Omphalotus japonicus

Ce beau champignon aux allures de grand pleurote charnu est l'équivalent dans les hêtraies du Japon et d'Extrême-Orient de notre Pleurote de l'olivier[2] d'Europe. Comme elle, toxique et bioluminescente, cette espèce a d'abord été considérée comme un Pleurote[3] puis un Armillaire[4], avant de devenir le type du genre Lampteromyces[5], spécialement créé par le mycologue allemand Rolf Singer pour cette espèce, alors endémique du Japon, en 1947

Omphalotus japonicus
Classification
Règne Fungi
Division Basidiomycota
Sous-division Agaricomycotina
Classe Agaricomycetes
Sous-classe Agaricomycetidae
Ordre Agaricales
Famille Omphalotaceae
Genre Omphalotus

Espèce

Omphalotus japonicus
(Kawam.) Kirchm. & O.K.Mill., 2002[1]

Synonymes

  • Pleurotus harmandii Har. & Pat. (1902)
  • Pleurotus japonicus Kawam. (1915)
  • Armillaria japonica (Kawam.) S.Imai (1938)
  • Lampteromyces japonicus (Kawam.) Singer (1947)
  • Omphalotus guepiniformis (Berk.) Neda (2004)

Il s'agit du Tsukiyo-také (ツキヨタケ, 月夜茸 = « champignon clair de lune »), publié en 1915 par le mycologue japonais Seiichi Kawamura sous le basionyme de Pleurotus japonicus[6],[7]. L'épithète japonicus a été finalement jugé conservable[8]. Une espèce voisine originaire du Tibet, Lampteromyces luminescens, a été placée dans le genre Lampteromyces par le mycologue chinois Mu Zang en 1979[9], jusqu'en 2004 où la biologie moléculaire les a finalement refondus dans un genre Omphalotus revisité[10] issu d'une famille propre (Omphalotaceae) distincte des Marasmiacées[11].

Une colonie de Tsukiyo-také (ツキヨタケ, 月夜茸 = « champignon clair de lune ») sur un tronc d'arbre la nuit est une vision féerique. Après adaptation de quelques minutes à l'obscurité, il est possible de lire les titres d'un journal avec la luminescence fournie par un seul exemplaire disposé à 20 cm de distance[12],[13].

Caractéristiques du genre

Les Omphalotus sont des champignons lignicoles et plus ou moins cespiteux (venant surtout sur les troncs des arbres morts, les souches et les branches de feuillus), charnus, de grande taille, de couleur souvent vive (safran, jaune orangé) ou brun rougeâtre à brun datte, l'une montrant même des tons olive à verdâtre. Le genre a d'abord été rattaché à la famille des Pleurotaceae, puis des Marasmiaceae. Ces espèces sont remarquables par la bioluminescence de la face fertile sous le chapeau (lames). Elle semble due à un composé fluorescent vert, la riboflavine (ou lampteroflavine), d'où l'ancien nom de genre composé du Grec Lampteros (Λαπτερος: lampe) et Myces (μύκης: champignon)[14].

Kyoto, Kansaï, Japon- Sur châtaigner (Castanea crenata)

Description

Sporophore de grande taille, de 10 à 25 (30) cm de diamètre, semi-circulaire ou réniforme, d'abord brun jaunâtre puis brun datte brillant, devenant brun violet foncé avec l'âge, avec des écailles plus sombres, cuticule non séparable, visqueuse par temps humide, se maculant de bleu-vert vif au frottement.

Les lames sont relativement larges, décurrentes, blanches à jaune pâle ou crème. Une fois les yeux accoutumés à l'obscurité, les lames émettent une faible lumière d'un vert fluorescent.

Le pied est plus pâle que le chapeau, le plus souvent latéral, rarement presque central, épais, court, jaune-brun pâle, muni d'une crête annulaire basse à la frontière des lames, avec souvent des taches violet noirâtre à la base. Sporée jaune.

Chair presque blanche, épaisse près du stipe, mince à la périphérie, tachée de brun ou de violet foncé, de saveur douce mais insipide.

Spores globuleuses, 9-14 × 8-14 µm, lisses, incolores, à parois minces, non amyloïdes. Boucles présentes. Hyphes à parois épaisses. Pas de cystides.

Répartition géographique: Assez commun dans tout le Japon, signalé en Corée, en Chine et dans l’Extrême-Orient russe.

Habitat: lignicole végétant en troupes sur troncs et branches ou arbres morts, de septembre à novembre, sur Fagus crenata dans les hêtraies de montagne. Plus rare sur d'autres feuillus comme Carpinus laxiflora, Acer mono, et conifères comme Abies sachalinensis etc., également récolté sur marronniers et châtaigniers (Castanea crenata) [15].

