Pays thionvillois

Le pays thionvillois ou pays de Thionville (Diddenuewenerland en luxembourgeois), est la région de Thionville, dans le département de la Moselle (57).

Pays thionvillois
Diddenuewenerland

La Moselle entre Thionville et Yutz.

Pays France
Région française Lorraine (Grand Est)
Département français Moselle
Arrondissement français Thionville
Siège du pays Thionville
Coordonnées 49° 21′ 27″ nord, 6° 10′ 06″ est
Régions naturelles
voisines
Pays Haut, Pays de Sierck, Pays de Nied, Pays messin.
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Géolocalisation sur la carte : Lorraine
Géolocalisation sur la carte : France

Sur le plan linguistique, le dialecte traditionnel de ce pays est le francique luxembourgeois. C'est également une zone du Lorrain roman, cela notamment depuis le recul de la frontière linguistique après la guerre de Trente Ans.

Le pays de Thionville fait partie du Pays des Trois Frontières (Dräilännereck).

Géographie

Ce pays est délimité à l'Ouest par le Pays Haut, au Sud par le Pays messin et au Nord-Est par le Pays de Sierck (Siirkerland).

Toponymie

  • Autres dénominations[1] : d’Diddenuewenerland, Diddenhuewenerland, Diddenhuewener Land.

Histoire

Frontière entre le pays messin et le Luxembourg en 1610. Incluant l'enclave luxembourgeoise de Marange.

Originairement les frontières du Pays Thionvillois étaient celles de la prévôté de Thionville, dont l'actuel arrondissement de Thionville faisait partiellement partie. Ainsi que quelques localités du nord de l'Arrondissement de Metz (Marange, Talange, Hagondange...).
La frontière de cette prévôté, passait à l'est au niveau de Kœnigsmacker, Buding et Budange.

Le « Schafft » (ou Schaff), est une ancienne imposition du pays de Thionville, ce mot était employé pour désigner un impôt en grains ou en argent. Terme souvent rencontré, seul ou composé (ex: Schaffguelt, Schaffgeld, Schaffgutter) dans les aveux et dénombrements des pays de langue germanique[2]. Notamment en Moselle et au Luxembourg[3].

Schaffleuth était en 1661 le nom des gens qui tenaient des biens du seigneur, en reconnaissance de quoi ils lui payaient une certaine rente, contrairement au Freyschaftleuth (francs de servitude), également imposables au Schafft, mais qui étaient libres du droit de rachat (pour les enfants mariés) hors de la juridiction et également libres de quitter la seigneurie[3].

Notes et références

  1. Albert Piernet, d’Diddenuewenerland Le Pays thionvillois.
  2. Les Cahiers Lorrains, N°7-8, 1926
  3. Les Cahiers Lorrains, N°2, 1929.

Bibliographie

  • Gérard Klopp, Le Vert pays thionvillois, 1981 (notice BnF no FRBNF34739444)
  • Jean Kieffer, Le plat-pays thionvillois au XVIIIe siècle : étude démographique, 1983
  • Jean Kieffer, Le village du plat-pays thionvillois au XVIIIe siècle, 1984
  • Dominique Laglasse, L'Arriere-Pays Thionvillois, éditions Esdé, 1997 (ISBN 291264500X)
  • Guy Blaise, analyse des monuments du pays thionvillois, 2001 (notice BnF no FRBNF38811227)
  • Le patrimoine des Portes de France et du pays thionvillois, S. Domini, 2012 (notice BnF no FRBNF43745668)
  • Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine, Les Cahiers du pays thionvillois (notice BnF no FRBNF34422314)
  • Daniel Laumesfeld, De Schënner : Guérisseurs en pays thionvillois, Editions Gewan, 1995
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