Noëlla Rouget

Noëlla Rouget, née à Saumur le et morte à Genève le [1],[2], est une résistante française, déportée à Ravensbrück. Elle témoigna de son expérience à partir des années 1980, en particulier dans les écoles et les paroisses, en Suisse, en Haute-Savoie et dans l'Ain.

Pour les articles homonymes, voir Rouget (homonymie).

Biographie

Famille et études

Noëlla Rouget est née Peaudeau, à Saumur le , de Clément Peaudeau et Marie, née Bossard. Son père est fonctionnaire aux chemins de fer et elle a un frère de six ans son aîné, Georges Peaudeau. La famille est catholique pratiquante, Georges est prêtre et enseignant. Elle accomplit sa scolarité au pensionnat Saint-Laud d’Angers. Elle fait du scoutisme au sein des Guides de France, et devient cheftaine[3]. Elle souhaite poursuivre des études en lettres, la guerre l'en empêche[4].

Noëlla Peaudeau, en uniforme de guide, 1934[3]

Résistante à Angers

Lorsque la France est envahie en 1940, Noëlla Rouget est institutrice au même pensionnat Saint-Laud. Le , elle n’entend pas l’appel du général de Gaulle, mais en a assez vite connaissance lorsqu’elle reçoit, au hasard d’une promenade, un tract qui le reproduit. Elle ne supporte pas l’ordre nouveau qui s’installe à Angers, occupée par les Allemands depuis le 19 juin 1940, et elle demande ce qu'elle peut faire au jeune homme qui lui donne ce tract, face à cette Occupation. « M’aider », lui répond le jeune étudiant. Noëlla Rouget se met donc à distribuer des tracts à son tour, puis à les dactylographier et à les reproduire, à distribuer aussi des journaux clandestins ; toujours à l’insu de ses parents[4].

Elle devient ensuite agent de liaison, transportant valises ou autres serviettes dont elle ignore le contenu. Elle apprit plus tard, en prison, que l’une de ces valises, au moins, contenait des armes. Son premier contact, unique au départ, a pour surnom Marcel, en réalité René Brossard, qui mourut sous la torture le . En fait, Noëlla est entrée dans le réseau Honneur et Patrie, d’obédience gaulliste, constitué au début de 1941 autour de Victor Chatenay, réseau très actif à Angers, où il a compté quelque 150 membres, dont 25 % de femmes[5]. Noëlla Rouget fit aussi partie du réseau anglais Buckmaster Alexandre Privet, « depuis juin 1942 jusqu'à la date de son arrestation », selon un certificat établi le , par le capitaine F.W. Hazeldine[6]. Noëlla Rouget n'est pas la seule à faire ainsi partie de deux réseaux : Henri Dutertre, Georges Gautier ou encore Boris et Marguerite Tourgueneff sont également membres d'Honneur et Patrie et de Buckmaster Alexandre Privet[7].

Dans le cadre de ses activités clandestines, elle rencontre Adrien Tigeot, un jeune instituteur stagiaire, sorti de l’École normale, lui aussi empêché d’entamer des études (en ethnologie, pour ce qui le concerne) et qui avait pris ce poste à l’école de Corzé pour échapper au STO. Né le , il est plutôt d’obédience communiste ; Noëlla et Adrien décident de se fiancer, les bans sont publiés, mais ils sont alors tous deux arrêtés, en , Adrien le 7, Noëlla le 23. Tous deux seront emprisonnés au Pré-Pigeon, la prison d’Angers. Adrien Tigeot, après une parodie de procès, est fusillé le , à Belle-Beille, avec six autres camarades. Les condamnés sont autorisés à écrire une lettre à leurs proches. Après la guerre, Noëlla Rouget trouva cette lettre dans laquelle Adrien lui demandait « de vivre, de l’oublier et d’aimer »[8],[4].

Déportation

Le , Noëlla Rouget quitte Angers pour Compiègne. Le , elle est déportée à Ravensbrück avec presque mille camarades[9], dont Geneviève de Gaulle, arrivant dans la nuit du . Noëlla Rouget devient le numéro 27 240[10] et rejoint le block 27, après quelques jours de quarantaine.

