Nordpresse

Nordpresse (par opposition à Sudpresse) est un site d'information parodique belge. Commençant par parodier Sudpresse, le site utilise également des noms de domaines ressemblant à ceux de médias français pour crédibiliser ses informations. Sa ligne éditoriale reprend les grandes lignes de l'actualité polémique qui fait réagir sur internet.

Nordpresse

Logo de Nordpresse.

Adresse nordpresse.be
Slogan « Les infos que vous aimez bien »
Commercial  Oui
Publicité  Oui
Type de site Information parodique, parfois qualifiée de trompeuse
Langue Français
Inscription  Non
Siège social Bruxelles
Belgique
Propriétaire ASBL NP Infos
Créé par Vincent Flibustier[alpha 1]
Classement Alexa 1 540 054 (classement global, juillet 2021)
État actuel Actif

Plusieurs médias français pointent des ambiguïtés de la part du site web, certaines de ses publications s'éloignant selon eux de la parodie pour se rapprocher de la tromperie volontaire ou du canular dénué d'aspects humoristiques. Selon le fondateur de Nordpresse, c'est un moyen d'éduquer ses lecteurs et de leur apprendre à ne pas se faire piéger.

Histoire

Le site est fondé en avec la volonté de parodier les journaux publiant uniquement des faits divers et « une certaine presse qui ne se gêne pas pour faire des articles vraiment bas de plafond »[1]. Dirigé par Vincent Flibustier, le site a connu plusieurs statuts juridiques. Il a été administré par la SPRL Nordpresse Productions[2], puis par une société basée en Estonie[3],[4]. En juillet 2021, l'ASBL NP Infos prend en charge la gestion du site. Les statuts de l'association[5] précisent que le but de Nordpresse est d’éduquer les citoyens et les internautes aux médias, leur apprendre à distinguer l’information des fake news en diffusant notamment des fausses nouvelles.

En , Nordpresse, alors peu connu sur la scène médiatique française, acquiert de la notoriété grâce à Christine Boutin qui décide, en réaction à un article parodique dans lequel était écrit qu'elle avait déclaré « que les enfants victimes d'attouchements par des prêtres devaient eux aussi être punis » de porter plainte pour diffamation et juge opportun de démentir l'information de manière véhémente. Cette information est relayée par plusieurs médias belges et français, contribuant à l'augmentation de la popularité de Nordpresse[6]. Nordpresse publie des articles satiriques, des billets et des publireportages.

Relations avec les autres médias

NordPresse utilise à plusieurs reprises des noms de domaine ressemblant à des médias français (FranceInfoTele.com, LeCanardEnchaine.net, etc.) afin de crédibiliser ses articles[7].

Selon Jean-Jacques Jespers, professeur de déontologie de l'information à l'ULB, Nordpresse est « un contre-exemple » de site d'information parodique car il mélange vraies et fausses informations, conduisant à l'absence de contrat de lecture clair : selon lui, « le lecteur doit savoir à quel type d’information, satirique ou non, il a affaire »[1].

Libération et Arrêt sur images[8] remarquent que le fondateur n'hésite pas à partager ses canulars sur les pages Facebook de militants d'extrême droite afin qu'ils soient relayés ; celui-ci répond : « un imbécile apprend plus en comprenant qu’il s’est fait piéger qu’avec des articles de « fact-checking » qu’il ne lit pas, « parce que les grands médias mentent[9]. » Interrogé dans l'émission complément d'enquêtes concernant le fait que ses articles sont parfois relayés par la "zemmousphère", Vincent Flibustier assume tout en avouant néanmoins qu'il joue un jeu dangereux.[10]

Procès contre SudPresse

En 2016, Sudpresse engage un procès contre Nordpresse après que ce dernier a révélé où habitait l'un de ses journalistes, en réaction à un article de Sudpresse annonçant que le père d'un des kamikazes du Bataclan tenait un magasin à Liège, puis que Nordpresse a révélé la ville de résidence d'un autre journaliste après que Sudpresse a publié une carte des musulmans de Belgique[11],[12]. Afin de supporter les frais de justice, Vincent Flibustier lance une campagne de dons où il récolta 2 879 euros[13]. Ce conflit judiciaire se termine mi- quand le tribunal de première instance de Bruxelles déclare la plainte de Sudpresse comme irrecevable[14].

