Parti d'union républicaine autonomiste

Le Parti d'union républicaine autonomiste (en castillan Partido de Unión Republicana Autonomista ; en valencien Partit d'Unió Republicana Autonomista) (PURA) est un parti politique du Pays valencien formé en 1908 et né d'un scission de l'Union républicaine en raison de divergences entre Vicente Blasco Ibáñez, Nicolás Salmerón et Alejandro Lerroux.

Histoire

Son idéologie était à l'origine basée sur le blasquisme et son qualificatif d'« autonomiste » visait à le différencier du Parti républicain radical de Lerroux. Il aspirait à la mise en place d'une république démocratique en Espagne, la séparation de l'Église et de l'État, l'indépendance de la Justice, la création de tribunaux de commerces et l'autonomie des provinces et des régions. Bien qu'avec une posture parfois ambivalente et confuse, il s'opposait généralement aux groupes valencianistes, à la récupération ou l'enseignement en valencien[1], ainsi qu'à la Solidaritat Catalana.

Les figures les plus importantes du parti à ses débuts furent Adolf Beltran, Joan Barral et Félix Azzati. Aux élections de 1914 et jusqu'en 1920, il adopta de nouveau le nom d'« Union républicaine ».

Durant la Seconde République, il vira vers un républicanisme de droite et, sous la direction de Sigfrido Blasco-Ibáñez (fils de Vicente Blasco Ibáñez) se rapprocha peu à peu de nouveau des radicaux de Lerroux. Après le succès obtenu aux élections municipales de 1931, son appui électoral fut plus réduit en 1933. Le parti fut discrédité et disparut du spectre politique à la suite du scandale du Straperlo (1934-1935), restant pratiquement sans aucune représentation parlementaire en 1936[2].

En , peu après la scission des radicaux démocrates de Martínez Barrio du Parti radical, se produisit une scission similaires dans le PURA qui déboucha sur la création d'Esquerra Valenciana[3].

À la fin de la guerre civile, une grande partie de ses dirigeants furent partisans du Franquisme.

Notes et références

  1. {Discours de Félix Azzati : « Primera distancia que nos separa del nacionalismo valencianista es la de la oficialidad de la lengua, pues mientras dicha agrupación (valencianista) propugna por la difusión de nuestro dialecto en las escuelas, en el hogar, en la vida pública, [...]nosotros abogamos por el predominio, entiéndase bien, por el predominio de la lengua castellana » (Alfons Cucó et Ricard Blasco El pensament valencianista (1969-1939). Antologia, Edicions de la Magrana, 1992).
  2. (ca) Albert Girona Albuixech, Història contemporània del País Valencià, Tabarca llibres. 1992.
  3. (es) Juan Avilés Farré, La Izquierda burguesa y la tragedia de la II República, Comunidad de Madrid, Madrid, 2006, (ISBN 9788445128817), p. 328-329.

Annexes

Bibliographie

  • (ca) Alfons Cucó, El valencianisme polític : 1874-1936, Valence, Garbí, , 1re éd., 472 p.
  • (ca) Alfons Cucó, Sobre la ideologia blasquista, 1976

Lien externe

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