Affectée d’abord à d’épuisants travaux en forêt, elle devient Verfügbar, c’est-à-dire employée aux corvées les plus dures. Le travail est imposé 12 heures par jour sauf le dimanche. Par deux fois au moins, grâce à la solidarité de ses camarades, elle échappe à la chambre à gaz de Ravensbrück, vers laquelle elle avait vu partir Émilie Tillion (mère de Germaine)[11], le , et d’autres camarades. À Ravensbrück, Noëlla Rouget se lie d'amitié avec plusieurs déportées, parmi lesquelles Geneviève de Gaulle, Germaine Tillion ou encore Denise Vernay, née Jacob (sœur de Simone Veil).

Retour

Carte de rapatriée de Noëlla Rouget, avril 1945.

Le jeudi , Noëlla Rouget fait partie des 300 premières femmes françaises libérées (en réalité 299 Françaises plus la Polonaise Karolina Lanckorońska), en échange de 464 internés civils allemands (94 enfants, 221 adolescents ou adultes hommes, 149 adolescentes ou adultes femmes)[12] venus du camp de La Chauvinerie (département de la Vienne). Les camions blancs, marqués de croix rouges, traversent une Allemagne en guerre, le voyage est long et le convoi n’arrive à Kreuzlingen, en Suisse, que le 9 avril au soir. Là, Noëlla Rouget et ses compagnes sont véritablement libres. Le lendemain, 10 avril, elles transitent par la Suisse en train (le même train qui avait amené les internés civils) vers Annemasse (Haute-Savoie), petite ville frontière qu’elles atteignent le 11, à 1 heure quarante-cinq du matin. Après avoir reçu quelques soins et pris deux jours de repos, dans divers hôtels d’Annemasse, les déportées reprennent le train pour Paris et arrivent à la gare de Lyon le 14 avril. Le général de Gaulle est présent sur le quai et plusieurs personnes le virent écraser des larmes. Après un passage au Lutétia, elle regagne Angers le 16 avril, retrouve ses parents et son frère, qu’elle avait craint d’avoir perdus dans les bombardements de son quartier. Elle pèse 32 kilos, souffre d’œdèmes tuberculeux et n’a plus de maison[8].

Convalescence en Suisse

Plaque commémorative au chalet La Gumfluh à Château-d'Œx. 2016.

Dans le courant de l’été, Geneviève de Gaulle lui propose d’aller en convalescence en Suisse. Le , elle s’installe avec une vingtaine de compagnes à Château-d'Œx, au chalet La Gumfluh, une des neuf maisons d’accueil mises sur pieds en Suisse romande par l’Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR) et son Comité d’aide en Suisse.

Elle passe trois mois dans ce chalet et y rencontre son futur mari, André Rouget, qui vient de Genève, où le couple s’établit après son mariage, en 1947. Deux fils, Patrick et François, sont nés de cette union[8]. André Rouget, mort en 2005, était un pacifiste, très engagé au sein du Service civil international et défenseur de l'objection de conscience[13],[14].

L’après-déportation : entre silence et témoignage

Longtemps, comme nombre de déportés et de déportées, Noëlla Rouget ne parla pas de sa déportation, sinon avec ses camarades de l’ADIR, dont elle présidait la délégation suisse. Comme d’autres, ce qu’elle avait à raconter était inaudible. Pourtant, en 1965, elle est amenée à témoigner devant la Cour de sûreté de l’État, lors du procès de Jacques Vasseur. Elle retrouve en effet, dans le box des accusés, celui auquel elle doit son arrestation et celle de son fiancé, qui fut fusillé. Souvent considéré comme le chef de la Gestapo française d’Angers, responsable de plusieurs assassinats et arrestations, il avait disparu à la fin de la guerre et était condamné à mort par contumace. Découvert et arrêté en 1962 à Lille où il s’était caché pendant dix-sept ans, il est rejugé en 1965, à Paris, devant la Cour de sûreté de l’État. Noëlla Rouget écrit le une lettre au président du Tribunal, dans laquelle elle déclare : « Dans quelques jours, commencera la phase finale du procès : le réquisitoire et la condamnation. Cette condamnation risque d’être, je le crains, la peine capitale. Devant une telle éventualité je me sens tenue, en conscience, de vous exprimer ma pensée. Les horreurs vécues sous le régime concentrationnaire m’ont sensibilisée à jamais à tout ce qui peut porter atteinte à l’intégrité tant physique que morale de l’homme et j’ai rejoint les rangs de ceux (…) qui font campagne pour l’abolition de la peine de mort (…) ». Vasseur est condamné à mort. Noëlla Rouget demande alors la grâce du condamné au général de Gaulle, président de la République, qui la lui accorde[4].

