Pandémie de Covid-19 au Honduras

Les autorités recensent officiellement, au , 22 000 malades du coronavirus, dont plus de 600 décédés[2]. Ces chiffres ne sont toutefois pas fiables, peu de tests étant effectués[3]. D'après l’Association des pompes funèbres, « il faut multiplier ces chiffres par cinq »[4]. En juillet 2021, les autorités font état d'un total de 255 663 malades et 6 844 décès[5].

Généralement, dans les quartiers les plus pauvres, « les gens se plaignent de douleurs dans la poitrine, meurent chez eux sans être testés et sont simplement enregistrés comme morts suspects de Covid-19 », selon Edwin Lanza, de l'Association des pompes funèbres[4].

Les hôpitaux ont rapidement été saturés, le pays n'investissant que très peu dans son système public de santé. Le confinement a pourtant été décrété dès le mais n’est que très partiellement respecté par une population souvent très pauvre et contrainte de sortir pour trouver des ressources au jour le jour[3].

La corruption, très présente au sein des institutions honduriennes, rend le pays encore plus vulnérable. Le gouvernement a notamment versé 47 millions de dollars pour sept hôpitaux de campagne de 400 lits qui n'ont pas été livrés[2].

Le Honduras adopte en avril 2020 un traitement contenant de la colchicine, un anti-inflammatoire, du tocilizumab, de l’ivermectine, un anticoagulant et de l’hydroxychloroquine[6], puis plus tard officiellement il adopte l’ivermectine [7] en traitement préventif, pratique déjà largement répandue[8].

Le taux d’extrême pauvreté est passé de 20% a 26,1% entre 2019 et 2020[9].

Nombre de cas (bleu) et nombre de morts (rouge) en échelle logarithmique. Les différences quotidiennes sont indiquées en pointillés.

Notes et références

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