Ordre du Temple solaire

L'ordre du Temple solaire (OTS), d'abord appelé ordre international chevaleresque de Tradition solaire, est un groupe ésotérique néo-templier[réf. souhaitée] fondé en 1984 à Genève par Luc Jouret et Jo Di Mambro à la suite de la Fondation Golden Way de ce dernier. Ce faux ordre de chevalerie est principalement connu pour des suicides collectifs en Suisse, en France et au Canada ayant fait en tout 74 victimes en 1994, 1995 et 1997 et pour les controverses qui ont suivi. L'affaire a été un facteur majeur du durcissement de la lutte contre les sectes en France[1]

En France, l'OTS est considéré comme une secte par le rapport de la commission d'enquête parlementaire de 1995[2].

Les protagonistes

Fondation

En 1977, Jo di Mambro rencontre Michel Tabachnik, intéressé par la philosophie, l'ésotérisme et la spiritualité. Les deux hommes décident de créer l'année suivante à Genève la fondation Golden Way[5]. En 1981, Michel Tabachnik en devient le président[6].

Après avoir créé en 1982 le Club Amenta, qui devint Atlanta[7], Luc Jouret, à la mort de Julien Origas, leader d'un certain Ordre rénové du Temple (voulu comme une résurgence de l'Ordo Templi Orientis), qui avait été créé avec des anciens rosicruciens, lui succède en 1983. Ceci provoque immédiatement une scission d'où va naître l'ordre chevaleresque international Tradition solaire dont il prend alors la direction[8].

En 1984, les deux hommes fondent l'ordre du Temple solaire en mêlant divers principes des structures précédentes, Joseph Di Mambro étant le cerveau et maître des finances de l'organisation, et Luc Jouret le recruteur[9].

Historique

Avant les massacres

Selon Françoise Champion, sociologue, ce groupe a une « filiation templière bricolée »[10]. Jean-François Mayer décrit certaines croyances du groupe, telles que les notions de « transit »[11],[12] (voyage de l'âme vers une autre planète, par le biais du suicide, notion similaire à celle du groupe Heaven's Gate) ou l'importance de « transporter le germe de vie sur une autre planète », comme les causes de la dérive ultérieure[10]. Une bonne part des concepts et principes de l'ordre étaient inspirés des écrits « hermétiques » de Tabachnik, « Les Archées »[13].

Les objectifs affichés du groupe étaient[14] :

  • Reconnaître et rassembler une élite spirituelle afin de la préparer, par l'étude des Hautes Sciences, à participer à des Travaux en vue de perpétuer la Conscience UNE et la VIE dans le temps et l'espace.
  • Prendre une part prépondérante et active à l'édification des Centres de Vie.
  • Former à travers le monde une chaîne de fraternité véritable, au service des forces positives et du Temple unifié, constitué par l'ordre du Temple solaire.

La hiérarchie de l'ordre est absolue[15]. Les cérémonies rituelles auraient été mises en scène par un membre du nom de Tony Dutoit[16]. Selon les termes du jugement rendu en 2001 pour Michel Tabachnik, les lieux de culte ont été le « théâtre d'apparitions et de manifestations perçues comme surnaturelles au cours de cérémonies rituelles. […] De nombreux témoins ont rapporté avoir vu […] des matérialisations d'objets ou de personnages ». Une ancienne adepte déclare avoir assisté à « l'apparition de Maîtres, du Saint-Graal, de l'épée Excalibur, des douze apôtres et même du Christ »[12]. En réalité, les apparitions surnaturelles du Maître, au son d'une musique cosmique assourdissante et au milieu d'hologrammes, ne sont que Jocelyne Di Mambro, l'épouse de Jo, juchée sur un tabouret[17].

