Nicolas Richard (écrivain)

Nicolas Richard, né le à Bois-Colombes, est un traducteur et écrivain français.

Ne doit pas être confondu avec Nicolas Richard (réalisateur).

Nicolas Richard
Naissance
Bois-Colombes, France
Activité principale
Formation
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

  • Les Soniques

Biographie

Nicolas Richard est né le à Bois-Colombes (France)[1]. Il étudie au lycée Voltaire d'Orléans, puis à l'École supérieure de commerce de Lyon (aujourd'hui EM Lyon)[1]. Sa biographie officieuse, tant par le collectif Inculte dont il est membre que par la Société des gens de lettres, indique qu'il a « posé nu pour des étudiantes, retapé des appartements à Brooklyn, fait la vaisselle à Bâle, été bûcheron dans le Valais et manager de groupes de rock »[2].

Nicolas Richard traduit de l'anglais et de l'anglais américain vers le français depuis 1990[1].

Il a été l'un des premiers participants, avec Charles Recoursé, aux joutes de traduction[3] organisées par l'ATLF pour la première fois en France, en 2014[4].

Bien qu'il indique « ne pas rechercher la difficulté pour la difficulté »[5], il est régulièrement chargé de traductions réputées particulièrement délicates, que ce soit pour Russell Hoban, pour Thomas Pynchon, pour William Kotzwinkle ou pour Woody Allen, pour n'en citer que quelques-unes[6]. Il a également traduit en français les dialogues du film Inglourious Basterds de Quentin Tarantino[7].

Il a obtenu le prix Maurice-Edgar Coindreau de la SGDL en 2013[8] pour sa traduction du Riddley Walker de Russell Hoban, sous le titre de Enig Marcheur[9], aux éditions Monsieur Toussaint Louverture.

Œuvres

Romans, traités et nouvelles

  • Les Cailloux sacrés, roman, Flammarion, 2002[10]
  • Week-end en couple avec handicap, nouvelles, Les Petits Matins, 2005
  • Les Soniques, traité, Inculte, 2009 (sous le pseudonyme de Niccolo Ricardo, avec le musicien Kid Loco lui-même sous le pseudonyme de Caius Locus)[11]
  • La Dissipation, roman d'espionnage, Inculte Dernière Marge, 2018[12]

