis de Dieu, qui s'accompagne d'une repentance par rapport à son mode de vie antérieur et de l'engagement d'une nouvelle vie fondée sur l'obéissance aux commandements du Christ, donc de signes visibles, dont fait aussi partie la participation à la vie de la communauté chrétienne. Les églises évangéliques accordent une forte importance au passage de chacun par cette expérience personnelle[24].

Le baptême sanctionne en principe cette étape, mais il est possible de vivre une expérience de conversion après le baptême, notamment bien sûr dans le cas des églises pédobaptistes (qui baptisent les nourrissons et non les adultes).

Cas du bouddhisme

Célébration en octobre 2012 de la conversion de masse de dalits (Intouchables) au bouddhisme, le 14 octobre 1956, à Deekshabhoomi.

Dans son entretien avec Jean-Paul Ribes au sujet de son livre La Force du bouddhisme, Jean-Claude Carrière remarque : « Ce qui vous permet définitivement de conclure à l'authenticité d'un maître bouddhiste, c'est qu'il ne vous dira jamais : « Venez à moi, convertissez-vous » ». Il ajoute « Le dalaï-lama va plus loin : « Ne vous convertissez pas », affirme-t-il, vous avez tout ce qu'il vous faut là où vous êtes, sachez vous en servir. Prenez dans le bouddhisme ce qui vous sert à devenir meilleurs. Si vous voulez aller plus loin, devenir moine ou nonne, c'est possible. Mais il faudra faire les choses sérieusement. Étudier une dizaine d'années, prononcer une centaine de vœux, apprendre le tibétain et le sanskrit, etc. »[25].

Perspectives critiques

Le phénomène de conversion peut être étudié à l'échelle individuelle, et dans ce cas, il relève de la psychologie, ou à l'échelle du groupe et il relève de la sociologie ou de l'anthropologie. Les conversions de groupes humains peuvent à leur tour être étudiées dans une perspective historique. Une religion particulière, enfin, peut donner un sens théologique à la conversion.

Pierre Hadot, professeur au Collège de France, a mené une analyse poussée du phénomène de conversion, distinguant un double mouvement contradictoire entre un retour aux sources, à une situation originelle supposée pure et parfaite, et au contraire la projection de soi dans un ordre nouveau, une renaissance qui répare les défauts initiaux. Dans cette ambivalence, « l’idée de conversion représente une des notions constitutives de la conscience occidentale » ; « on peut se représenter toute l’histoire de l’Occident comme un effort sans cesse renouvelé pour perfectionner les techniques de conversion »[7], la conversion étant alors vue comme un mouvement de progrès fait de retours en arrière et de ruptures innovantes.

D’un autre point de vue, la conversion n’implique pas toujours une transformation radicale. Les personnes concernées distinguent toujours l’avant et l’après conversion, mais analysée plus largement, la conversion n’entraîne pas nécessairement un changement majeur sur le plan des ontologies. Plutôt, la conversion peut être vue comme un phénomène de transition, où tant des changements sont constatés, comme en optant pour certaines pratiques plutôt que d'autres et en ayant recours à de nouveaux imaginaires, tout en maintenant certaines continuités. Ainsi, l'identité n'est pas forcément transformée [26].

Dans le droit international

La Déclaration universelle des droits de l'homme adoptée par les Nations unies définit la conversion religieuse comme l'un des droits humains : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction […] » (article 18). Cette affirmation fait cependant l'objet de controverses, certains groupes interdisant ou restreignant la conversion religieuse.

Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, conçu par le Comité des droits de l'homme des Nations unies sur la base de la Déclaration universelle des droits de l'homme, établit de plus que « personne ne peut faire l'objet de mesures coercitives visant à restreindre sa liberté d'avoir ou d'adopter la religion ou la croyance de son choix » (article 18.2). Le Comité des droits de l'homme a publié en 1993 un commentaire au sujet de cet article : « Le Comité fait observer que la liberté "d'avoir ou d'adopter" une religion ou une croyance implique nécessairement la liberté de choisir une religion ou une croyance, mais aussi le droit de passer d'une religion à une autre, ou d'abandonner une religion pour des conceptions athées […] L'article 18.2 interdit toute mesure coercitive qui irait à l'encontre du droit d'avoir ou d'adopter une religion ou une croyance, y compris la menace de faire usage de la force physique ou de sanctions pénales pour contraindre des non-croyants à adhérer à des croyances religieuses ou à une confession particulière, pour les amener à abjurer leur religion ou leurs croyances, ou pour les convertir » (CCPR/C/21/Rev.1/Add.4, commentaire d'ordre général numéro. 22).

