Pierre Jonquères d'Oriola

Pierre Jonquères d'Oriola, né le à Corneilla-del-Vercol (département des Pyrénées-Orientales, France) et mort le à l'âge de 91 ans dans sa propriété de Corneilla-del-Vercol[1], est le cavalier français le plus titré aux Jeux olympiques, en saut d'obstacles.

Pierre Jonquères d'Oriola

Pierre Jonquères d'Oriola (au centre) aux Jeux olympiques d'été de 1952.
Discipline Saut d'obstacles (CSO)
Nationalité Française
Naissance
Lieu Corneilla-del-Vercol, France
Décès
Lieu Corneilla-del-Vercol, France
Monture
Lutteur B, Ali Baba, Pomone B…
Palmarès
Compétition Or Arg. Bro.
Jeux olympiques 1952 (individuel) 1964 (individuel) 1964 (équipe) 1968 (équipe)
Championnat du monde de saut d'obstacles 1966 (individuel)
Championnat de France de saut d'obstacles 1954 1956 1958 1959
Pierre Jonquères d'Oriola, en juin 1933, à 13 ans ½ sur Rina.
Pierre Jonquère Doriola en 1957 (à D. Colette Duval).
Pierre Jonquères d'Oriola en 1964 (JO).

Biographie

Il fut sélectionné à sept reprises aux Jeux Olympiques, en 1948 (comme remplaçant), 1952, 1956, 1960, 1964, 1968, et 1972 (qu'il n'honora pas)[2].

Ses premières compétitions équestres remontent à l'âge de 12 ans, soit dès 1932. Il est alors interne au collège militaire de Sorèze, dans le Tarn, de 1935 à 1938[3].

Homme de terroir au franc-parler, ses démêlés avec la Fédération française d'équitation furent particulièrement fréquents[réf. nécessaire]. Il faut aussi noter qu'après son succès aux Jeux Olympiques de 1964 à Tokyo, il refusa de serrer la main de Maurice Herzog, en protestation contre l'interdiction par l'ancien gouvernement gaulliste[réf. nécessaire] faite aux sportifs favorables à l'Algérie française d'aller à ces JO deux ans après l'indépendance de l'Algérie[4].

Il jouait également au rugby, au poste de trois-quart aile.

Après son parcours sportif, il resta viticulteur dans son village natal de Roussillon (province), en tant que descendant de propriétaires terriens originaires de cette région.

Il a été candidat aux élections européennes de 1979 sur la liste Eurodroite du PFN (Parti des forces nouvelles), menée par Jean-Louis Tixier-Vignancour[réf. souhaitée], ainsi qu'aux élections législatives de 1981 dans la 5e circonscription de Paris comme suppléant de Pascal Gauchon[5]. Il a ensuite été membre du Front national[6].

Il était le cousin par alliance de l'escrimeur Christian d'Oriola.

Distinctions

Palmarès

Publications

  • Pierre Jonquères d'Oriola, A cheval sur cinq olympiades, éd. Solar, Paris, 1968;
  • Pierre Jonquères d'Oriola et (propos recueillis par) Elsa Romero, Équitation naturelle, Canet-en-Roussillon, Éditions Trabucaire, , 131 p. (ISBN 978-2-84974-084-2, notice BnF no FRBNF41407439)

Notes et références

  1. Corine Sabouraud, « Pierre Jonquères d'Oriola, cavalier de légende, est décédé », L'Indépendant, (consulté le ).
  2. Histoires de Jeux olympiques, Sud Ouest - dossiers du Quotidien, juillet 1988, article Jonquères : le meilleur ami du cheval, François Trasbot, p.14.
  3. « Pierre Jonquères d'Oriola », sur roglo.eu (consulté le ).
  4. la France s'est privée, pour l'occasion, d'Heda Frost, ou Alain Mimoun, entre autres.
  5. « Extrême droite : la zizanie en vase clos », sur Le Monde.fr (consulté le )
  6. Guy Birenbaum, Le Front national en politique, Paris, Balland, coll. « Fondements », , 358 p. (ISBN 2-7158-0889-5), p. 70.
  7. Décret du 11 juillet 2008 publié au JO du 13 juin 2008.
  8. Équitation : mort de Pierre Jonquères d'Oriola, MSPort, Le Monde, 19 juillet 2011. Page consultée le 20 mai 2012.

Voir aussi

Bibliographie

  • Fernand Albaret, Les d'Oriola et les Vendanges olympiques, éd. La Table ronde, Paris, 1965.
  • Fernand Albaret, Pierre Jonquères d'Oriola. D'or et de pourpre, éd. Librairie des Champs-Élysées, Paris, 1965.

Liens externes

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