Opération Amitié
L'opération Amitié est une opération militaire menée par l'Armée française suite aux explosions au port de Beyrouth (Liban) à partir du .
Opération Amitié
Type | Mission de secours et de reconstruction |
---|---|
Localisation | Liban |
Planifiée par | Ministère des Armées |
Date | Du au [1] |
Participant |
Armée de terre Armée de l'air Marine nationale |
Moyens déployés
Environ 750 militaires français sont ainsi déployés avec notamment :[2],[3] :
- 215 membres de l'équipage du porte-hélicoptères Tonnerre
- 390 militaires du génie (groupement tactique « Ventoux »)
- 90 militaires spécialistes (aéronautique, génie sous-marin...)
- 55 sapeurs-pompiers
- 13 marin-pompiers
Par ailleurs, plusieurs rotations d'avion de transport et du porte-conteneurs MN Calao (affrété par le ministère des armées) permettent aussi d'acheminer matériel et fret humanitaire[4].
L'opération est courte, mais a permis de découper 3 000 mètres de charpente métallique et retirer 17 000 tonnes de gravats. En mer ce sont 300 objets (véhicules, béton et projections diverses) qui sont remontés au cours de 80 plongés[1].
Notes et références
- « "Il y a eu des moments dangereux" : les militaires français dépêchés au Liban dans le cadre de l’opération Amitié rentrent en France », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
- « Au Liban, Florence Parly lance l’opération « Amitié » », Le Parisien, (consulté le )
- « Opération Amitié », sur defense.gouv.fr (consulté le )
- Vincent GroizeIeau, « Le point sur l’action des militaires français à Beyrouth », sur meretmarine.com, (consulté le )
- Armée et histoire militaire françaises
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