Pour aller plus loin

Pour en savoir plus sur les études anthropologiques sur les conversions Laugrand[26] a dressé une liste d'auteurs à lire, dont en voici une sélection par thème de recherche :

  • Jack Goody, Marc Augé ou T.O. Beidelman : changements sociaux reliés à la conversion et aux prophétismes/mouvements religieux
  • Comaroff et Comaroff[27]: « colonisation de la conscience », sur le rôle actif des prosélytes de la mission et la dimension hégémonique de la modernité et du colonialisme
  • Mary[28],[29] et Meyer [30] : nouvelles identités africaines christianisées tendant vers le syncrétisme et vers le bricolage religieux
  • Barker[31] : notion d'invention de la tradition, pour saisir la transformation des institutions et des valeurs morales, la conversion comme nouvelle identité
  • Yona Ghertman, Une identité juive en devenir, la conversion au judaïsme, 2015, éditions Lichma
  • Harkin et Kan[32] : la conversion des peuples autochtones en Amérique du Nord
  • Meyer[30], Robbins[33], Jorgensen [34], Fer et Malogne[35] : mouvements pentecôtistes et charismatiques
  • Meyer et Pels[36] : cohabitation du religieux et de la modernité
  • Engelke[37] : christianismes locaux
  • Vilaça et Wright[38] : rôle des prosélytes autochtones
  • Sperber[39] : transformation du sens du message de la conversion entre les missionnaires et les récepteurs locaux.