La naissance de « l'enfant cosmique »

Dominique Bellaton, jeune femme toxicomane qui aurait été recherchée par des proxénètes cherchant à l'assassiner, s'intègre à l'ordre à la demande de ses parents. Di Mambro a rapidement le projet d'en faire la mère porteuse de « l'enfant cosmique ». Une cérémonie dans la crypte de l'ordre, avec effets spéciaux (une épée touche le ventre de la jeune femme devant l'assistance et un éclair de lumière surgit), contribue à confirmer aux membres les pouvoirs surnaturels des dirigeants. Di Mambro appelle son rituel : « conception théogamique », une conception sans rapport sexuel, alors qu'en fait, Dominique est sa maîtresse et est enceinte depuis quelques semaines[18]. L'enfant, Emmanuelle, naît le . Elle et sa mère meurent lors du premier massacre à Salvan[12].

Premières dissensions

Plusieurs mois avant le premier massacre, certains fidèles évoquent la mégalomanie, les supercheries et les malversations des chefs. Plusieurs donateurs (dont des notables, industriels, propriétaires) réclament le remboursement partiel des fonds qu'ils ont engagés alors que cet argent a été détourné pour investir dans des entreprises fictives, propriétés ou pour les fondateurs qui ne se refusent rien (villa, voiture de luxe, voyages)[19],[17].

Octobre 1994 : Premier massacre

Le , au Québec, au 199 chemin Belisle à Morin Heights, 3 personnes sont retrouvées assassinées et deux suicidées (les meurtriers des trois premières) dans un chalet ensuite incendié, comme les autres lieux avec des dispositifs de mise à feu commandés par téléphone.

Le , en Suisse, 25 personnes sont retrouvées mortes au lieu-dit « les roches de cristal » à Salvan, en Valais, et 23 à la ferme de « la rochette » à Cheiry, dans le canton de Fribourg. Les victimes étaient, dans la plupart des cas, « revêtues d'une cape rituelle blanche, noire ou dorée, selon le degré d'initiation atteint »[20]. À Salvan, il se révèle qu'il a été injecté aux victimes (ou qu'elles se sont injecté elles-mêmes) un poison à base de curare, d’opioïde et de benzodiazépine. À Cheiry, 20 victimes sont mortes d'une ou de plusieurs balles dans la tête, deux étouffées par un sac plastique autour de leur tête et une autre probablement de la même manière. Le juge d'instruction fribourgeois André Piller est chargé de l'affaire. L'affaire se présentant selon lui comme un suicide collectif flagrant, sans indice à rechercher, il ordonne la destruction des lieux « pour ne pas choquer les croyants ni attirer les curieux », une décision qui soulèvera des controverses[20].

Thierry Huguenin, ancien membre de l'OTS qui avait alors quitté le groupe, témoigne avoir été appelé le à Salvan sur la promesse que de l'argent qui lui était dû lui serait rendu ce jour-là. Mais, pressentant un danger, il aurait quitté les lieux. Il explique ensuite qu'il pense que le projet était de l'assassiner avec les autres afin d'atteindre le nombre de 54 victimes, en rapport avec les 54 chevaliers de l'ordre du Temple exécutés sur le bûcher le sous le règne de Philippe IV le Bel[12],[21].

Le matin du , 300 plis destinés aux médias, à d'autres adeptes et à plusieurs personnalités politiques ou publiques, dont Charles Pasqua, seront envoyés par un membre selon les consignes de Di Mambro. Ces courriers divers contenaient principalement des messages extraits des croyances de l'ordre[12].

Décembre 1995 : Deuxième massacre

Dans la nuit du 15 au , seize personnes — treize adultes et trois enfants de 2, 4 et 6 ans — ont été immolées par le feu au lieu-dit « le trou de l'enfer », dans une clairière isolée du plateau du Vercors, près de Saint-Pierre-de-Chérennes (Isère)[22] en France.

