Oiartzun

Oiartzun[1] en basque ou Oyarzun en espagnol est une commune du Guipuscoa dans la communauté autonome du Pays basque en Espagne.

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Oyarzún.

La commune fait partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.

Étymologie

Le nom du village a été traditionnellement écrit Oyarzun en espagnol et Oiartzun depuis quelques décennies, aussi bien en basque qu'en espagnol, bien que la prononciation soit légèrement différente dans les deux langues. Le nom traditionnel du village a été officiellement adopté par la municipalité en 1990 et repris par le Journal de l'État[2] en 1996 : actuellement, la seule dénomination officielle de la municipalité est la basque, Oiartzun.

On croit que le nom d'dérive d'Oiasso (également « Oiasona », « Oeaso » ou « Oiarso » selon les sources), un noyau de population qui remonte à l'époque romaine et qui était situé dans l'Irun moderne. Même si le centre urbain d'Oiasso ne se trouvait pas dans le territoire de l'Oiartzun moderne, il existe dans leur sous-sol des mines exploitées par les Romains, qui étaient situées dans la zone des trois couronnes et la vallée d'Oiartzun faisait partie du secteur d'influence de cette ville.

Postérieurement, ce nom évolue : au Moyen Âge, il était connu comme « Oiarso » et plus tard il devient « Oyarzun ». Cette évolution est due à la ressemblance existant entre le nom de la vallée et le mot basque oihartzun, qui veut diree écho et qui dérive finalement d'une homophonie des deux mots.

Le gentilé des habitants est oyarzuarra en espagnol et oiartzuarra en basque, aussi bien pour le masculin que le féminin ; tous les deux dérivent du nom basque du village et du suffixe -(t)ar, utilisé pour les gentilés.

Quartiers

La municipalité présente un habitat assez dispersé, formé par divers quartiers disséminés dans la vallée d'Oiartzun. Le noyau urbain principal et l'endroit où se situe la cœur de cette municipalité est Elizalde, le quartier de l'église. Les autres quartiers traditionnels sont : Altzibar, Arragua, Ergoien, Gurutze, Iturriotz, Karrika et Ugaldetxo.

Héraldique

Les armes de Oiartzun se blasonnent ainsi : De gueules au château d'or surmonté d'une tour du même, sommée d'une étoile aussi d'or, sur une terrasse de sinople, accosté de deux arbres du même sommés chacun d'une étoile d'or[3],[4].
Note : il semblerait qu'il y ait une erreur sur le blasonnement. On parle de Sommé (qui touche l'élément juste en dessous) alors qu'il s'agit de Surmonté (qui ne touche pas l'élément au-dessous).

Démographie

Evolution démographique
190019101920192919411950196019701981199120002005
3.9604.2684.2004.3785.5795.2735.3466.7047.6648.8149.1959.728

Patrimoine

Patrimoine civil

  • Mairie : construite en 1678.
  • Maison-tour Iturriotz.
  • Grotte de Torre : gisement archéologique du Paléolithique supérieur.
  • Cromlechs de Kauso I et II, Arritxurrieta, Munere, Errenga, Arritxulangaña, Egiar et Oianleku.
  • Mines d'Arditurri : site minier exploité depuis l'époque romaine jusqu'au XXe siècle. Il existe des restes de galeries romaines.

Patrimoine religieux

Culture

Fêtes et traditions

Jumelages

Oiartzun est jumelé avec :

Personnalités

  • Iker Leonet (1983) : cycliste professionnel.
  • Miguel María Lasa (1947) : cycliste professionnel dans les années 1970.
  • José Manuel Lasa : cycliste professionnel, frère du précédent.
  • Xabier Lete (1944-2010) : chanteur.
  • Domingo Txomin Perurena (1943) : cycliste professionnel dans les années 1960 et 1970 et puis directeur sportif.
  • Juan María Lekuona (1927-2005) : poète en basque et étudiant la littérature orale en basque.
  • Julen Lekuona (1938-2003) : membre du collectif culturel Ez Dok Amairu, chanteur et traducteur.
  • Pedro Berrondo (1919-2002) : prêtre et journaliste (articles).
  • Manuel Lekuona (1894-1987) : prêtre, écrivain, historien et promoteur du basque.
  • Yon Oñatibia (1911-1979) : écrivain, musicien, politicien et promoteur du basque. Une rue de la ville porte son nom et est son "fils privilégié".
  • Antonio Echevarría Albisu (-1975) : maire franquiste d'Oyarzun. Il fut le premier politicien basque assassiné par ETA et la première victime d'ETA depuis la mort du dictateur Francisco Franco.
  • Josu García (1965) : musicien, compositeur, membre de "Martin & Garcia" et de "Tequila".
  • Ioritz Mendizabal (1974-) jockey.

Galerie

Notes et références

  1. (eu) Toponymes officiels du Pays basque de l'Académie de la langue basque ou Euskaltzaindia, avec la graphie académique actuelle ainsi l'équivalent en français ou espagnol. Autres sources: Euskal Herriko udalerrien izendegia [PDF] ou directement sur le site d'Euskaltzaindia (EODA).
  2. Le Bulletin officiel de l'État (BOE, Boletín Oficial del Estado, en espagnol) est le journal officiel de l'État espagnol, dans lequel sont consignés tous les évènements législatifs (lois, décrets), réglementaires (arrêtés), déclarations officielles et publications légales relevant des institutions nationales (Gouvernement, Cortes Generales,...), ainsi que les dispositions générales des communautés autonomes.
  3. Armorial du Pays Basque, Hubert Lamant-Duhart, J&D Éditions 1997 (ISBN 2-84127-121-8)
  4. Armoiries des villes de Guipuscoa, communiquées par la Diputacion foral de Guipuscoa

Voir aussi

Sources

Lien externe

  • Communauté autonome du Pays basque
  • Portail du Pays basque
  • Portail des Pyrénées
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.