Pascal Garbarini

Pascal Garbarini est un avocat français.

Biographie

Pascal-Pierre Garbarini est né en 1963 à Levallois-Perret, il a été scolarisé à Neuilly-sur-Seine en primaire au cours Charles de Foucault puis à l'école Commandant Charcot. Il grandit par la suite à Ajaccio, où il a passé son baccalauréat au Lycée Fesch. Il est élevé non par sa mère mais par ses grands-parents maternels.

Après avoir obtenu une maîtrise spécialisée en droit des affaires et fiscalité (1987), un DESS de fiscalité à l'université Panthéon-Sorbonne Paris I puis une maîtrise ès carrières judiciaires (1989) et enfin l'institut de criminologie à Paris Assas, il prête serment en 1991 au barreau de Paris.

Il fait ses débuts aux flagrants délits[1] et comme collaborateur en droit des affaires au cabinet Spalter, puis en droit pénal aux côtés d'Henri Leclerc et enfin auprès du bâtonnier Vatier spécialisé en contentieux commercial et en procédures collectives.

Il a été, à partir de 1995, l'avocat des chefs présumés du Front de libération nationale corse, François Santoni[1], Jean-Michel Rossi, Jo Peraldi, et Dominique Pasqualaggi et de nombreux activistes du Front de libération nationale corse ainsi qu'Yvan Colonna[1] dans l'assassinat du préfet Érignac.

Il a également été l'avocat des membres présumés d'Armata Corsa[2].

En 2001, il se définissait comme « l'avocat des nationalistes [corses] et avocat nationaliste[2] ».

Sans « renie[r] son passé », il choisit ensuite une autre voie[1] et traite de dossiers de droit commercial, de droit pénal des affaires, de criminalité organisée et défend également de nombreux acteurs et personnalités tels que Benoit Magimel, Christophe Alévèque, François Cluzet, Nicolas Duvauchelle, Alexandre Debanne ou Alain Delon.

Il se définit aujourd'hui comme « avocat et corse mais pas l'avocat des Corses »[réf. nécessaire]

Influencé par Henri Leclerc et Charles Robaglia, avocat pénaliste parisien de renom, il dit admirer entre autres Jacques Isorni, qui fut l'avocat de Philippe Pétain[1], car il préfère défendre les vaincus que les vainqueurs. Il est boxeur amateur et cinéphile[1]. Il est familièrement surnommé « Garba »[1].

Ouvrage

  • Ma Robe pour armure, Editions Harper Collins, 2019.

Références

  1. Stéphane Durand-Souffland, « Pascal Garbarini, du maquis à Paris », sur lefigaro.fr, .
  2. Didier Hassoux, « Rude écorce », sur liberation.fr, .

Liens externes

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