L'enquête menée par la Section de recherche de la Gendarmerie nationale de Grenoble qui a confié les expertises techniques à l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN) a déterminé que quatorze personnes avaient été tuées par une ou deux balles de pistolet .22 Long Rifle, après avoir absorbé des sédatifs, puis incendiées à l'aide de bois et d'essence. Selon la théorie des enquêteurs, les deux exécuteurs seraient l'inspecteur Jean-Pierre Lardanchet et André Friedli. Ils se seraient tiré une balle de mm parabellum dans la tête (armes retrouvées près de leurs corps) en se jetant dans le foyer. Le Procureur de Grenoble a alors ouvert une information judiciaire pour « assassinats » et « association de malfaiteurs » avec possibilité de complicité extérieure.

Mars 1997 : Troisième massacre

5 autres membres sont retrouvés morts à Saint-Casimir au Québec, le , dont trois Français ; 3 adolescents sont retrouvés vivants, ayant survécu parce qu'ils ont négocié avec leurs parents leur droit à la vie[23],[24].

Suites judiciaires

En 1997, du fait de la mort des deux dirigeants à Salvan en 1994, le chef d'orchestre et compositeur Michel Tabachnik est l'unique prévenu dans le cadre de l'affaire du Temple solaire. Il publie pour sa défense Bouc émissaire. Dans le piège du Temple Solaire, avec une préface de Pierre Boulez[25].

Le , le tribunal correctionnel de Grenoble relaxe Michel Tabachnik au bénéfice du doute.

Le parquet, lui reprochant d'avoir « par ses écrits ésotériques », poussé les adeptes à un « transit vers Sirius », fait appel et Michel Tabachnik est à nouveau jugé en 2006. L'avocat général, estimant que le prévenu n'était pas membre actif de l'ordre et que « sa responsabilité dans les décès n'était pas établie », ne requiert aucune peine contre lui. Il est une seconde fois relaxé en .

Suicide ou assassinat

Selon Alain Vuarnet, fils et frère de deux des victimes, menant une enquête privée parallèle depuis 1995[26], les « suicides collectifs » des membres de l'ordre du Temple solaire en décembre 1995 dans le Vercors n'ont toujours pas été véritablement élucidés. Il s'est plaint de l'absence de coopération de la justice, qui a toujours refusé d'enquêter sur la piste d'un assassinat. Selon un expert mandaté par M. Vuarnet, du phosphore a été trouvé sur les lieux, dénotant l'usage de lance-flammes », ce qui impliquerait qu'il n'y aurait pas eu de suicide mais une mise en scène[27]. Selon M. Vuarnet « Nous restons persuadés, mon père et moi, que ce n'est pas avec quelques branchages humides que ces seize corps ont été carbonisés à ce point »[26]. Le résultat des expertises révèle « un excès en phosphore de plus de 21 à 40 % »[28] ; certaines victimes avaient des sacs en plastique sur la tête, ce qui a été expliqué selon la thèse de l'instruction, comme un signe rituel ; enfin, certaines victimes ont été droguées.

Dans le documentaire d'Yves Boisset sur cette affaire, Bernard Geiger, un responsable de la police cantonale du Valais, déclare :

« Je le vois davantage comme un meurtre collectif. Je rejette formellement la thèse du suicide collectif décidé par tous – cette idée est du pur cinéma[29]. »

Le réalisateur construit son argumentation autour de la question : « 74 morts et pas de coupable ? »[30]. La justice soulignant également, lors du procès de 2001, « le caractère improbable de ce nouveau massacre plus d'un an après la disparition des dirigeants » et les investigations qui viennent confirmer « un assassinat collectif suivi du suicide des assassins », tout en établissant que, selon les témoins, la plupart des victimes de 1995, comme celles de 1994, avaient « consenti le sacrifice de leur vie »[12].

En plus d'Alain Vuarnet, d'autres membres de la famille des victimes, René et Muguette Rostan, Willy et Giséla Schleimer, ont demandé en 2001 puis en 2004 une réouverture de l'instruction afin de contester la thèse du suicide collectif[29],[12]. Réouverture également demandée par Jean-Pierre Brard en 2006[29].

