Porte-hélicoptères

Un porte-hélicoptères est un navire de guerre doté d'hélisurfaces et optimisé pour la mise en œuvre d'hélicoptères.

Le Leningrad en 1990.

De très nombreux navires ayant depuis les années 1970 cette capacité, comme les Landing Helicopter Dock, Landing Helicopter Assault, Landing Platform Helicopter, Landing Platform Dock ou Landing Ship Dock, le terme est tombé peu à peu en désuétude car trop généraliste.

Historique

Le navire de guerre de la Marine nationale française Jeanne d'Arc, qui a été en service de 1964 à 2010, était considéré comme un croiseur porte-hélicoptères.

La Marine soviétique a utilisé de 1967 à 1991, deux unités de la classe Moskva, le Moskva (en) et le Leningrad (en), qui étaient considérées comme des croiseurs porte-hélicoptères.

La Force maritime d'autodéfense japonaise a utilisé entre 1973 et 2011 deux unités de la classe Haruna, et entre 1973 et 2011 deux unités de la classe Shirane. Ces quatre navires étaient considérées comme des destroyers porte-hélicoptères.

Retirés du service

  • Marine japonaise
    • JDS Haruna (en) (1973-2009) Destroyer porte-hélicoptères, Classe Haruna
    • JDS Hiei (en) (1974-2011) Destroyer porte-hélicoptères, Classe Haruna
    • JDS Shirane (en) (1980-2015) Destroyer porte-hélicoptères, Classe Shirane
    • JDS Kurama (en) (1981-2017) Destroyer porte-hélicoptères, Classe Shirane
  • Marine russe
    • Moskva (1967-1991) Croiseur porte-hélicoptères, Classe Moskva
    • Leningrad (1969-1991) Croiseur porte-hélicoptères, Classe Moskva
  • Marina militare
    • Andrea Doria (en) (1964-1992) Croiseur porte-hélicoptères, Classe Andrea Doria
    • Caio Duilio (en) (1964-1989) Croiseur porte-hélicoptères, Classe Andrea Doria
    • Vittorio Veneto (it) (1969-2003) Croiseur porte-hélicoptères, Classe Vittorio Veneto

Évolutions

Le porte-hélicoptère strict est un concept en voie d'abandon, au profit des navires d'assaut amphibie plus polyvalents dans leur action vers la terre (l'action anti sous-marine des hélicopères embarqués étant liée aux frégates dotées de capacités de lutte anti-sous-marine). Cette polyvalence introduit des aménagements vis-à-vis des insfrastructures de commandement, d'hébergement, de logistique, etc.

La désignation actuelle des navires mettant en œuvre une flotte d'hélicoptères prend en compte les différentes conception selon l'importance accordée à la mise en œuvre d'hélicoptères vis-à-vis des autres missions. La désignation américaine s'est imposée dans l'usage mais son utilisation n'est pas standardisée. Par exemple, la classe Osumi est, pour des raisons politiques, classée en Landing Ship Tank (LST), mais il s'agit, en réalité, de Landing Platform Dock (LPD)[1].

Désignation[1] Caractéristiques[1] Dimensions Nombre Exemples
Sigle Complète Pont d'envol Radier immergeable Dimensions (m) Déplacement (t) Construits
(depuis 1945)
En service
()
LHDLanding Helicopter Dock
Bâtiment de Projection et de Commandement
Grand et continuGrandde 30 x 200
à 38 x 250
de 27 000
à 41 000
1616Classe Mistral, Classe Wasp, Classe Juan Carlos I
LHALanding Helicopter AssaultGrand et continuPetitde 32 x 255
à 40 x 255
de 40 000
à 45 000
72Classe Tarawa, Classe America
LPHLanding Platform Helicopter
Porte-aéronefs, Porte-avions léger
Grand et continuAbsent (ou petit)de 25 x 180
à 35 x 200
de 15 000
à 25 000
213Classe Iwo Jima, Classe Colossus
LPDLanding Platform Dock
Amphibious transport dock
Transport de chalands de débarquement
PetitGrandde 20 x 150
à 30 x 200
de 8 000
à 25 000
6546Classe Foudre, Classe San Antonio
LSDLanding Ship DockPetit (ou absent)Grandde 25 x 175
à 28 x 185
de 16 000
à 20 000
5519Classe Whidbey Island, classe Bay

Notes et références

  1. (en) Kathleen H. Hicks, Mark F. Cancian, Andrew Metrick et John Schaus, Landing Together : Pacific Amphibious Development and Implications, Rowman & Littlefield, , 108 p. (ISBN 978-1-4422-5962-1 et 1-4422-5962-0, lire en ligne), p. 92-93

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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