Ogden Phipps

Ogden Phipps, né le et mort le était un agent de change américain, champion de court tennis, directeur et propriétaire/éleveur de chevaux de courses pur-sang, ainsi qu'un collectionneur d'art et un philanthrope. En 2001, il a été intronisé au International Court Tennis Hall of Fame.

Contexte

Ogden Phipps est né à New York le , fils de Henry Carnegie Phipps (en) et de Gladys Livingston Mills (en)[1]. Il a été nommé d'après le frère de sa mère, Ogden L. Mills[2]. Son grand-père, Henry Phipps Jr. (en), était un grand philanthrope qui avait amassé une fortune en tant que deuxième plus grand actionnaire de la Carnegie Steel Company (en)[3]. Après avoir fait ses études à l'université de Harvard, Phipps est devenu champion de tennis, remportant sept fois le championnat américain et une fois le championnat britannique[4].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Phipps a servi dans la marine américaine[5]. Après la guerre, il est devenu partenaire de l'importante société de courtage Smith Barney & Co. (en)[6] puis a utilisé sa formation pour diriger la Bessemer Securities Corporation, une holding privée qui gérait la fortune laissée aux membres de la famille Phipps par leur grand-père[7].

Courses de pur-sang

La mère et son oncle de Phibbs aimaient les chevaux pur-sangs et ont fondé l'écurie Wheatley (en) en 1926, un partenariat qui a permis de faire courir et d'élever des pur-sangs avec succès[8]. Influencé par sa mère, Phipps a enregistré pour la première fois en 1932 ses propres casaques de course noires avec une toque couleur cerise[9].

Après la Seconde Guerre mondiale, Ogden Phipps a acheté un groupe de chevaux du domaine du colonel Edward R. Bradley (en) qui a constitué la base de ce qui allait devenir sa principale exploitation de courses de chevaux[10]. Comme l'écurie familiale de Wheatley, Phipps utilisa également la ferme Claiborne (en) à Paris, dans le Kentucky, pour l'élevage et le développement de ses chevaux[11]. En 1959, il devient membre fondateur de la New York Racing Association (en) et membre de son conseil d'administration. À l'approche de son 80e anniversaire, il démissionne en 1988 et est nommé directeur émérite. Il a également été président du Jockey Club (en) pendant vingt ans et, au moment de sa mort, il était le plus ancien membre du club.

Références

  1. (en-US) Joseph Durso, « Ogden Phipps, Racer of Horses, Dies at 93 », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Kent Hollingsworth, The Kentucky Thoroughbred, University Press of Kentucky, , 224 p. (ISBN 978-0-8131-3898-5, lire en ligne)
  3. (en) Lisa J. Hall, Aiken Thoroughbred Racing Champions, Arcadia Publishing, (ISBN 978-1-4396-6023-2, lire en ligne)
  4. (en-GB) « Ogden Phipps », The Telegraph, (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Lawrence Scanlan, The Horse God Built : The Untold Story of Secretariat, the World's Greatest Racehorse, Macmillan, , 352 p. (ISBN 978-1-4299-6808-9, lire en ligne), p. 93
  6. (en) « Jockey Craig Perret, Royal Delta Among 2019 Hall Of Fame Inductees », sur Horse Racing News | Paulick Report, (consulté le )
  7. (en) « Industry Leader Ogden Mills 'Dinny' Phipps Dies at 75 », sur TDN | Thoroughbred Daily News | Horse Racing News, Results and Video | Thoroughbred Breeding and Auctions, (consulté le )
  8. (en) « Taking Stock: New Era for Phipps Stable », sur TDN | Thoroughbred Daily News | Horse Racing News, Results and Video | Thoroughbred Breeding and Auctions, (consulté le )
  9. (en) Edward L. Bowen, Legacies of the Turf : A Century of Great Thoroughbred Breeders, Eclipse Press, , 318 p. (ISBN 978-1-58150-117-9, lire en ligne), p. 179
  10. (en) « SUB BRADLEY », sur scvpalmbeach (consulté le )
  11. (en-US) « Claiborne Farm », sur Claiborne Farm, (consulté le )
  • Portail des États-Unis
  • Portail des collections
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.