Maurice Fusier, reporter à Radio France, relance la même thèse de l'assassinat au phosphore en 2006[31].

Piste politico-mafieuse

Une thèse présentant une origine politico-mafieuse à l'affaire est étayée par certaines sources, dont le psychiatre Jean-Marie Abgrall, évoquant de possibles liens de Luc Jouret avec des membres de Gladio[15].

En 2006, le cinéaste Yves Boisset dénonce également la piste « politico-mafieuse », qu'auraient négligée les enquêteurs. Il souligne en particulier les liens de Di Mambro avec Jean-Louis Fargette, un « parrain » de Toulon assassiné en 1993. Le cinéaste a réalisé un film, Les Mystères sanglants de l'OTS, pour exposer son point de vue[32]. Il dit voir « l'ombre de Charles Pasqua dans cette affaire »[33],[32] et a parlé de « trafics d'armes entre le Canada et l'Angola », ce que le journal Le Monde a nommé Angolagate, lequel article ne faisant aucune référence à l’OTS. Yves Boisset déclare également que le juge Piller aurait « brûlé des pièces à conviction » en détruisant le chalet, scène du crime[34]. Il déclare également que l'inspecteur Jean-Pierre Lardanchet, trouvé mort dans le Vercors, était un agent des renseignements généraux et proche de Charles Pasqua[35]. Lardanchet est présenté par d'autres sources comme un agent de la Police de l'Air et des Frontières[36] ou comme une « taupe » infiltrée dans l'ordre[37].

Les cassettes audio

Plusieurs mois après l'affaire, deux journalistes de France 2 se rendent dans les décombres du chalet de Salvan et déclarent trouver, dans la poubelle de la cuisine, des cassettes audio en excellent état où sont enregistrées des conversations téléphoniques d'adeptes, espionnés par Di Mambro[38]. Bien que cette découverte semble incroyable, des extraits du contenu des cassettes sont diffusés et jugés conformes aux croyances et thèses de l'ordre[39].

L'affaire Yann Piat

L'enquête de Boisset le conduit à trouver un lien avec l'affaire Yann Piat (ex-députée du Front national de 1986 à 1988 puis députée de la 3e circonscription du Var sous l'étiquette UDF de 1988 à sa mort), qui s'était intéressée à un projet immobilier d'un membre de l'OTS peu de temps avant d'être assassinée, en par deux motards. Arnaud Palisson, ancien analyste de la Direction centrale des Renseignements généraux (DCRG) à Paris, considère pour sa part que Boisset « s’est fait balayer par les arguments prodigieusement fallacieux de journalistes de province en quête de leur Watergate en Vercors »[40].

Texte de Jocelyne Duplessis

Lors des fouilles de l'appartement de Joseph Di Mambro un document a été retrouvé, ainsi qu'un exemplaire imprimé dans un chalet, et attribué à Jocelyne Duplessis, épouse de Di Mambro, dont le contenu indique :

« Suite au tragique Transit de Cheiry, nous tenons à préciser, au nom de la Rose + Croix, que nous déplorons et nous nous désolidarisons totalement du comportement barbare, incompétent et aberrant du docteur Luc Jouret. Prenant la décision d’agir de sa propre Autorité, à l'encontre de toutes nos règles, il a transgressé notre code d'honneur et est la cause d'un véritable carnage qui aurait dû être un Transit effectué dans l'Honneur, la Paix et la Lumière. Ce départ ne correspond pas à l'Éthique que nous représentons et défendons face à la postérité. »

La secte en Espagne

L'Ordre du Temple solaire est également implanté en Espagne, en particulier dans les îles Canaries. En 1984, le fondateur de la secte, Luc Jouret, a donné des conférences à Tenerife[41]. Le leader de l'ordre en Espagne a lui-même vécu dans le sud de l'île[42], aussi le seul Espagnol qui est mort dans le suicide de l'Ordre du Temple solaire était un barbier précisément de Tenerife[43]. En 1998, une secte était soupçonnée d'avoir planifié un suicide rituel dans le parc national du Teide (Tenerife) qui a été empêché par les autorités. Les polices espagnole et allemande initialement l'ont reliée à l'Ordre du Temple Solaire[44].