Le , Nordpresse fait à nouveau face à Sudpresse qui engage une action en cessation contre le journal satirique[15], à la suite de nombreuses publications critiquant l'utilisation des faits divers par les différents journaux du groupe Sudpresse. Ces publications viennent elles-mêmes en réponse à un article titré « Laura a crié après sa maman » : les détails sordides du viol collectif d'une jeune fille de 13 ans à Hensies, publié par SudInfo. Une première audience a eu lieu le et la suivante se tiendra le [16]. Comme lors du procès précédent, Vincent Flibustier a fait un appel aux dons en vue de financer tout ou partie de ses frais judiciaires. Le jugement en première instance est rendu le . Vincent Flibustier est lui relaxé à titre personnel. Sudpresse doit alors lui verser 1 440 euros d’indemnité de procédure. Cependant, le tribunal ayant retenu le caractère lucratif de la société Vincestonian qui gère le site satirique, Nordpresse a été condamné pour dénigrement et pour pratiques commerciales malhonnêtes[17]. Elle doit donc en conséquence verser 2 051 euros à Sudpresse. Le tribunal a également retenu que le placement de cette société située en Estonie pouvait être considéré comme une forme d'optimisation fiscale, ce que conteste Vincent Flibustier dans un droit de réponse. Ce dernier précise n'avoir voulu que séparer ses activités Nordpresse du reste de ses activités professionnelles[18],[19]. Un arrêt de la cour d'appel de Liège confirme le le jugement rendu à charge de Nordpresse en première instance[20].

Information du Parisien

En , Nordpresse prétend avoir communiqué des informations erronées au Parisien, dont il critique le professionnalisme, pour alimenter un article sur le prochain soutien de Manuel Valls à Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle. Si les proches de Valls démentent aussi l'information, Le Parisien, quant à lui, nie avoir utilisé Nordpresse comme source : dans son article, le quotidien cite en effet uniquement l'entourage de Manuel Valls[21],[22].

Polémiques

Décès de Johnny Hallyday et fermeture de la page Facebook

La page Facebook du site est désactivée après une blague sur la mort de Johnny Hallyday postée le , « Tout Johnny bientôt réuni dans un seul coffret », avec la photo d'un cercueil, plusieurs jours avant son décès qui a lieu le . L'article a été signalé par de nombreux utilisateurs qui l'ont jugé offensante ; elle est réactivée par la suite mais son fondateur Vincent Flibustier dénonce le fait que les pages Facebook de sites d'extrême droites n'aient pas autant de problèmes qu'un site humoristique[23]. Le , le site annonce sur sa page Facebook secondaire que sa page principale qui comptait 204 000 fans est définitivement supprimée pour violation des conditions d'utilisation[24]. La page fait partie de 147 pages bloquées définitivement ou temporairement par Facebook selon Le Monde[25].

Coupe du monde de football de 2018

Le , pendant la soirée de célébration de la victoire de la coupe du monde de football de 2018 en France, NordPresse diffuse « Bilan meurtrier à Paris : 89 morts, 13 000 voitures brûlées, 123 tués légers ». Plusieurs médias publient des démentis sur les chiffres fantaisistes et les images détournées, Le Monde, qui compare le site parodique au Gorafi français, précise que « si de nombreux utilisateurs prennent cette publication au second degré, une partie prend « l’information » au sérieux »[26]. Le site d'actualité belge DH.be dit qu'« avec son titre cocasse » la « fake news » a fait 15 000 partages sur les réseaux sociaux [27].

Affaire Benalla

Au moment de l'affaire Benalla, le domaine se retrouve sur liste noire par Facebook rendant le partage des publications sur site impossible[28],[29],[30]. Nordpresse prend la parole dès le lendemain pour dénoncer une « censure de Facebook » et une « censure politique » de la part du sommet de l'État français[31],[32]. Certains internautes et responsables politiques dénoncent une censure de la part de Facebook[33],[34]. Facebook dément rapidement[35], indiquant par ailleurs que le site internet ne supprime pas les fausses informations et que ce ne peut pas être la raison du blocage. L'équipe du Gorafi, réfutant tout lien de parenté avec leur site internet[36],[37], indique la possibilité que les pratiques du site Nordpresse, masquant son nom de domaine afin de piéger le lecteur, soient à l'origine de son blocage sur Facebook[38].

Peu après, le président Emmanuel Macron qui sort de son silence sur l'affaire commence sa déclaration par « Alexandre Benalla n'a jamais détenu les codes nucléaires », une allusion ironique sur un article parodique de Nordpresse où le général Pierre de Villiers affirmait « qu'il avait dû donner les codes nucléaires à Alexandre Benalla lors de sa première rencontre avec le proche du président » qui a piégé le député Les Républicains Éric Pauget, qui avait relayé l'information sur Twitter[39],[40].

