Pierre-Évariste Leblanc

Pierre-Évariste Leblanc, né le à Saint-Martin et décédé le à Sillery, est un avocat et homme politique québécois. Il est lieutenant-gouverneur du Québec de 1915 à 1918.

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Pierre-Évariste Leblanc
Fonctions
Lieutenant-gouverneur du Québec
Monarque George V
Premier ministre Lomer Gouin
Prédécesseur François Langelier
Successeur Charles Fitzpatrick
Orateur de l'Assemblée législative du Québec
Prédécesseur Félix-Gabriel Marchand
Successeur Jules Tessier
Chef de l'opposition officielle
Prédécesseur Edmund James Flynn
Successeur Joseph-Mathias Tellier
Député de Laval
Prédécesseur Louis-Onésime Loranger
Successeur Amédée Gaboury
Prédécesseur Amédée Gaboury
Successeur Joseph-Wenceslas Lévesque
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Martin
Date de décès
Lieu de décès Sillery
Sépulture Cimetière Notre-Dame-des-Neiges
Parti politique Parti conservateur du Québec et du Canada
Diplômé de Université Laval,
Université McGill

Lieutenants-gouverneurs du Québec

Biographie

Jeunesse et formation

Né en 1853, il est le fils de Joseph Leblanc, forgeron, et de Marie-Adèle Bélanger. Il fait ses études à l'Académie de Saint-Martin, à l'école normale Jacques-Cartier, puis aux universités Laval et McGill. Il est clerc de notaire de Me Pagnuelo et Joseph-Aldéric Ouimet. Il enseigne de 1872 à 1876. Il est admis au barreau du Québec le , après quoi il exercera le droit au sein du cabinet Leblanc et Brossard.

Député, orateur et chef de l'opposition

En 1874, il participe à la fondation du Club Cartier, une organisation jeunesse supportant le Parti conservateur du Canada. Le , lors d'une élection partielle, il est élu député provincial de Laval sous la bannière conservatrice. Cependant, le , son élection est annulée en raison de manœuvres frauduleuses. Il ne réussit pas à se faire réélire lors de l'élection partielle du suivant. Cependant, cette élection est à nouveau annulée et Leblanc retente sa chance le , avec succès. Il sera réélu par la suite aux élections de 1886, 1888 (partielle), 1890 et 1892, 1897, 1900 et 1904.

Pendant ces années, il appuie Macdonald dans l'Affaire Riel et il dénonce un projet de loi visant à étendre le droit de suffrage et d'accorder un congé aux ouvriers le temps d'un vote. Malgré son caractère très partisan, il est élu à l'unanimité Orateur de l'Assemblée législative du Québec le . Il siège à ce poste jusqu'au . Durant son mandat, les membres du comité de régie interne de l’Assemblée législative ne sont convoqués que quatre fois en 5 ans. De 1905 à 1908, il joue parallèlement le rôle de Chef de l'opposition officielle.

Fin de carrière

À la suite de sa défaite aux élections de 1908, il retourne pratiquer le droit. Le , à la suite du décès de François Langelier, le gouvernement fédéral conservateur s'empresse de le nommer lieutenant-gouverneur du Québec. Il occupe cette fonction jusqu'à sa mort, le .

Sa dépouille repose au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges.

Honneurs

Voir aussi

Liens externes

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