Ogeu-les-Bains

Ogeu-les-Bains (en béarnais Augéu) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine. Le village d’Ogeu-les-Bains dépend de l'arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie et du canton d'Oloron-Sainte-Marie-Est.

Ogeu-les-Bains

La mairie d'Ogeu-les-Bains.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Béarn
Maire
Mandat
Marc Oxibar
2020-2026
Code postal 64680
Code commune 64421
Démographie
Population
municipale
1 282 hab. (2018 )
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 08′ 54″ nord, 0° 30′ 12″ ouest
Altitude Min. 256 m
Max. 440 m
Superficie 23,07 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Ogeu-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Ogeu-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : France
Ogeu-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : France
Ogeu-les-Bains

    Le gentilé est Ogeulois et Ogeuloise[1].

    Géographie

    Localisation

    La commune d'Ogeu-les-Bains se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe à 25 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 12 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Buziet (2,5 km), Herrère (3,7 km), Buzy (4,0 km), Lasseubetat (4,6 km), Escou (4,7 km), Escout (6,0 km), Bescat (6,8 km), Eysus (6,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Ogeu-les-Bains fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].

    Communes limitrophes d’Ogeu-les-Bains[7]
    Escou Lasseube Lasseubetat
    Herrère Buziet
    Oloron-Sainte-Marie

    La commune d'Ogeu-les-Bains s'étend sur 23,7 km2, elle est située à moins de km du parc national des Pyrénées[8]. La commune, qui fait partie du massif des Pyrénées, est dans un couloir d'alluvions menant à Oloron. De nombreuses forêts entourent le village, notamment le bois du Bager.

    Paysages et relief

    À l'entrée du village, se trouve un site volcanologique, le site géologique de Courrèges, qui présente un affleurement de roches basaltiques et de magnifiques pillow-lavas ou laves en coussins.

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier d'Ogeu-les-Bains.

    La commune est drainée par le gave d'Oloron, l'Escou, l'Arrigastoû, la Baysole, le ruisseau des Trébès, le fossé le Rieu Marsous, le Brésiau, le Hourquet, le Termy, le Turon, le ruisseau Bidou, le ruisseau Lapeyre, le ruisseau montardet, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[9],[Carte 1].

    Le gave d'Oloron, d'une longueur totale de 148,8 km, prend sa source dans la commune de Laruns et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Sorde-l'Abbaye, après avoir traversé 64 communes[10].

    L'Escou, d'une longueur totale de 16,9 km, prend sa source dans la commune de Buzy et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Estos, après avoir traversé 9 communes[11].

    L'Arrigastoû, d'une longueur totale de 11,9 km, prend sa source dans la commune de Buzy et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Ossau à Escout, après avoir traversé 6 communes[12].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[15]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]

    • Moyenne annuelle de température : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 398 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Oloron-Ste-Mari », sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie, mise en service en 1964[18]et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[19],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 341,2 mm pour la période 1981-2010[20]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 29 km[21], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[22], à 13,4 °C pour 1981-2010[23], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[24].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25],[26]. Un espace protégé est présent sur la commune : les « Zones humides de la Plaine d'Ogeu », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 66,3 ha[27].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[29],[Carte 2] :

    • « le gave d'Ossau », d'une superficie de 2 300 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux[30] ;
    • le « gave de Pau », d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 6] encore vivace[31] ;
    • « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 ha, une rivière à saumon et écrevisse à pattes blanches[32].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7]est recensée sur la commune[33],[Carte 3] : les « tourbières, landes et rives boisées de la vallée de l'Escou » (163,03 ha), couvrant 3 communes du département[34] et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[33],[Carte 4] :

    • les « coteaux et vallées "bocagères" du Jurançonnais » (20 986,16 ha), couvrant 23 communes du département[35] ;
    • le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[36].

    Urbanisme

    Typologie

    Ogeu-les-Bains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[37],[38],[39].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[40],[41].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,9 %), forêts (19,1 %), terres arables (18,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), zones urbanisées (4,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[42].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

    Lieux-dits et hameaux

    • Hameau ;
    • les Fontaines ;
    • Lanne-Sèque ;
    • le Village ;
    • le Bois.