L'affaire relance surtout le débat sur le contenu de Nordpresse, dont les canulars sont relayés au premier degré. Arrêt sur images qualifie le site d'ambigu, avec des canulars confinant aux « fake news » (un canular est une forme d'imposture d'ordre comique perpétrée dans l'intention de tromper, de faire réagir celui qui en est la cible ou d'abuser de sa crédulité), ce qui le différencie de sites comme Le Gorafi[41],[9],[42],[43].

Les publications de Nordpresse durant l'affaire Benalla relancent également une polémique entre Vincent Flibustier (pseudo d'un créateur du site), et le blogueur belge Marcel Sel. Cette polémique rejaillit à son tour sur le parti Ecolo belge, Vincent Flibustier se présentant aux élections communales de la Ville de Bruxelles sur leur liste. Le , il annonce son retrait de la liste électorale en se disant « victime de harcèlement en ligne depuis des semaines[44] ».

Accusations d'antisémitisme

Le , Nordpresse publie une fake news expliquant sans aucun fondement réel que Bernard Henri-Lévy aurait porté plainte pour un motif futile contre un SDF et aurait obtenu 1 900 euros de dommages et intérêts[45]. Selon Rudy Reichstadt l'article en question contient plusieurs poncifs antisémites et les commentaires des lecteurs montrent que non seulement ils prennent l'information au premier degré mais font montre de « haine antijuive[46] ». En 2016, après une polémique concernant l'article satirique « Report de l’incinération de Shimon Peres, le four était un bosch »[47] Vincent Flibustier décide de stopper Nordpresse. Il revient ensuite sur sa décision en précisant que « les juifs n’ont pas le monopole des limites de l’humour »[48]. En 2017, la ligue belge contre l’antisémitisme a émis le souhait de porter plainte contre Nordpresse à la suite d'une vidéo présentant « les diamantaires juifs d’Anvers comme éludant l’impôt »[49].

Le , Frédéric Potier, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT, signale au procureur de Paris le site campdeconcentration.com créé en partie par Nordpresse. Il reproche à celui-ci de « banaliser de manière outrancière » la Shoah. Meyer Habib, député du 8e arrondissement de Paris dénonce un « nouvel antisemitisme pernicieux et décomplexé ». Nordpresse réagit en disant qu'il souhaite au contraire vouloir lutter contre l'antisémitisme à travers « une parodie créée sans la moindre intention de haine » par « quelqu'un qui la combat tous les jours »[50]. En réponse aux accusations d'antisémitisme, Vincent Flibustier se défend en soutenant dans un article d'arrêts sur images que le parodique, le trash et "piéger les gens" sont une méthode qui "les amènent à l'information"[51].

Accusations de harcèlement et de plagiat

Le site Arrêts sur Images affirme dans un article de [51] que Nordpresse envoie « des messages d’une grande violence » à ses détracteurs jusqu'à contacter des entreprises ou associations collaborant avec eux. Bien que non cités directement, ces journalistes et d’intervenants de l’éducation aux médias souhaitant garder l'anonymat "par crainte des réactions de Flibustier" condamnent la participation de celui-ci en tant qu'éducateur aux médias. Ces derniers affirment être victimes « de harcèlement après chaque critique ». Le journaliste rappelle que certains internautes dénoncent également « ses plagiats de tweets humoristiques » qui serviraient ensuite à l'écriture d'articles satiriques. Par ailleurs Vincent Flibustier, s'estimant lui-même harcelé[52] par Marcel Sel, créa un site internet à son nom dans le but de dénoncer le chroniqueur belge qui lui reprochait une forme de "confusionnisme" et une "séduction des masses "[53].

Controverse autour de l'éducation aux médias

Depuis 2016, Vincent Flibustier s'engage dans une démarche d'éducation aux médias et à l'information. Ce dernier propose des formations et des conférences sur « l'histoire et la méthodologie de Fake news » dans le but former les internautes à l'esprit critique et les « rendre un peu moins cons ». Cette action pédagogique débuta tout d'abord avec l'ASBL Enseignons.be qui a décidé de cesser ce partenariat en 2019. Cette sensibilisation dans les écoles secondaires belges a suscité quelques débats. Certains enseignants ou journalistes affirment que Vincent Flibustier sait aborder des questions essentielles et les différents types de fake news[54], mais peuvent aussi lui reprocher de manquer de nuance[55] ou de rigueur, voire de tenir des propos politiques ou mensongers face aux élèves[56], jusqu'à alimenter le complotisme qu'il souhaite pourtant dénoncer.[57]