Principales traductions

  • Stephen Dixon, Ordures, Jacob Duvernet, 1992 (Garbage, 1988).
  • Harry Crews, La Foire aux serpents, Gallimard, coll. « Série noire », 1994 (A Feast of Snakes, 1976).
  • James Crumley, Le Canard siffleur mexicain, Gallimard, coll. « La Noire », 1994 (The Mexican Tree Duck, 1993).
  • Stephen Dixon, Pour faire court, Balland, 1995 (Long Made Short, 1994).
  • Richard Brautigan, Journal japonais, Le Castor astral, 2003 (June 30th, June 30th, 1978).
  • Harry Crews, Des savons pour la vie, Gallimard, coll. « Série noire », 2004 (The Mulching of America, 1995).
  • Nick Hornby, Vous descendez ?, Plon, 2005 (A Long Way Down, 2005).
  • Richard Powers, Le Temps où nous chantions, Le Cherche Midi, coll. « Lot 49 », 2005 (The Time of Our Singing, 2003).
  • Hunter S. Thompson, Gonzo Highway, Robert Laffont, coll. « Pavillons », 2005 (extraits inédits de sa correspondance).
  • Stewart O'Nan, Le Pays des ténèbres, L'Olivier, 2006 (The Night Country, 2003).
  • Rebecca Pawel, Le Disparu de Salamanque, Liana Lévi, 2006 (Law of Return, 2004).
  • Rob Roberge, Panne sèche, Gallimard, coll. « Série noire », 2006 (More Than They Could Chew, 2005).
  • Woody Allen, L'erreur est humaine, Flammarion, 2007 (Mere Anarchy, 2007).
  • Haroon Moghul, Comment j'ai échappé à l'ordre de la Lumière, 2007 (The Order of Light, 2006).
  • Jim Dodge, Stone Junction, Le Cherche Midi, coll. « Lot 49 », 2008 (Stone Junction, 1990).
  • Miranda July, Un bref instant de romantisme, Flammarion, 2008 (No One Belongs Here More Than You, 2007).
  • William Kotzwinkle, Fan Man, Cambourakis, 2008 (The Fan Man, 1974).
  • David Lynch, Mon histoire vraie - Méditation, Conscience et Créativité, Sonatine, 2008 (Catching the Big Fish: Meditation, Consciousness and Creativity, 2006).
  • Al Pacino et Lawrence Grobel, Al Pacino, Sonatine, 2008 (Al Pacino: The Authorized Biography, 2006).
  • Rabih Alameddine, Hakawati, Flammarion, 2009 (The Hakawati, 2008).
  • Paul Beatty, Slumberland, Seuil, 2009 (Slumberland, 2008).
  • Jo-Ann Goodwin, SweetHearts Club, Flammarion, 2009 (Sweet Gum, 2006).
  • David Sedaris, Je suis très à cheval sur les principes, L'Olivier, 2009 (When You Are Engulfed in Flames, 2008).
  • Mark Blake, Qu'en pense Keith Richards ?, Sonatine, 2010 (Stone Me: The Wit & Wisdom of Keith Richards, 2008).
  • Nick Cave, Mort de Bunny Munro, Flammarion, 2010 (The Death of Bunny Munro, 2009).
  • Thomas Pynchon, Vice caché, Seuil, 2010 (Inherent Vice, 2009).
  • Mick Brown (trad. de l'anglais par Nicolas Richard), Phil Spector, le mur de son [« Tearing Down the Wall of Sound: The Rise and Fall of Phil Spector »], Paris, Sonatine, , 756 p. (ISBN 978-2-35584-034-0)
  • David Ohle, Motorman, Cambourakis, 2011 (Motorman, 1972).
  • Tom Drury, La Contrée immobile, Cambourakis, 2012 (The Driftless Area, 2006).
  • Russell Hoban, Enig Marcheur, Monsieur Toussaint Louverture, 2012 (Riddley Walker, 1980).
  • Charlie Smith, Contretemps, Gallimard, 2012 (Three Delays, 2010).
  • Sam Byers, Idiopathie : Un roman d'amour, de narcissisme et de vaches en souffrance, Seuil, 2013 (Idiopathy, 2013).
  • Tom Drury, La Fin du vandalisme, Cambourakis, 2013 (The End of Vandalism, 1994).
  • Miranda July, Il vous choisit, Flammarion, 2013 (It Chooses You, 2011).
  • Keith Abbott, Brautigan - Un rêveur à Babylone, Cambourakis, 2014 (Downstream from Trout Fishing in America, 1989).
  • Woody Guthrie, La Maison de terre, Flammarion, 2014 (House of Earth, 1947, 2013).
  • Thomas Pynchon, Fonds perdus, Seuil, 2014 (Bleeding Edge, 2013).
  • Tom Drury, Les Fantômes voyageurs, Cambourakis, 2015 (Hunts in Dreams, 2000).
  • Rabih Alameddine, Les Vies de papier, Les Escales, 2016 (An Unnecessary Woman, 2014) – prix Femina étranger 2016.
  • Richard Brautigan, C'est tout ce que j'ai à déclarer - Poésie complète, Le Castor Astral, 2016.
  • Patti Smith, M Train, Gallimard, 2016 (M Train, 2015).
  • Adam Thirlwell, Candide et lubrique, L'Olivier, 2016 (Lurid & Cute, 2015).
  • Bruce Springsteen (trad. de l'anglais), Born to run, Paris, Éditions Albin Michel, coll. « A.M. BIOG.MEM. » (1re éd. 2016), 640 p. (ISBN 978-2-226-32502-0). 
  • Quentin Tarantino, Il était une fois à Hollywood, Fayard (2021)
  • Garth Greenwell, Pureté, Grasset (2021)[13]

Références

  1. « Nicolas Richard - Who's Who », sur www.whoswho.fr (consulté le )
  2. « Nicolas Richard, auteur des Soniques », Collectif Inculte, (lire en ligne, consulté le )
  3. Claire Darfeuille, « Premières joutes de traduction au Festival America », ActuaLitté, (lire en ligne, consulté le )
  4. « Retrouvez ici les joutes de traduction du festival America | ATLF », sur www.atlf.org, (consulté le )
  5. « Interview Traducteur : Nicolas Richard - », sur Un dernier livre avant la fin du monde, (consulté le )
  6. Henri-Pierre Fargeon, « Traduire Pynchon, un sacerdoce enthousiasmant », Télérama, (lire en ligne, consulté le )
  7. « Les Soniques », sur France Culture, (consulté le )
  8. « Le Prix Maurice-Edgar Coindreau », sur SGDL (consulté le )
  9. Claro, « Nicolas Richard – what else? », sur Le Clavier cannibale, (consulté le )
  10. « Fiche Nicolas Richard », sur Société des gens de lettres (SGDL) (consulté le )
  11. « Disco-Babel & Minimum Rock'n'Roll présentent », sur discobabel.free.fr (consulté le )
  12. Florence Bouchy, « Nicolas Richard, bricoleur de génie », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  13. « page de l'éditeur pour ce roman »

Liens externes

  • Portail de la littérature française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.