Dans les années 1980, devant la montée du négationnisme, y compris en Suisse, Noëlla Rouget sort de son silence. Ainsi, lorsque Mariette Paschoud[15], enseignante d’histoire dans un gymnase (lycée) lausannois, en vient à nier publiquement les chambres à gaz, elle lui adresse une lettre ouverte, dans la Gazette de Lausanne du [16].

Discours du 8 mai 2013 de Noëlla Rouget, Consulat de France, Genève.

Dès lors, Noëlla Rouget se met à témoigner, en particulier dans les écoles[17] et les paroisses, en Suisse, en Haute-Savoie et dans l'Ain.

Dès 1997 et jusqu'en 2017, elle prend part à Yom HaShoah , à Genève, participant avec des jeunes à l'allumage des six bougies, représentant les six millions de Juifs morts lors de la Shoah. Elle accompagne aussi à plusieurs reprises des voyages de classes d'élèves genevois à Auschwitz, à l'initiative de la CICAD.

Le 15 juin 2016, Noëlla Rouget dévoile une plaque commémorative, devant le chalet La Gumfluh à Château-d'Œx[18], en hommage aux déportées accueillies dans ce chalet et aux personnes qui les y avaient reçues, entre septembre 1945 et avril 1946.

Elle meurt le à Genève[19]. Ses obsèques se déroulent le 9 décembre 2020, en l'église Sainte-Thérèse de Genève. Une cérémonie, à la fois religieuse et officielle rend hommage à Noëlla Rouget. La partie religieuse est œcuménique, animée par un prêtre et un pasteur, avec aussi une prière chantée en hébreu par un rabbin. La partie officielle, en présence des autorités de la ville et du canton de Genève et des autorités françaises diplomatiques et consulaires est marquée par un discours de Mme Geneviève Darrieussecq, ministre chargée de la Mémoire et des Anciens combattants. Les honneurs militaires sont rendus à Noëlla Rouget, avant son transfert au cimetière des Rois, le Panthéon genevois, où elle repose désormais. La cérémonie fait l'objet d'un enregistrement : https://youtu.be/xF-AP5Ro-DY

Publications

Articles, préface ou postface rédigés par Noëlla Rouget.

  • Noëlla Rouget-Peaudeau, « Le chemin du retour de Ravensbrück », Passé simple. Mensuel romand d'histoire et d'archéologie, no 6, , p. 12-13 (lire en ligne)
  • Noëlla Rouget, « Paule de Schoulepnikoff », Voix et Visages, n° 243, janvier-février 1995, p. 3
  • Noëlla Rouget-Peaudeau, « Un bouquet en liberté pour notre Présidente », Voix et Visages, no 279, , p. 1
  • Irène Mathier, Charles Heimberg (avant-propos) et Noëlla Rouget (préface), Entre mémoire collective et mémoire familiale : l'héritage d'un trauma collectif lié à la violence totalitaire : étude exploratoire sur la transmission transgénérationnelle…, Genève, éditions IES, coll. « IES » (no 6), , 190 p. (ISBN 978-2-88224-074-3, lire en ligne), p. 7-8
  • Alexia Vidot, « Noëlla Rouget, la force du pardon », La Vie, (lire en ligne).
  • Éric Monnier, Brigitte Exchaquet-Monnier et Noëlla Rouget (postface), Retour à la vie : l'accueil en Suisse romande d'anciennes déportées françaises de la Résistance, 1945-1947, Neuchâtel, Alphil, , 411 p. (ISBN 978-2-940489-50-3, présentation en ligne)

Décorations

Noëlla Rouget a reçu la Croix de guerre avec étoile de bronze (1946), la Croix du Combattant volontaire, la Croix du Combattant avec agrafe « Guerre 1939-1945 ». Elle est Commandeur de la Légion d’honneur en 1995 et Grand Officier de l’Ordre national du mérite en 2009. Elle a en outre reçu, en date du 6 mai 1946, cette reconnaissance : « By this Certificate of Service I record my appreciation of the aid rendered by Peaudeau Noëlla as a volunteer in the service of United Nations for the great cause of Freedom », portant la signature autographe du Field Marshal B. L. Montgomery.