Omphalotus japonicus (ex Lampteromyces) 京都大学演習林, Kansaï, Japon Sur Castanea crenata (châtaignier)

Comestibilité: Espèce très toxique. Risque de confusion avec les pleurotes et ressemblants (Panus, Lentinula, etc.) Usage médicinal (voir ci-dessous).

Toxicité

Confondu, jeune, avec le shiitaké, ou adulte, avec le mukitaké (Panellus serotinus)[16] et le pleurote en huître, et parfois même mis en vente par méprise sur certains marchés (comme à Nagano en octobre 2005), il cause chaque année au Japon plusieurs intoxications gastro-intestinales subaiguës, rarement mortelles chez l'enfant et les personnes âgées[17].

Les symptômes débutent 30 minutes à 3 heures après ingestion par une attaque digestive brutale de type cholériforme, avec vomissements intenses et diarrhées sanglantes, accompagnés de convulsions, sueurs froides et douleurs abdominales. Le patient est généralement rétabli en une dizaine de jours au plus tard. Dans les cas les plus graves, la déshydratation, l'hypothermie et l'hypotension peuvent occasionner des hallucinations colorées, entre autres troubles sensoriels, puis des troubles circulatoires qui se conjuguent pour provoquer un coma, ainsi qu'une atteinte hépatique et rénale. Le traitement classique au Japon est à base de perfusions intraveineuses[18].

Étude de cas: 6 personnes intoxiquées à Nagano en 2015. Les champignons ont été cueillis dans le voisinage et sautés au beurre ; tous les 6 souffrent de nausée 60 à 90 minutes après le repas. Les ambulanciers du service d'urgence pensent reconnaître Lampteromyces japonicus dans la description faite par les patients. Hospitalisés, ils reçoivent le traitement symptomatique classique et peuvent quitter l'hôpital le lendemain. Toutefois, l'un des intoxiqués a dû être ré-hospitalisé pour cause de douleurs abdominales et anorexie, puis un autre encore se plaignant de vomissements incoercibles et de selles sanglantes deux jours après sa sortie. Une tomographie révéla un épaississement marqué du duodénum et du jéjunum. Ainsi, aux symptômes typiques (vomissements, diarrhée et douleurs abdominales 30 minutes à 3 heures après ingestion) peut s'ajouter un œdème intestinal quelques jours plus tard dans les cas plus graves[19],[20].

Principe toxique

Formules squelettiques des différentes illudines isolées

Un premier principe toxique avait été isolé par K. Nakai en 1958[21], la lunamycine (ou lampterol)[22], plus ou moins identifié aux sesquiterpènes décelés dans l'espèce américaine Clitocybe illudens, notamment ceux nommés illudine S et M[23], dont la dose létale 50 chez la souris est de 50 mg/kg). Les dernières recherches ont isolé de nouvelles substances: neoilludine A et B (cytotoxine), dihydroilludine S, deoxyilludine M, lampteroflavine (substance luminescente), lectine (molécule anti-bactérienne), atromentine, acide téléphorique, gyrocyanine (pigment)[24].

Substances incriminées :

  • illudine S , illudine M (= empoisonnement gastro-intestinal) déhydroilludine M, néoilludine A, B (= cytotoxique) etc.

Nom IUPAC de l' illudine S : [(1R, 2S, 5R) -1,5-dihydroxy-2- (hydroxyméthyl) -2,5,7-triméthylspiro [1H- indène-6,1'-cyclopropane] -4-one]

Poids moléculaire : 264,32 (g / mol) -- Formule moléculaire : C 15 H 20 O 4

Nom IUPAC d' illudin M : [(1S, 5R) -1,5-dihydroxy-2,2,5,7-tétraméthylspiro [1H-indène-6, 1'-cyclopropane] -4-one]

Poids moléculaire: 248,32 (g / mol) -- Formule moléculaire: C 15 H 20 O 3

Usage médicinal

Il possèderait cependant des propriétés médicinales potentielles, dues à la puissante action antitumorale du lampterol, et qui ont été comparées à celles de la streptomycine[22]. Toutefois, sa virulence inflammatoire provoquant des hémorragies du tube digestif, ne permet pas encore une utilisation médicale[25].

Systématique et Nomenclature

Sa renommée et son infamie résultent de sa célèbre luminescence (inde nomen Lampteromyces et tsukiyotake), des fructifications remarquables colonisant en grandes troupes les troncs de hêtres morts, ainsi que de ses propriétés toxiques bien documentées (Inoko 1889 [6]; Isobe & al. 1994[14] ; Kawamura, loc. cit. 1910, 1915, 1929, 1954; Tanaka & al.[24] 1996; Tanaka et al.1996[26]).

