Paul Teitgen

Paul Teitgen, né le à Colombe-lès-Vesoul et mort le à Saint-Cloud, résistant et déporté pendant la Seconde Guerre mondiale, fut secrétaire général de la police française à Alger, pendant la guerre d'Algérie.

Histoire

Pendant la guerre d'Algérie, il révéla que plusieurs centaines de personnes furent exécutées sommairement. Ancien résistant et déporté durant la Seconde Guerre mondiale, il envoya sa lettre de démission au ministre résidant Robert Lacoste le [1] et démissionna le , en réaction aux actes de tortures (qu'il avait lui-même subis de la part de la Gestapo) pratiqués sur les prisonniers et aux exécutions extra judiciaires.

Yves Courrière a publié dès 1969 la lettre de démission de Paul Teitgen dans son ouvrage Le temps des léopards consacré à la « bataille d’Alger ». Étudiant cette source, l'historien Guy Pervillé a souligné les problèmes historiographiques que posaient les estimations de disparus fournies par Courrière sur la base du document de Paul Teitgen[1].

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

Littérature

L'Art français de la guerre d'Alexis Jenni, Prix Goncourt 2011, où Paul Teitgen apparaît, notamment dans le chapitre intitulé « Roman VI ».

« Derrière ses grosses lunettes il regardait tout en face, le colonel devant lui, la nécropole d'encre disposée le long des murs, les comptes qui étaient la trace des morts. Il était le seul à tenir le compte des gens. Il finit par démissionner, il s'en expliqua publiquement. »

Notes et références

  1. A propos des 3.024 disparus de la bataille d’Alger : réalité ou mythe ? (2004), Guy Pervillé, exposé prononcé le 13 janvier 2004, modifié le 22 avril 2008

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