Peugeot 505

La Peugeot 505 est une automobile de la marque Peugeot produite entre et à 1 350 798 exemplaires. Son design extérieur est l’œuvre de Pininfarina et le design intérieur est signé Paul Bracq.

Peugeot 505

Marque Peugeot
Années de production 1979 - 1992
(jusqu'en 1997 en Chine)
Production 1 351 254 exemplaire(s)
Classe Routière
Usine(s) d’assemblage Sochaux (France)
Vigo (Espagne)
Los Andes (Chili)
Moteur et transmission
Énergie Essence
Diesel
Moteur(s) Essence :
1.8 - 82/90 ch
2.0 96/100/108/ch
2.2 117/130/150/160/180/200ch
V6 2.8 - 170 ch

Diesel :
2.3 - 70/80 ch
2.5 - 76/95/110 ch

Position du moteur Longitudinale avant
Transmission Propulsion,
Intégrale enclenchable
Poids et performances
Poids à vide 1 200 à 1 415 kg
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Berline et break
Dimensions
Longueur Berline : 4 720 mm
Break : 4 900 mm
Largeur 1 730 mm
Hauteur Berline : 1 450 mm
Break : 1 540 mm
Chronologie des modèles

Histoire

Grande berline de la gamme Peugeot, la 505 est la remplaçante de la 504 qui a été un grand succès commercial et dont elle partage la plate-forme. La 505 est lancée en 1979 après la 305 en 1977. La 505 fut la dernière berline de la marque à propulsion. La 505 a existé avec des moteurs à essence ou Diesel, en berline ou en break (finition Break ou Familial 8 places), ce dernier a servi de base pour être transformé en ambulance, 4x4 (versions Dangel à partir de 1986) ou en Pick-up double cabine (Gruau). Des versions coupé et cabriolet sont restées à l'état de prototype en raison de la crise économique et du retrait de Peugeot des États-Unis.

La 505 est connue pour être un véhicule fiable, certains exemplaires ont dépassé les 500 000 km, et même 1 000 000 de km en Afrique ! [réf. nécessaire] En 1980, Peugeot a vendu 1 200 taxis aux villes de New York[1],[2] et de Los Angeles avant qu'il soit quasiment impossible d'exporter des véhicules Diesel aux États-Unis. Après avoir connu un pic de vente en 1984 (20 000 exemplaires) et avoir été reléguée au dernier rang d'une série d'essais de chocs en 1989, les ventes de 505 s'érodèrent aux États-Unis. Finalement, Peugeot s'est retiré d'Amérique du Nord en 1991.

En 1983, Peugeot fit appel à Porsche afin de préparer une version turbo à essence à partir du bloc Chrysler-Simca 2,2 litres monté sur les Talbot Tagora et Talbot-Matra Murena (moteur N9T). La 505 Turbo Injection était reconnaissable à sa peinture spécifique bi-tons et à ses jantes de même style que celles des 604 STI et coupé 504 V6. D'abord commercialisée en version 150 ch (qui était très gourmande en carburant), elle fut suivie par une version 160 ch plus économique car munie d'un échangeur et pour laquelle un kit PTS (Peugeot-Talbot Sport) était disponible. Il permettait au 2,2 litres de développer 200 ch. Ce kit était préparé par Danielson et nécessitait une mention complémentaire des Mines. Ce kit était installé par les concessionnaires locaux, d'où parfois un réglage difficile à trouver en fonction de la compétence locale des mécaniciens.

En , toutes les 505 reçurent une nouvelle planche de bord dans un style plus massif, une calandre avant redessinée, des pare-chocs intégrés et des feux arrière façon 309 sur les berlines.

En 1986, le moteur de la 505 Turbo Injection passa à 180 ch. Les versions V6 et V6 S (à l'équipement simplifié) équipées du V6 PRV à manetons décalés ont préparé la venue de la 605 V6 en servant de test pour l'implantation de ce moteur.

En 1986, la 505 V6 avait l'ABS, la condamnation centralisée des portes à distance, quatre lève-vitres électriques, le toit ouvrant coulissant électrique, les rétroviseurs électriques et dégivrants et un régulateur de vitesse (si boîte automatique).

Après avoir été longtemps appréciées sur le marché africain où elles sont désormais supplantées par les japonaises des années 1980 et 90, les 505 survivantes commencent doucement à trouver leur place auprès des jeunes amateurs de voitures anciennes dites Youngtimer, notamment les versions Turbo Injection et, dans une moindre mesure, la déclinaison V6.

Le modèle STi a remporté le Rallye Tour d'Europe réservé à des voitures strictement de série en 1981 avec l'équipage Holger Bohne / Peter Diekmann (seule voiture française lauréate)[3].

Sa carrière en France s'arrête le après 1 337 700 modèles produits. La dernière 505 sortie des chaînes de Sochaux fut une 505 Break Familiale que le constructeur offrit au Musée de l'Aventure Peugeot[4].

Motorisations

La Peugeot 505 utilise la plateforme de sa devancière, la 504, dont elle reprend les motorisations sur les premières versions à carburateur (GR, SR) et diesel (GRD, SRD). En revanche, sur les versions à injection (STI et GTi), le bloc 2,2 litres tout alliage (« moteur Douvrin ») produit par la société Française de Mécanique à Douvrin (coentreprise PSA/Renault), qui est aussi monté sur la Renault 20 TX, est nouveau. La 505 Turbo Injection utilisera un moteur Chrysler bloc en fonte plus rigide pour la suralimentation.

Galerie de photos

Références

  1. En 1981, 700 taxis 505 circulent à New York selon L'argus du 4 juin 1981.
  2. La carrière américaine de la Peugeot 505.
  3. Palmarès du Rallye Tour d'Europe « Copie archivée » (version du 10 janvier 2015 sur l'Internet Archive).
  4. Peugeot Magazine n°100 de 04/1992.

Bibliographie

  • Revue technique automobile, Peugeot 505 GR, 505 SR et 505 GL 1980-1985.
  • Revue technique automobile, Peugeot 505 TI, 505 STI-GTI 1980-1985.
  • Revue technique automobile, Peugeot 505 Diesel GRD-SRD-SRD Turbo 1980-1986.
  • L'Expert Automobile no 245, 505 « 1986 » (sauf V6 et Turbo inj.) (ess./Diesel et Turbo Diesel)
  • L'Expert Automobile no 177, 505 Diesel et Turbo Diesel (2 300 cm3)

Voir aussi

  • Portail de l’automobile
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.