Depuis 70 ans, il est connu sous le nom de Lampteromyces japonicus (Kawam.) Singer (1947), d'abord basé sur une chimie similaire puis sur des données de séquences d'ADN alignées (Kirchmair & al. 2002, 2004[10]; Mata & al.2004[27]; Moncalvo & al. 2002[28]), l'espèce s'est avérée intégrée au genre phylogénétiquement redéfini Omphalotus Fayod 1889[29].

Cela a conduit à la synonymisation de Lampteromyces avec Omphalotus, autre genre bien connu contenant des espèces toxiques luminescentes, dans la combinaison résultante, Omphalotus japonicus (Kawam.) Kirchm. & O. K. Mill. (l.c., 2002).

Bibliographie


(en) Référence Index Fungorum : Omphalotus (+ liste espèces) (+ MycoBank)

  • Nakai, K. (1958)- Medicine and Biology [en japonais] 49: 129.
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  • Kasahara Y., Itagaki A., Kumaki K. & Katagiri S. (1996) — Gastrointestinal toxicity of Lampteromyces japonicus and its reduction by curing [en japonais], in Shokuhin Eiseigaku Zasshi 37 (1): 1-7, Tokyo (ISSN 0015-6426)
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  • Tanaka K., Inoue T., Tezuka Y. & Kikuchi T. (1996) — Michael-type addition of illudin S, a toxic substance from Lampteromyces japonicus, with cysteine and cysteine-containing peptides in vitrom Chemical & pharmaceutical bulletin 44(2) : 273-279 (ISSN 0009-2363)
  • Iwai, K. & Matsumoto, Taishi & Esaki, Motohiro & Yao, Tiantian & Kamada, M. & Iida, M.. (2006). A case of acute duodenitis caused by Lampteromyces japonicus. 48. 2493-2498. Gastroenterological Endoscopy 2006 Volume 48 Issue 10 2493-2498.
  • Fumitake Kobayashi, Tadahiro Karasawa, Tomohito Matsushita, Osamu Komatsu, Wataru Adachi (2017) : Case report - Tsukiyotaké (Lampteromyces japonicus) Poisoning: Summary of 6 Cases (in 2015), Journal of the japanese association of rural medicine - Volume 66, Issue 4.
  • 春口佐知・中島清美・増田健太・松永洋平・ウィヤダ モンコンタナーラク・金田依子・北村直樹・一柳 剛・河野 強・霜村典宏・會見忠則 :ツキヨタケ(Omphalotus guepiniformis)由来物質 illudin S の毒性の再検討:抗菌および抗線虫活性.日本きのこ学会誌, 21: 88-91 (Oct., 2013) 一柳 剛・増田健太・春口左知・金田依子・霜村典宏・前川二太郎・北村直樹・會見忠則:ツキヨタケ(Omphalotus guepiniformis)によるIlludin Sの生産. 日本きのこ学会誌, 21: 98-102 (Oct., 2013)