Notes et références

  1. Texte du papier retrouvé cousu dans le manteau de Blaise Pascal
  2. Cheyenne Carron sur la conversion (KTO)
  3. Mohamed-Sghir Janjar, « Prosélytisme et / ou da'wa », Histoire, monde et cultures religieuses, vol. n° 28, no 4, , p. 141 (ISSN 2267-7313 et 2271-1848, DOI 10.3917/hmc.028.0141, lire en ligne, consulté le )
  4. Bruno Dumézil, les racines chrétiennes de l'Europe, Fayard, 2005, prologue, p. 10-14.
  5. P.Aubin, le problème de la conversion, Paris, 1963, p. 34.
  6. G. Van Der Leeuw, La Religion dans son essence et ses manifestations. Phénoménologie de la religion, Payot, 1948.
  7. Pierre Hadot, article Conversion, Encyclopædia Universalis, édition cédérom, 2000.
  8. Paul Veyne, Quand notre monde est devenu chrétien (312-394), Clamecy, Albin Michel, coll. « Le Livre de poche » (no 31717), , 2e éd. (1re éd. 2007), 279 p. (ISBN 978-2-253-12999-8, OCLC 991391085), chap. I (« Le sauveur de l'humanité : Constantin »), p. 10
  9. Il existe un débat historiographique dont l'arrière-plan est souvent de nature idéologique : les historiens cléricaux défendant la thèse d'une évangélisation avancée sont contredits par des travaux plus récents qui soulignent d'une part la grande disparité du phénomène selon les régions et, en tout état de cause, l'aspect largement minoritaire de la population christianisée au début du IVe siècle. Tenant de cette dernière option, l'historien Lane Fox avance le chiffre global de 4 à 5 % pour la totalité de l'Empire tandis que l'historien Roger S. Bagnall parle de 20 % de chrétiens pour l'Égypte en 312 ; cf. Yves Modéran, La conversion de Constantin et la christianisation de l'Empire romain, conférence pour la Régionale de l’APHG, juin 2001, texte en ligne
  10. Jean-Claude Hazera, « Isabelle de Castille, reine polémique », sur Les Echos, (consulté le )
  11. (en) « Home - Who are Crypto-Jews? », sur American Anusim (consulté le )
  12. mikhal, « 100 millions de marranes (Bnei anoussim) sur le chemin du retour », sur Terre Promise, (consulté le )
  13. Conversion de Ruth la Moabite Ton peuple sera mon peuple, ton Dieu sera mon Dieu »), ancêtre du roi David ainsi que celle des Jébuséens sous son règne. Le Midrash affirme aussi que Jethro aurait été le premier prosélyte juif.
  14. « Conversion - Consistoire de Paris », sur www.consistoire.org (consulté le )
  15. « La compassion de Dieu est sans fin et il veut que chacun soit "rectifié" et racheté. La Rédemption viendra parce que la Communauté d'Israël grandira et que de plus en plus de gens vont la rejoindre au service de Dieu. C'est pourquoi Jacob dit à Siméon et à Lévi : “Que mon âme n'entre pas dans leur conspiration” (Genèse 49: 6) (faisant référence aux rébellions de Korah et de Zimri). Chaque âme qui rejoint la sainte communauté (juive) l’améliore, mais la discorde et la rébellion rabaissent la communauté et diminuent ses chances de rédemption (Likoutey Halakhot VI, p. 54-28a). En revanche, la bénédiction que Jacob a donnée à Juda fait allusion aux batailles qu’il mènera pour répandre la sainteté « jusqu’à la venue de Shiloh » (Genèse 49: 10) - pour Les enseignements de Juda feront en sorte que ceux qui sont éloignés de Dieu s’approchent, même les convertis » (Likutey Halakhot VI, p. 29a-58)
  16. Par exemple dans l’Évangile selon Matthieu, chapitre 18, verset 3 : "Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux." ou dans les Actes des Apôtres, chapitre 3, verset 19 : "Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés..." (traduction Louis Segond)
  17. Catéchisme de l'Église catholique, § 1427
  18. Éclairage sur la pénitence et la réconciliation
  19. Catéchisme de l'Église catholique, § 1435
  20. (es) Pérez, Joseph, Breve historia de la Inquisición en España, Crítica, 2009 & 2012 (ISBN 978-84-08-00695-4 et 84-08-00695-9, OCLC 828288243, lire en ligne), p. 147
  21. Jean Dumont, Procès contradictoire de l'Inquisition espagnole, éd. Famot, 1983, p. 96.
  22. [https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/audiences/2001/documents/hf_jp-ii_aud_20010117.html Jean-Paul II, audience générale, mercredi 17 janvier 2001, L'engagement pour éviter une catastrophe écologique majeure, § 4, consulté le 26 janvier 2020
  23. Laudato si', § 14 et chapitre III, § 217, 218, 219, 220, 221, consulté le 26 janvier 2020
  24. Série de messages sur Simon Pierre, par Evert Van de Poll, le 30 octobre 2011, sur le site de l'Église Évangélique Baptiste « Partage » de Perpignan
  25. Comment peut-on être bouddhiste? - L'Express va plus loin avec Jean-Claude Carrière in L'Express, 25 mai 1995
  26. Laugrand Frédéric (2018) "Conversion", in Anthropen.org, Paris, Éditions des archives contemporaines.
  27. (en) Jean Comaroff, Of revelation and revolution. Volume 2 : the dialectics of modernity on a South African frontier, Chicago, University of Chicago Press, , 414 p. (ISBN 0-226-11441-4, 9780226114415 et 0226114422, OCLC 22387302)
  28. André Mary, Le défi du syncrétisme, Paris, EHESS,
  29. André Mary, Le bricolage Africain des héros chrétiens, Paris, Cerf., Paris, Cerf,
  30. Meyer, B. (1996), « Modernity and Enchantment: The Image of the Devil in Popular African  Christianity ». In P. Van der Veer (ed.) Conversion to Modernities, New York, Routledge, p.199–230.
  31. (en) Jonh Barker, « Towards an Anthropology of Christianity », American Anthropologist, vol. 110, , p. 377–381
  32. (en) Harkin, M., et S. Kan, « Special Issue: Native American Women’s Responses to Christianity », Ethnohistory, vol. 43, no 4, , p. 563–572
  33. (en) Robbins, J., « The Anthropology of Christianity », Religion, vol. 33, no 3, , p. 191–199
  34. Jorgensen, D. (2005), « Third Wave Evangelism and the Politics of the Global in Papua New Guinea: Spiritual Warfare and the Recreation of Place in Telefolmin », Oceania, 75, p.444–461.
  35. Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Paris), Malogne-Fer, Gwendoline., Groupe Religions, sociétés, laïcité (Paris) et Impr. Corlet numérique), Anthropologie du christianisme en Océanie, L'Harmattan, dl 2009, 193 p. (ISBN 978-2-296-08143-7 et 2296081436, OCLC 470942760)
  36. Meyer Birgit et Pels Peter, Magic and modernity : interfaces of revelation and concealment, Stanford University Press, (ISBN 0-8047-4463-7, 9780804744638 et 0804744645, OCLC 50630490)
  37. Engelke, Matthew, 1972-, A problem of presence : beyond Scripture in an African church, University of California Press, , 321 p. (ISBN 978-0-520-94004-8, 0520940040 et 9781429478083, OCLC 145732318)
  38. (en) Victor Cova, « Native Christians: Modes and Effects of Christianity among Indigenous Peoples of the Americas. Aparecida Vilaça and Robin M. Wright, eds., Farnham, U.K.: Ashgate, 2009. 252 pp. », The Journal of Latin American and Caribbean Anthropology, vol. 18, no 2, , p. 347–350 (ISSN 1935-4940, DOI 10.1111/jlca.12028, lire en ligne, consulté le )
  39. Sperber, Dan., La contagion des idées : théorie naturaliste de la culture, Ed. Odile Jacob, (ISBN 978-2-7381-0322-2 et 2738103227, OCLC 231708295)

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

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