Références

  1. L'OTS, facteur déclencheur de la guerre contre les sectes sur TF1.
  2. Citée dans le rapport français no 2468, mais non retenue dans la liste des sectes
  3. Le monde des sociétés secrètes: Des druides à al-Qaida, John Lawrence Reynolds, Les Éditions Fides, 2007, p. 288
  4. Les millions de l'Apocalypse dans l'Hebdo, octobre 1994
  5. L'ordre du Temple solaire, La Croix consulté le 6 septembre 2011
  6. Serge Pueyo, « Ordre du Temple solaire : les larmes de Tabachnik » « Copie archivée » (version du 7 novembre 2013 sur l'Internet Archive), Le Figaro, consulté le 6 septembre 2011.
  7. Les origines de l'ordre du Temple Solaire
  8. Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine par Jean-Pierre Chantin, Éditions Beauchesne, 2001.
  9. Renaud Marhic, L'Ordre du temple solaire, Horizon Chimérique, , p. 276.
  10. Françoise Champion, archives de sciences sociales des religions, 42e Année, No. 98 (Apr. - Jun., 1997), p. 91-92, EHESS.
  11. Le document « Transit pour le futur » (voir le site du CESNUR) contient les passages suivants : « Notre Transition Consciente et volontaire entraîne avec elle, tous ceux qui partagent, consciemment ou non, ce noble héritage et acceptent en eux le Feu Christique d'une façon vivante. Parce que nous savons qui nous sommes, d'où nous venons, où nous allons, conscients de notre futur, nous concrétisons aujourd'hui les conditions d'un Plan préétabli en d'autres temps » et « appartenant depuis toujours au Règne de l'Esprit, nous incarnant sans rompre le lien subtil qui unit la Créature au Créateur, nous rejoignons notre Demeure. […] La race va irréversiblement vers son autodestruction. La Nature entière se retourne déjà contre ceux qui ont abusé d'elle, l'ont corrompue et profanée à tous les niveaux. L'homme en payera le lourd tribut car il n'en demeure pas moins le seul responsable. Attendant les conditions favorables d'un Retour possible, nous ne participerons pas à l'anéantissement du règne humain, pas plus que nous ne laisserons nos corps être dissous par la lenteur alchimique de la Nature, car nous ne voulons pas courir le risque qu'ils soient souillés par des fous et des forcenés. »
  12. Ordre du Temple solaire Procès du 25 juin 2001 à Grenoble sur le site du CESNUR
  13. « Tabachnik épargné par le parquet » sur L'Express, 2006.
  14. « Qu'est-ce que l'ordre du Temple solaire ? » à partir du Bulletin de liaison du CCMM de décembre 1994.
  15. Arnaud Bédat, Gilles Bouleau, Bernard Nicolas, L'Ordre du Temple solaire : les secrets d'une manipulation, Éditions Flammarion.
  16. L'ordre du Temple solaire: enquête sur les extrémistes de l'occulte II, Renaud Marhic, L'Horizon chimérique, 1996, p. 26
  17. Gilles Gaetner, « Les secrets du Temple solaire », sur L'Express, .
  18. De l'épée volante à l'enfant cosmique dans Libération, Marc Pivois, avril 2001
  19. Karl Laske, « Les comptes à découvert du Temple solaire. Supposée richissime, la secte frôlerait la déroute financière, selon la police suisse », sur Libération.fr,
  20. « Hécatombe à la secte », Le Monde, 15 août 2006 par Jean-Pierre Tenoux.
  21. L'allégation de Thierry Huguenin sur la date d'exécution des 54 chevaliers du Temple sur le bûcher est inexacte et mélange deux événements : le bûcher du 12 mai 1310, où furent tués 54 chevaliers relaps, et le bûcher du 18 mars 1314, où seuls périrent les dignitaires Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay.