Notes et références

  1. V. Robert, G. Stegehuis and J. Stalpers. 2005. The MycoBank engine and related databases. https://www.mycobank.org/, consulté le 21 novembre 2017
  2. Pleurotus olearius (DC.) Gillet, Les Hyménomycètes ou Description de tous les Champignons qui Croissent en France: 344 (1876) [MB#163386]
  3. Pleurotus japonicus Kawam., Bot. Mag., Tokyo 24: 278 (1910)
  4. Armillaria japonica (Kawam.) S. Imai, J. Fac. agric., Hokkaido Imp. Univ., Sapporo 43(1): 52 (1938)
  5. Singer, New genera of fungi III, in Mycologia 39: 79. Hitoshi Neda a suggéré de ressusciter le taxon décrit par Miles Joseph Berkeley sous le nom d'Agaricus guepiniformis en 1878, comme type car il correspond parfaitement à la description of O. japonicus et de plus, au nom du principe de priorité, le nom correct devrait être Omphalotus guepiniformis (Berk.) Neda. Une proposition de conservation ayant été introduite en 2006 en faveur de l'épithète japonicus contre guepiniformis et un autre synonyme, Pleurotus harmandii. La conservation a été acceptée par le Comité de Nomenclature des Fungi en 2008.
  6. Un basionyme antérieur existait : Pleurotus noctilucens Inoko 1889 [ cf. Inoko, Y., 1889. Toxikologisches ueber einen Japanischen Giftschwamm. Mitteilung der Medikalishen Faclutät der Kaiserlish-Japanischen Universität, Tokyo 1: 277-306 ] mais le nom choisi par son auteur était malheureusement préoccupé. Ce fut le Pleurotus japonicus de Seiichi Kawamura 1915 qui fut choisi comme basionyme pour devenir le type du genre : Lampteromyces japonicus, Rolf Singer, 1947, jusqu'à ce que le genre Lampteromyces soit fusionné aux Omphalotus en 2004.
  7. Pleurotus japonicus Kawam., Journal of the Coll. of Sci., Imperial Univ. Japan 35(3): 2 (1915)
  8. (en) Scott A. Redhead et Hitoshi Neda, « (1741) Proposal to conserve the name Pleurotus japonicus against Agaricus guepiniformis and Pleurotus harmandii ( Basidiomycota ) », TAXON, vol. 55, no 4, , p. 1032–1033 (DOI 10.2307/25065705, lire en ligne, consulté le )
  9. Zang, M. 1979. Some new species of higher fungi from Xizang (Tibet) of China. Acta Botanica Yunnanica. 1(2):101-105
  10. Kirchmair, M., Morandell, S., Stolz, D., Põder、R., and C. Strurbauer, 2004. Phylogeny of the genus Omphalotus Based on Nuclear Ribosomal DNA-sequences Mycologia 96: 1253-1260.
  11. La famille des Omphalotaceae, décrite A. Bresinsky in 1985 comme distincte des Tricholomataceae, a parfois été synonymisée aux Marasmiaceae. Cependant l'analyse séquentielle de leur ADN par Moncalvo et al. en 2002, puis Matheny et al. en 2006 a conduit à leur reconnaissance par les auteurs modernes. Au sens restreint actuel, elle regroupe les genres Anthracophyllum, Gymnopus, Lentinula, Marasmiellus, Mycetinis, Rhodocollybia, Omphalotus.
  12. Yoshinori Nishino et Yuichi Oba, 2013. Shining Mushrooms and Night Forest, 82 p. Iwanami Shoten, Tokyo, (ISBN 978-4-00-005883-4)
  13. « Pleurote "clair de lune" (Lampteromyces japonicus) ツキヨタケ »
  14. (en) Minoru Isobe, Duangchan Uyakul et Toshio Goto, « Lampteromyces bioluminescence—1. Identification of riboflavin as the light emitter in the mushroomL. japonicus », Journal of Bioluminescence and Chemiluminescence, vol. 1, no 3, , p. 181–188 (ISSN 0884-3996 et 1099-1271, DOI 10.1002/bio.1170010306, lire en ligne, consulté le )
  15. Nishino, Yoshinori, 1969- et 西野嘉憲, 1969-, Hikaru kinoko to yoru no mori, 岩波書店, , 82 p. (ISBN 978-4-00-005883-4 et 4-00-005883-5, OCLC 852779732, lire en ligne)
  16. Rapport sur l'intoxication alimentaire (2000-2009) Ministère de la santé, du travail et des affaires sociales, 食中毒報告状況(2000〜2009年)厚生労働省
  17. (ja) Hayashida, Akiko, Seino, Keiko et Iseki, Ken, « "Treatment of mushroom poisoning by Lampteromyces japonicus; four case reports and review of the literature". », . Yamagata Medical Journal (in Japanese). 29 (2): 57–62. ISSN 0288-030X, (ISSN 0288-030X)
  18. Fumitake Kobayashi, Tadahiro Karasawa, Tomohito Matsushita, Osamu Komatsu, Wataru Adachi (2017) : Case report - Tsukiyotaké (Lampteromyces japonicus) Poisoning: Summary of 6 Cases (in 2015), Journal of the japanese association of rural medicine - Volume 66, Issue 4 〔日農医誌 66巻4号 499~503頁 2017.11〕
  19. Iwai, K. & Matsumoto, Taishi & Esaki, Motohiro & Yao, Tiantian & Kamada, M. & Iida, M.. (2006). A case of acute duodenitis caused by Lampteromyces japonicus. 48. 2493-2498. Gastroenterological Endoscopy 2006 Volume 48 Issue 10 2493-2498.
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  23. Tanaka K., Inoue T., Tezuka Y. & Kikuchi T. (1996) — Michael-type addition of illudin S, a toxic substance from Lampteromyces japonicus, with cysteine and cysteine-containing peptides in vitrom Chemical & pharmaceutical bulletin 44(2) : 273-279 (ISSN 0009-2363)
  24. « Gastrointestinal toxicity of Lampteromyces japonicus and its reduction by curing », Food Hygiene and Safety Science (Shokuhin Eiseigaku Zasshi), vol. 1, no 1, , p. 17–29 (ISSN 0015-6426 et 1882-1006, DOI 10.3358/shokueishi.1.17, lire en ligne, consulté le )
  25. in Xenobiotica. 26 (3): 347–354. 1996.
  26. in Mycoscience 45: 214–221. 2004
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  28. Fayod in Ann. Sci. Nat., Bot., sér. 6, 9: 338.1889

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