Notes et références

Note

  1. Il s'agit d'un nom de plume utilisé par le créateur du site.

Références

  1. « Internet: l'info satirique, remède au ronron médiatique ? », sur rtbf.be, (consulté le ).
  2. « Nordpresse Productions (SPRL) - Bruxelles (1000) - BE 0568.741.088 | Companyweb », sur Companyweb.be (consulté le )
  3. « Conditions générales », sur Nordpresse - Toute l'actualité belge, suisse et française (consulté le )
  4. « Affaire Sudpresse-Nordpresse: le tribunal du commerce incompétent? », sur Communes, régions, Belgique, monde, sports – Toute l'actu 24h/24 sur Lavenir.net (consulté le )
  5. « Statuts NP infos », sur http://www.droitbelge.be/infos-entreprises.asp, (consulté le )
  6. Le Point.fr, « Christine Boutin porte plainte contre le site parodique Nordpresse », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
  7. Adrien Sénécat, « Les mille et une ruses de l’industrie de la désinformation », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  8. « Nordpresse : la fausse censure par Facebook d'un site ambigu - Par La rédaction | Arrêt sur images », sur www.arretsurimages.net (consulté le )
  9. « Le site satirique Nordpresse accuse Facebook de le censurer sur l'affaire Benalla », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
  10. « "La rentabilité des fake news est extrême" - Par La rédaction | Arrêt sur images », sur www.arretsurimages.net (consulté le )
  11. Mike Pops, « La guerre Nordpresse versus Sudpresse », sur http://www.levif.be, (consulté le ).
  12. « Sudpresse contre Nordpresse », sur http://www.lavenir.net, (consulté le ).
  13. « Payer les frais d'avocat de Nordpresse », sur Indiegogo (consulté le )
  14. « Sudpresse perd son procès contre Nordpresse », sur http://www.7sur7.be, (consulté le )
  15. Vincent Flibustier, « Communiqué de presse concernant l'affaire Sudpresse Nordpresse Episode 2 », sur Nordpresse - Toute l'actualité, (consulté le )
  16. R. T. L. Newmedia, « Audience le 6/12 dans l'affaire opposant le groupe Sudpresse au site satirique Nordpresse », sur RTL Info (consulté le )
  17. « Affaire Sudpresse-Nordpresse: la société exploitant le site Nordpresse condamnée », Le Soir, (lire en ligne, consulté le )
  18. Vincent Flibustier, « Droit de réponse à l’article de Sudpresse: "Nordpresse condamné pour avoir dénigré Sudpresse et pour pratiques commerciales malhonnêtes" », sur Nordpresse - Toute l'actualité, (consulté le )
  19. « Nordpresse condamné pour avoir dénigré Sudpresse et pour pratiques commerciales malhonnêtes », sur www.sudinfo.be (consulté le )
  20. « Sudpresse contre Nordpresse: une condamnation de Nordpresse confirmée en appel », sur rtbf.be (consulté le ).
  21. Fabien Randanne, « Soutien de Valls à Macron: «Le Parisien» dément avoir été piégé par «Nordpresse» », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  22. Adrien Sénécat, « « Soutien de Valls à Macron » : « Nordpresse » fait croire qu’il a piégé « Le Parisien » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
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  24. Jeanne Blanquart, « Facebook ferme définitivement la page du site parodique belge NordPresse », sur france3-regions.francetvinfo.fr,
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  26. « « 89 morts », « 13 000 voitures brûlées » : intox en série après la victoire de la France en Coupe du monde », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  27. « "89 morts", "13.000 voitures incendiées", "123 tués légers"... Ces fake news qui ont pullulé sur les réseaux sociaux après le Mondial russe », sur DH.be, (consulté le )
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  29. Affaire Benalla: le site satirique NordPresse censuré sur Facebook.
  30. « Nordpresse bloqué par Facebook : conséquence de l’affaire Benalla ? », Ouest France.
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  39. "Benalla n'a jamais détenu les codes nucléaires": Macron ironise sur l'article de Nordpresse qui a piégé un député, Huffpost, 25 juillet 2018
  40. "Alexandre Benalla avait les codes nucléaires": ce député LR s'est fait piéger en beauté par Nordpresse, Huffpost, 23 juillet 2018
  41. « Nordpresse : la fausse censure par Facebook d'un site ambigu », Arrêt sur images, (consulté le )
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  55. Service Checknews, « Nordpresse est-il un site satirique ou un générateur de fake news ? », sur Libération (consulté le )
  56. « NordPresse », sur Conspiracy Watch | L'Observatoire du conspirationnisme (consulté le )
  57. « NordPresse : du canular à la théorie du complot », sur Conspiracy Watch | L'Observatoire du conspirationnisme, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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