  22. « L'affaire de l'ordre du Temple solaire revient devant la justice » sur le site Prevensectes, à partir d'une dépêche Reuters de 2003
  23. Revue politique et parlementaire, volume 99, A. Colin., 1997.
  24. Folie suicidaire à Saint-Casimir-de-Portneuf.
  25. Cf. infra Bibliographie.
  26. Le retour du mystère du temple solaire sur Libération, août 2003
  27. « Le phosphore ne peut être utilisé que par une arme militaire de type lance-flammes. Sur les lieux du massacre, aucune arme de ce type n’a été retrouvée. L’usage du phosphore explique pourquoi il manquait des membres sur six des seize victimes ». Interview accordée à France-Soir, 1er octobre 2007.
  28. Nouvelle expertise à la veille du procès sur Le Parisien, septembre 2003
  29. Le procès de l'ordre du Temple solaire
  30. L'obscur Temple solaire sur La Libre Belgique, février 2006.
  31. Secret d'État ?: ordre du temple solaire, 10 ans après le drame du Vercors, Maurice Fusier, Éd. des Traboules, 2006.
  32. Le cinéaste Yves Boisset dénonce une affaire politico-mafieuse
  33. 50 films qui ont fait scandale, Gérard Camy, Alain Riou, Corlet-Télérama, 2002 p. 146
  34. Yves Boisset enquête sur le scénario de la piste mafieuse, repris de l'article de 24 heures, en 2005
  35. La vie est un choix de Yves BOISSET, 2011
  36. La France des sociétés secrètes, Sébastien Fontenelle, Romain Icard, Fayard, 2006, p. 195
  37. L'Ordre du Temple solaire: enquête et révélations sur les chevaliers de l'apocalypse, Arnaud Bédat, Gilles Bouleau, Bernard Nicolas, Libre expression, 1997, p. 341.
  38. Soleil trompeur de Éric Lemasson dans Envoyé spécial du 21 mars 1996
  39. (08 :45 – 09 :38 ) Eric Lemasson (journaliste) : « C’était encore l’hiver, c’est-à-dire qu’il y avait de la neige partout, les chalets de Salvan étaient intacts et à l’intérieur, c’était absolument incroyable parce qu’il y a avait encore tout c’est-à-dire les murs calcinés, la vaisselle cassée, et ce qui était très surprenant c’est qu’il y avait des objets qui manifestement auraient pu intéresser la justice et la police. C’est-à-dire qu’on trouvait par exemple des petites fioles de médicaments avec écrits ‘Luc’ comme ‘Luc Jouret’ dessus et le caméraman a vu une poubelle de cuisine avec des détritus à l’intérieur. Il prend la poubelle et je lui dis « mais on va quand même pas fouiller les poubelles », il me dit « au point où on en est, allons-y ». et il descend comme ça les détritus qu’il y avait à l’intérieur de cette poubelle et à l’intérieur, il y avait une enveloppe avec 3 cassettes. » et un extrait de dialogue : « (09 :49 – 10 :08) « De toute façon, c’est prévu, on ira sur Jupiter. Alors Vénus, pour finir, ça tombe à l’eau. Moi j’ai l’impression qu’on va d’abord aller sur Vénus. Moi je m’en fous, l’essentiel c’est d’aller là où on doit aller. Moi je pense qu’on va d’abord aller sur Vénus car d’ici à ce que Jupiter soit prêt, ça va aller loin »
  40. L’ordre du Temple solaire et la théorie du complot : Les « X-Files » d’Yves Boisset
  41. «Spanish police state they prevented mass suicide by Atma (Isis Holistic) Center cult»
  42. Historia oculta de Canarias.
  43. Tres sectas destructivas campan en Tenerife
  44. La líder de la secta de Tenerife recaudó 300 millones entre sus fieles

