Nicolas-Bernard Belzais-Courménil

Sous l'ancien régime, Belzais-Courménil est avocat puis procureur du roi à Argentan[1]^,[2]. Il épouse la fille de son professeur de droit, Guillaume François Charles Goupil de Préfelne[2]^,[3].

Élu député du Tiers-état aux États généraux de 1789 par le bailliage d'Alençon[3], il se préoccupe de la réforme de la monnaie. À la fin de son mandat, il est élu maire d'Argentan et administrateur de district[2] et se fait discret pendant la Terreur[1]. De nouveau élu député de l'Orne, cette fois au Conseil des Cinq-cents, le 24 germinal an VI, il s'occupe de la réforme des hospices[3]. Il apporte son soutien au coup d'État du 18 brumaire et est choisi par le Sénat conservateur le 4 nivôse an VIII pour représenter l'Orne au Corps législatif[3]. Il préside cette assemblée du 16 nivôse au 1^er pluviôse an X[2], puis la quitte le 17 septembre 1800[3].

Il est nommé préfet de l'Aisne le 30 fructidor an X[3]. L'un des grands axes de son administration est l'amélioration de l'agriculture dans son département[1]. Il meurt en fonction à Laon le 26 août 1804[1].

• BELZAIS-COURMENIL (Nicolas-Bernard-Joachim-Jean) par Jean-Louis Halperin dans Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. A-H, Paris, Fayard, octobre 1999, 1000 p. (ISBN 2-213-60485-1), p. 200
• « Nicolas-Bernard Belzais-Courménil », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] sur le site de l'Assemblée nationale.
• Philippe Séguin, « Nicolas-Bernard Belzais-Courménil », dans 240 dans un fauteuil : la saga des présidents de l'assemblée, Seuil, 1995 (ISBN 2-02-025670-3), p. 699

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