Par décret du , elle est élevée à la dignité de grand-croix de l’Ordre national du mérite[20], dont les insignes lui sont remis le 7 février 2020 par le général Benoît Puga, grand chancelier de la Légion d'honneur, à Genève[21].

Hommages

En 2021, le collège et école de culture générale de Meyrin est nommé d'après Noëlla Rouget[22],[23].

Bibliographie

Manchette du 24 décembre 2019 …bien que Noëlla ne fût pas genevoise au temps de la Résistance.
  • Monique Saigal, Héroïnes françaises, 1940-1945 : courage, force et ingéniosité, Monaco, éditions du Rocher, , 219 p. (ISBN 978-2-268-06438-3)
  • Éric Monnier et Brigitte Exchaquet-Monnier, Retour à la vie : l'accueil en Suisse romande d'anciennes déportées françaises de la Résistance, 1945-1947, Neuchâtel, Alphil, , 411 p. (ISBN 978-2-940489-50-3, présentation en ligne)
  • Sébastien Colson, « La précieuse parole de Noëlla Rouget, déportée 27 240 », Le Dauphiné, (lire en ligne, consulté le )
  • David Genillard, « Le chalet La Gumfluh a été le paradis après l’enfer », 24 heures, (lire en ligne, consulté le )
  • Éric Monnier, « Noëlla, matricule 27240 à Ravensbrück, bientôt centenaire », Le Patriote résistant, n° 937, janvier 2019, p.  20
  • Benoît Hopquin, « La vieille dame et le collabo », Le Monde, , p.  20-21
  • Alexia Vidot, « Noëlla Rouget, la force du pardon », La Vie, (lire en ligne, consulté le )
  • Luca Di Stefano, « Comment la résistante Noëlla Rouget a obtenu la grâce de son bourreau », Tribune de Genève, (lire en ligne, consulté le )
  • Olivier Postel-Vinay, « Elle fit gracier son bourreau », Books, n° 103, décembre 2019-janvier 2020, p. 64-67
  • Sébastien Colson, « Noëlla Rouget, la déportée qui sauva la vie de sont tortionnaire », Le Dauphiné, 9 février 2020
  • Brigitte Exchaquet-Monnier et Éric Monnier, « L'Ordre national du mérite pour Noëlla Rouget », Le Patriote résistant, n° 952, mai 2020, p. 21-22
  • Brigitte Exchaquet-Monnier et Éric Monnier, Noëlla Rouget : la déportée qui a fait gracier son bourreau, Paris, Tallandier, 2020.

Filmographie. Ressources audios

  • Les Faussaires de l'histoire, journaliste Pierre Stucki, réal. Liliane Annen, RTS (Temps présent), 1987, 57 min. https://www.rts.ch/archives/tv/information/temps-present/8337248-les-faussaires-de-l-histoire.html
  • Noëlla Rouget : témoigner, un acte de résistance ! de Veronika Janjic, ARCHIPROD Collection vivante des productions vidéo de l'instruction publique à Genève, 2005, 1 DVD, 28 min [voir en ligne]
  • La Gumfluh I : Mademoiselle Irène de Veronika Janjic, ARCHIPROD Collection vivante des productions vidéo de l'instruction publique à Genève, 2012, 1 DVD, 11 min [voir en ligne]
  • La Gumfluh III : entretien avec Noëlla Rouget-Peaudeau de Ariane Exchaquet, Brigitte Exchaquet-Monnier, Éric Monnier, ARCHIPROD Collection vivante des productions vidéo de l'instruction publique à Genève, 2012, 1 DVD, 28 min [voir en ligne]
  • Après Ravensbrück, témoigner c'est résister, Noëlla Rouget répond à Sabine Petermann, Hautes Fréquences, RTS-Religion, 22.12.2013. https://www.rts.ch/play/radio/hautes-frequences/audio/apres-ravensbrueck-temoigner-cest-resister?id=5437975
  • Quand la Suisse accueillait les résistantes françaises rescapées des camps de concentration : reportage de Ingrid Pernet-Duparc, France 3 Rhône-Alpes, 2015, 5 min 22 [voir en ligne]
  • Le retour à la vie : les déportées de Ravensbrück, un film de Sylvie Cozzolino, France 3 Rhône-Alpes, Les films du hasard, 2016, 52 min
  • Noëlla Rouget, de Petar Mitrovic, série One world, 17 min 30 voir en ligne
  • Pour que l'histoire ne se répète pas : témoignage de Noëlla Rouget, interview par Sandrine Salerno, conseillère administrative de la Ville de Genève, 2011, 12 min 28 voir en ligne
  • Témoignage : Noëlla Rouget, la déportée qui a fait gracier son bourreau, reportage d'Anne Guery, France 2, 2019, 4 min voir en ligne