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-François Mayer, Les Mythes du Temple solaire, Genève, Georg éditeur, 1996.
  • Renaud Marhic, Enquête sur les extrémistes de l'Occulte. De la loge P2 à l'ordre du Temple solaire, L'Horizon Chimérique, 1995, 254 pp. et L'Ordre du Temple solaire. Enquête sur les extrémistes de l'Occulte II, Éditions L'Horizon Chimérique, Bordeaux, 1996 (ISBN 2-907202-58-8)
  • Roger Facon, Vérité et révélations sur l'ordre du Temple solaire. Opération Faut, chronique d'un massacre annoncé, Éditions Savoir pour être, 1995
  • Christophe Leleu, La Secte du Temple Solaire. Explications autour d'un massacre, Coll. Documents, Paris, Claire Vigne, 1995, 204 p.
  • Arnaud Bédat, Gilles Bouleau et Bernard Nicolas, Les Chevaliers de la mort, TF1 Éditions, 1996
  • Hermann Delorme, Crois et meurs dans l'ordre du Temple solaire, Favre, 1996, 191 p.
  • Maurice Fusier, Des Mots qui font des morts, Éditions Pandora Publishing (ISBN 2-9700386-0-9)
  • Thierry Huguenin, Le 54e, Éditions Fixot Récit d'un ancien membre de l'OTS.
  • Massimo Introvigne, Les Veilleurs de l'Apocalypse, Claire Vigne Éditrice, 1996, 254 p.
  • Jean Vuarnet, Lettres à ceux qui ont tué ma femme et mon fils, Paris, Éditions Fixot, 1996, 204 p.
  • Serge Caillet, L'Ordre rénové du Temple. Aux racines du Temple solaire, Dervy, 1997, 225 p.
  • Michel Tabachnik, Bouc émissaire. Dans le piège du Temple solaire, préface de Pierre Boulez, Éditions Michel Lafon, 1997 (ISBN 2 84098 308 7)
  • Rosemarie Jaton, OTS : en quête de vérité, préface de Jacques Barillon, Slatkine, 1999, 364 p.
  • David Frapet, « L'ordre du Temple Solaire - Un drame initiatique », Mouvements religieux, janvier- Édité par l'Association d'étude et d'information sur les mouvements religieux.
  • Arnaud Bédat, Gilles Bouleau, Bernard Nicolas, L'Ordre du Temple solaire : les secrets d'une manipulation, Éditions Flammarion, 2000 (ISBN 2-08-067842-6)
  • Jean-Luc Chaumeil, L'Affaire de l'ordre du Temple solaire, ACM Édition, 2001, 295 p.
  • Maurice Fusier, Secret d'État ? Enquête au cœur d'une secte... Ordre du Temple solaire..., éditions des Traboules, 2006, 291 p. (ISBN 2-915681-16-3)
  • Alain Vuarnet, Ma rage de vivre, Éditions du Rocher 2007
  • Charles Dauvergne, Temple Solaire, un ex-dignitaire parle. Vingt ans au soleil du Temple, Éditions Desclée de Brouwer, 2008, 349 p. (ISBN 978-2-220-06036-1)
  • Julien Sansonnens, L'enfant aux étoiles, Editions de l'Aire, 2018
  • Christian English et Frédéric Thibaud, Affaires non classées, tome II, First édition, , 294 p. (ISBN 2876919095) Chapitre : « Le suicide collectif de l'ordre du Temple solaire ».

Filmographie

  • L'Ordre du Temple solaire, docu-fiction de 90 minutes, 2005, Arnaud Selignac et Hugues Pagan, d’après une enquête de Bernard Nicolas. CAPA DRAMA et France 3
  • Aller simple pour Sirius - l'ordre du Temple solaire, 1997, Nicole Giguère
  • Les mystères sanglants de l'ordre du Temple solaire, 2005, France 2 Yves Boisset

Documentaires télévisés

Émission radiophonique

Articles connexes

Liens externes

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