Pessines

Pessines (prononcé [pe.sin]) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Pessinois et les Pessinoises[1].

Pessines

La mairie
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saintes
Maire
Mandat
Philippe Delhoume
2020-2026
Code postal 17810
Code commune 17275
Démographie
Gentilé Pessinois
Population
municipale
763 hab. (2018 )
Densité 84 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 43′ 47″ nord, 0° 43′ 01″ ouest
Altitude Min. 24 m
Max. 71 m
Superficie 9,05 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thénac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Pessines
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Pessines
Géolocalisation sur la carte : France
Pessines
Géolocalisation sur la carte : France
Pessines

    C'est une commune résidentielle particulièrement dynamique et en pleine mutation située dans la première couronne de l'aire urbaine de Saintes.

    Géographie

    Situation géographique et axes routiers

    La commune de Pessines se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

    Située à 8 kilomètres au sud-ouest de Saintes, Pessines est un lieu de convergence de deux axes routiers importants en direction de Saintes :

    • Tout d'abord, l'ancien tracé de la RN 150 traverse la commune en son centre du nord-est au sud-ouest. Cet axe majeur en Charente-Maritime qui a été réalisé à 2x2 voies relie directement Saintes à Saujon. Il a été déplacé plus au sud, dans la commune voisine de Varzay, et est aujourd'hui accessible aux habitants de Pessines dans la commune voisine de Luchat où un échangeur routier y a été construit.
    • La D 728, qui est une route départementale à fort trafic routier en provenance de Marennes et de l'île d'Oléron rejoint Saintes en passant au nord et nord-ouest de la commune de Pessines.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Pessines est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,4 %), terres arables (19,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,7 %), zones urbanisées (10,6 %), prairies (10,6 %), cultures permanentes (9,1 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1977 2014 Jean-Paul Boucard    
    2014 En cours Philippe Delhoume   Agent technique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Canton

    La commune de Pessines appartient au canton de Thénac depuis . Avant cette date, elle dépendait du canton de Saintes-Ouest qui regroupait huit communes et une fraction de la commune de Saintes. Ce canton était issu d'un remaniement de la carte administrative qui a eu lieu en 1985 et a succédé à l'ancien canton de Saintes-Sud formé dès son origine en 1790. La commune de Pessines était par sa superficie la seconde plus petite commune du canton de Saintes-Ouest, se situant avant la commune de Préguillac.

    Intercommunalité

    Pessines fait partie de la communauté de communes du Pays Santon dont le siège administratif est situé à Saintes.

    De même, la commune appartient au Pays de Saintonge Romane dont le siège est également fixé à Saintes.

    Saintes et ses communes limitrophes (en orangé : communauté de communes du Pays Santon).

    Circonscription électorale

    La commune est située dans la troisième circonscription électorale de la Charente-Maritime qui englobe l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély dans sa totalité et la partie nord de l'arrondissement de Saintes (canton de Burie, canton de Saintes-Est - à l'exception des communes de Colombiers et La Jard -, canton de Saintes-Nord et canton de Saintes-Ouest).

    Catherine Quéré en est la députée depuis 2007.

    Conseil des Jeunes

    Depuis le 23 janvier 2021, Pessines est dotée d'un Conseil des Jeunes. Ce conseil est composé de 12 jeunes de 11 à 18 ans. Il a pour but d'animer la commune en mettant en place des projets par et avec les jeunes.[réf. nécessaire]

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

    En 2018, la commune comptait 763 habitants[Note 3], en diminution de 1,17 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    365267237360372351369368334
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    333327316309334343327307289
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    272264262249208221191206198
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    186218274406566648758772748
    2018 - - - - - - - -
    763--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Gilles, de style roman, avec nef unique d'un seul tenant avec le chœur. Elle est surmontée d'un clocheton.
    • Le chêne de Montravail, un arbre de 11 m de haut ayant une circonférence de 8,68 m se situe sur la commune. Son âge est évalué entre 800 et 900 ans[13]. Il a été endommagé par une tempête en 1941 et par la tempête de 1999.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. Jeroen Pater, Les arbres remarquables d'Europe, éditions du Rouergue, , 192 p., p. 150.

    Voir aussi

    Liens externes

    • Portail de la Charente-Maritime
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.