Othon III de Trazegnies

Othon III de Trazegnies (vers 1198-1241)[2] a plus de dix enfants issus de deux lits.

Sceau d'Othon III de Trazegnies.

Il épouse en premières noces Agnès de Hacquegnies mais après veuvage, il épouse la troisième fille de Louis IV de Chiny, comte de Chiny : Isabelle qui apporte en apanage des terres dont un lieu-dit célèbre : Florenville[3].

Les enfants de ce mariage seront surnommés : Les Ardennois.

Généalogie

Il est le fils de :

Il est le petit-fils de :

Il est le frère de :

Il est le père de :

  • Gilles III, ce seigneur nous est relativement peu connu. Vers 1247, il épouse Ide d'Enghien, sa cousine, fille aînée de Siger, sire d'Enghien et d'Alix, dame de Zottegem. Sa fille Agnès (morte en 1270) épouse Eustache V du Rœulx.
  • Othon IV.

de Othon IV à Arnould de Hamal

Othon IV † v. 1300 ép. Jeanne d'Awans
   |
Gilles IV[8] ép. Philippine de Limal
   |
Jean Ier1336 ép. Jeanne de Marbais
   |
Othon VI[9] † v. 1384 ép. 1) Catherine de Hellebecque
   |                    2) Isabelle de Chatillon
Anselme Ier1418 ép. Mahaut de Lalaing
   |
Anne ép. Arnould de Hamal

Armes

bandé d'azur et d'or à la bordure engrêlée de gueules.

À noter : L'ombre de lion, qui charge cet écu actuellement encore, ne s'est ajoutée qu'en 1374, dans le blason d'Oste de Trazegnies. C'était la première fois que l'on employait semblable meuble héraldique; l'ombre de lion est donc d'origine hennuyère[7].

Les Trazegnies-Florenville au Tournoi de Chauvency

A. Otton III de Trazegnies (fils de Gilles II de Trazegnies et d'Alix de Boulers ).

B. Agnès de Hacquenies, sa première épouse décédée.

C. ++ Isabelle de Chiny, sa seconde épouse (fille de Louis IV de Chiny et de Mathilde d'Avesnes ) sœur de Jeanne, tante de Gérard de Looz et de Louis V comte de Chiny. Elle est appelée 'Madame de Florenville' par Bretel.

Parmi les enfants de cette seconde union, il faut retenir :

1. 00 Jean l'Ardinois, seigneur de Florenville, époux d'Agnès de Strépy ++, appelée Agnès de Florenville par Bretel.

Bibliographie

Notes et références

  1. Le Tournoi de Chauvency, signé du nom du trouvère Jacques Bretel, et dédicacé au comte Henri IV de Salm (ruines de son château: commune de La Broque) raconte les festivités données par le comte de Chiny, Louis V (fils de Arnoul IV de Looz et de Jeanne de Chiny), en 1285, dans le petit village de Chauvency-le-Château, proche de Montmédy.
  2. Le site earlyblazon avance les dates de 1200-1242
  3. C'est la dame de Florenville-le-Château du Tournoi de Chauvency
  4. La pairie de Silly est entrée très tôt dans la Maison des Trazegnies, probablement par alliance. Les premières chartes datent de 1095 avec Fastré ou Fastrede, Siger et Wautier ou Walter de Silli ou Siligio qui scellent la donation d'Hellebecq à l'abbaye d'Ename et qui partagent ainsi la pairie de Silly. Le dernier baron et pair de Silly est le marquis Ferdinand-Octave de Trazegnies en 1740. Silly passe ensuite dans la famille de Ligne (Maison de Ligne).
  5. Alix de Boulers
  6. Ce qui explique l'influence de Gilles le Brun auprès du fils de celle-ci : le Roi Saint-Louis.
  7. Source: Cl-R Paternostre de la Mairieu, « Les Trazegnies », dans Tablettes du Hainaut, t. I, , p. 111-112
  8. Il guerroya quelque peu. C’est à cette époque que l’influence du Brabant commença à peser très fortement sur la terre indépendante de Trazegnies.
  9. Il joua un très grand rôle à la Cour de Mons sous la régence d’Albert de bavière. Wenceslas de Luxembourg, duc de Brabant, tint cependant à se concilier l’amitié de ce petit prince indépendant à ses frontières. Il convia plusieurs fois le sire de Trazegnies à des fêtes fastueuses.

Voir aussi

Articles connexes

Croisés (Larousse 1922)

Liens externes

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