    Toponymie

    Le toponyme Ogeu apparaît[43] sous les formes Oyeup (1376, montre militaire de Béarn[44]), Oyeu (1385, censier de Béarn[45]), Sancti Justus et Pastor d'Ogeu (1654, insinuations du diocèse d'Oloron[46]), Ougeu (1675, réformation de Béarn[47]) et Augeu (1758, dénombrement de Lucq[48]).

    Histoire

    Paul Raymond[43] note qu'en 1385, Ogeu comptait 40 feux et dépendait du bailliage d'Oloron.

    D'après le dictionnaire de béarnais de Vastin Lespi (1858), les landes d'Ogeu était réputées pour abriter des brouxes (« sorcières »).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1791 Joseph Marquisat    
    1792 1798 Justi  Paren    
    1799 1807 Laurent Lapenne    
    1808 1812 François Darribager    
    1813 1814 Jean Somps    
    1814 1815 François Darribager    
    1815 1815 P. Marquisat Saint-Pé    
    1816 1831 Jean Somps    
    1832 1852 Jean Bimat-Pintre    
    1852 1857 Jean Husté-Mirassou    
    1857 1872 François Daufy    
    1873 1873 Pasteur Penen-Larrouy    
    1874 1874 Simon Magendie-Coudanne    
    1874 1877 Pasteur Penen-Larrouy    
    1878 1878 Grat Husté-Mirassou    
    1879 1880 Raymond Condou    
    1881 1883 Jean Somps    
    1883 1884 Jean Lacourrèges    
    1884 1892 Pierre Anglade    
    1892 1919 Fernand Berdolou    
    1919 1925 Jean Loustaunau-Bergeret    
    1925 1929 François Escoubès-Lassalette    
    1929 1932 Jean Louhaur-Lanne    
    1932 1935 François Escoubès-Lassalette    
    1935 1958 Arthur Biers    
    1959 1977 Mario Santiago    
    1977 mai 2020 Michel Lauronce    
    mai 2020[49] En cours Marc Oxibar    

    Intercommunalité

    La commune fait partie de trois structures intercommunales[50] :

    La commune accueille le siège du syndicat AEP d'Ogeu-les-Bains.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[52].

    En 2018, la commune comptait 1 282 habitants[Note 11], en augmentation de 0,23 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,37 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5361 1731 3601 6631 6701 6981 6051 7081 613
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6051 4981 4741 3751 3621 3321 3241 2171 208
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1501 1131 0941 0201 006953830852845
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    8848238241 0421 0851 0841 1061 1971 286
    2018 - - - - - - - -
    1 282--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Le village d'Ogeu-les-Bains est célèbre pour son eau minérale dont les sources sont découvertes au Moyen Âge. En 1820, le docteur Casamayor, médecin d'Oloron en acquiert la propriété et fonde un établissement thermal. L'autorisation d'« exploiter et livrer au public l’eau d’Ogeu, comme eau minérale naturelle » est donnée en 1880 par l'académie nationale de médecine. La Société des eaux minérales d'Ogeu (SEMO) est créée en 1943. Entre 1955 et 1971, la société commercialise sa fameuse limonade pur sucre (« La meilleure eau de source — Les meilleurs extraits de fruits — La meilleure limonade ») dans les bouteilles à la capsule en porcelaine et au verre gravé au-dessus de l'étiquette bleu turquoise à l'effigie du bon roi Henry[55]. Dans les années 1990 l'eau d'Ogeu est reconnue « eau de source de montagne » et la société commercialise l'eau minérale gazeuse puis, au début des années 2000, les eaux gazeuses aromatisées. Dans les années 2010, sa gamme s'étend aux eaux plates, pétillantes, boissons rafraîchissantes sans sucres ajoutés, limonades, sodas et boissons à base de jus de fruits[56].

    L'activité économique du village est principalement agricole (polyculture, élevage, pâturages). La « ferme Balesta » fabrique des produits à partir du lait de jument, l'entreprise Henri Arribe fabrique et commercialise du fromage. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Cependant de nombreuses entreprises sont implantées telles que :

    • PCC France, fonderie aéronautique de précision (titanes, aciers et super-alliages), filiale de PCC (Precision Castparts Corporation), entreprise américaine, qui est le no 1 mondial de la fonderie titane pour l'aéronautique ;
    • SEMO-Film (emballages en matières plastiques) ;
    • Brodmatic (broderie, marquage textile) ;
    • Ho-Light (appareils d'éclairage) ;
    • Moludo (jouets et mobiliers en bois) ;
    • Transports JC. Abadie (transport de marchandises) ;
    • Transports B. Sindicq (transport de voyageurs) ;
    • Pyrénées-Tourbes (tourbière) ;
    • Jean Salet Entreprise (menuiserie industrielle) ;
    • MD Usinage (bureau d'étude).