Références

  1. « Genève/France. Noëlla Rouget, la résistante qui a gracié son bourreau s’est éteinte », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  2. « Décès de la résistante Noëlla Rouget à 100 ans », sur RTL.fr (consulté le )
  3. Brigitte Exchaquet-Monnier, Éric Monnier, Noëlla Rouget: La déportée qui a fait gracier son bourreau, Tallandier, , 256 p. (ISBN 9791021044821), p. Chapitre 1
  4. Janjic 2005.
  5. Bertrand Gogendeau et Dominique Philippe, Angers, Honneur et Patrie : le réseau de résistance angevin dirigé par Victor Chatenay 1940-1944, Paris, L'Harmattan, , 155 p. (ISBN 978-2-343-04591-7, lire en ligne).
  6. Archives Noëlla Rouget.
  7. Maine-et-Loire. Archives départementales ; sous la dir. de Marc Bergère, Pascal Tellier, Serge Guillet, Des Angevins en Résistance : 1940-1945, Angers, Archives départementales de Maine-et-Loire, , 220 p. (ISBN 978-2-86049-038-2)
  8. Monnier et Exchaquet-Monnier 2013.
  9. Pierre-Emmanuel Dufayel, Un convoi de femmes : 1944-1945, Paris, Vendémiaire, , 221 p. (ISBN 978-2-36358-020-7).
  10. « Livre mémorial de la Fondation pour la mémoire de la déportation », sur http://www.bddm.org/liv/recherche.php (consulté le ).
  11. « Noëlla Rouget - Emilie Tillion [propos recueillis par] l'association Aime le mot dit », sur Vimeo.com, (consulté le ).
  12. Lettre datée du 9 avril 1945, du colonel Blanchard, directeur du Centre de séjour surveillé de la Chauvinerie à Poitiers au Préfet de la Vienne. Archives CICR.
  13. « Local Group Geneva: Minutes, Reports, Circulars, Correspondence » (1951-1980) [un dossier]. Collection : Service civil international - International Archives; Cote : 30240.1. La Chaux-de-Fonds : Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds (présentation en ligne).. « Minutes, Reports, Circulars » (1973-2003) [un dossier]. Collection : Service civil international - International Archives; Cote : 30273.1. La Chaux-de-Fonds : Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds (présentation en ligne)..
  14. « André Rouget (1919 - 2005) » (1970-2005) [3 pièces]. Fonds : Archives CENAC; Cote : D.B.ROUGET. Lausanne : Centre pour l'action non-violente (présentation en ligne)..
  15. Aurélie Roulet, « Affaire Paschoud, l'inadmissible doute », sur rts.ch,
  16. « Croyez au moins en la parole des témoins », sur www.letempsarchives.ch, (consulté le ).
  17. « Noëlla Rouget, survivante d'un camp nazi », sur canalalpha.ch, (consulté le ).
  18. « VD: à Château d’Oex, une plaque pour commémorer les survivantes des camps de la mort Nazis a été inaugurée (2 min 16 s) », sur www.rts.ch, RTS info , (consulté le )
  19. Benoît Hopquin, « Mort de la résistante Noëlla Rouget, la déportée qui fit gracier son bourreau », sur lemonde.fr, (consulté le )
  20. Décret du 30 novembre 2019 portant élévation aux dignités de grand'croix et de grand officier
  21. www 20minutes ch, 20 Minutes, 20 Min www.20min.ch, « A Genève, une résistante décorée par la France », sur 20 Minutes (consulté le )
  22. « Genève : Femmes à l’honneur », Le Courrier, , p. 6.
  23. « Une école nommée Noëlla Rouget. », sur lemanbleu.ch, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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