Rue de la Concorde

La rue de la Concorde (en occitan : carrièra de la Concòrdia) est une voie publique du centre historique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle forme la limite entre les quartiers des Chalets à l'ouest, et Matabiau à l'est, tous les dans le secteur 1 de la ville.

Rue de la Concorde
(oc) Carrièra de la Concòrdia
Situation
Coordonnées 43° 36′ 43″ nord, 1° 26′ 43″ est
Pays France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Matabiau et Les Chalets (Secteur 1)
Début no 2 boulevard d'Arcole et no 76 boulevard de Strasbourg
Fin no 16 boulevard Matabiau
Morphologie
Type Rue
Longueur 620 m
Largeur 12 m
Histoire
Anciens noms Chemin de Pouzonville (XVe siècle)
Chemin de la Poudrière (XIXe siècle)
Rue de la Concorde (1883)
Géolocalisation sur la carte : Toulouse

Situation et accès

Voies rencontrées

La rue de la Concorde rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Boulevard d'Arcole (g)
  2. Boulevard de Strasbourg (d)
  3. Rue Claire-Pauilhac
  4. Rue Alexandre-Falguière (d)
  5. Place de la Concorde
  6. Rue Robert-Borios (g)
  7. Rue Saint-Papoul (d)
  8. Rue du Printemps (g)
  9. Rue Saint-Henri (d)
  10. Rue du Commissaire-Jean-Philippe (d)
  11. Rue Jany (g)
  12. Rue Franc (d)
  13. Rue Volta (d)
  14. Boulevard Matabiau

Patrimoine

Fontaine à la Poésie romane ou Clémence Isaure

La fontaine à la Poésie romane.

En 1910, à la suite d'un legs fait en 1905 par Octave Sage, pharmacien toulousain, la municipalité ouvre un concours pour la construction d'une fontaine rendant hommage à la poésie occitane, et particulièrement aux Jeux floraux et son inspiratrice légendaire, Clémence Isaure. C'est le projet du sculpteur Léo Laporte-Blairsy, associé à l'architecte Barthélémy Guitard, qui est retenu. Après deux ans de travaux, la fontaine est inaugurée le .
La fontaine s'élève sur la place de la Concorde, qui se forme au carrefour de la rue du même nom et de la rue Alexandre-Falguière. Elle se compose d'un bassin en pierre de taille à pans coupés, dont la forme rappelle le griffoul de la place Saint-Étienne. Il est orné de panneaux en bronze qui représentent des monuments toulousains – le Pont-Neuf, le pont Saint-Pierre et le cloître des Augustins, alternant avec des panneaux en marbre qui portent des inscriptions. Des poissons et des grenouilles en fonte ornent le bassin. Au centre s'élève une colonne en marbre formée de tiges d'ombelles, qui encadrent des représentations d'enfants en léger relief, et décorée de tortues en fonte crachant de l'eau par leur gueule ouverte. La colonne porte la statue en bronze de Clémence Isaure : vêtue d'une longue robe, le visage penché en avant et coiffée d'un escoffion, elle tient dans la main une couronne de fleurs[1],[2].

Immeubles et maisons

  • no  1 : immeuble Citroën.
    L'immeuble s'élève à l'angle du boulevard d'Arcole. Il est construit sur les plans des architectes de l'Atelier des Architectes Associés – Fabien Castaing, Pierre Viatgé, Michel Bescos et Alexandre Labat, entre 1955 et 1957, dans un style moderne, caractéristique des constructions de cette période, qui utilise le béton. Haut de seize étages, il est l'un des premiers immeubles de grande hauteur de la ville[3],[4].
  • no  2 : hôtel Calvet[5].
  • no  21 : immeuble.
    L'immeuble est construit entre 1990 et 1994, par les architectes Laurent Gouwy, Alain Grima et Jean-Luc Rames (GGR Architectes). D'un style postmoderne régionaliste, il est une variation sur le thème des hôtels particuliers toulousains. Il s'élève sur cinq étages et un niveau comble. Les façades, revêtues d'un plaquis de brique, sont animées par un jeu de balcons et de loggias profondes. À l'intérieur un hall-puits de jour, mis en valeur par sa paroi courbe, distribue les appartements par des coursives suspendues[7],[8].
  • no  35 : immeuble[9].
  • no  37 : maison[10].
  • no  57 : immeuble[11].
  • no  76 : maison[12].
  • no  95 : maison[13].
  • no  97 : immeuble[14].

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).
  • Rémi Papillault (dir.), Laura Girard et Jean-Loup Marfaing, Guide d'architecture du XXe siècle en Midi toulousain, coll. « Architectures », Presses universitaires du Midi, Toulouse, 2016 (ISBN 978-2-8107-0469-9).

Articles connexes

Liens externes

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