    Un atelier de tissage à la main, l'atelier Mayalen, est implanté à Ogeu depuis 1972.

    Une gare SNCF est en service sur la ligne Pau-Canfranc.

    Équipements

    Enseignement

    L'école primaire d'Ogeu-les-Bains comprend également une garderie pour les tout petits.

    Sports

    La commune dispose d'équipements sportifs tels qu'un stade de rugby avec tribunes et vestiaires, un dojo, une salle polyvalente multisports avec un mur à gauche et un fronton.

    Ogeu-les-bains possède son club de rugby à XV, l'A.S. Ogeu XV. Créé dans les années 1970, il a fusionné avec l'A.S. Ogeu XIII en 1998. Il a gagné le championnat de France de Rugby en 2e série en 2006 et en promotion Honneur Béarn en 2007. Cette équipe de rugby possède son club de supporters aux couleurs du village, les Rouges et Noirs.

    De nombreuses autres associations sportives sont présentes dans le village, telles que le Judo Club ogeulois, Ogeu Cyclo-Sport, la Pelote Ogeuloise et O'Je Dance.

    Associations

    • L'ADMR L'Ayguette (aide à domicile en milieu rural) ;
    • L'AMAP (association pour le maintien d'une agriculture paysanne) ;
    • L'Atelier de Buto (expression corporelle) ;
    • La Petite Fabrique (expression artistique) ;
    • Le club des aînés ruraux Erabounaygo ;
    • L'association Perce-Neige Pyrénées ;
    • La Farandole, association de parents d'élèves ;
    • L'amicale des conscrits (organisation des fêtes du village) ;
    • L'association des anciens combattants ;
    • Ogeu au Fil du Temps ;
    • La société de chasse d'Ogeu.
    • Association Sports et Loisirs d'Ogeu les Bains : centre de Loisirs pour les 2 à 12 ans, yoga, Gym,....

    Culture locale et patrimoine

    L'école.

    Patrimoine religieux

    L'église paroissiale Saint-Just[57] date du XIXe siècle. En 1897, elle fut entièrement restaurée par l'architecte Philippe Leidenfrost. Sur la porte d'entrée, sous le porche, figure une inscription : « Ave Maria Lacaze Curé. Berdolou maire 1899 ».

    Personnalités liées à la commune

    • Christine Labadie-Larroudé est née à Ogeu-les-Bains. Elle a pratiqué le rugby à XV dès son plus jeune âge, dans son village avec son frère. Montée à Paris pour y exercer la profession de journaliste de sport, elle a joué troisième ligne aile à Soisy-sous-Montmorency (1982-1985), puis à Gennevilliers (1985-1989). Elle est l'autrice de plusieurs livres traitant de sport (rugby, football, tennis) dans la collection « Castor Doc » aux éditions Flammarion.
    • Le chanoine Arthur Biers (1888-1982) fut maire d'Ogeu pendant la Seconde Guerre mondiale. Son intervention permit d'éviter la construction dans le village d'Ogeu-les-Bains d'un « camp de concentration » pour les miliciens espagnols. Il aurait déclaré que les terrains de sa commune étaient des « fougeraies qui servent de lieu de pacage aux troupeaux. Leur enlever serait léser les paysans du village ». Le camp fut finalement construit à Gurs.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[28].
    6. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Ogeu-les-Bains » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Ogeu-les-Bains », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Ogeu-les-Bains », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Ogeu-les-Bains », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Gentilé sur habitants.fr
    2. « Métadonnées de la commune d'Ogeu-les-Bains », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Ogeu-les-Bains et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Ogeu-les-Bains et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches d'Ogeu-les-Bains », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    7. Carte IGN sous Géoportail
    8. Annuaire des maires de France : http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-ogeu-les-bains.html
    9. « Fiche communale d'Ogeu-les-Bains », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    10. Sandre, « le gave d'Oloron ».
    11. Sandre, « l'Escou ».
    12. Sandre, « l'Arrigastoû ».
    13. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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    Voir aussi

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