Nesmy

Nesmy (prononcé [nɛmi]) est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Nesmy

L'Yon et le moulin de Rambourg.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité La Roche-sur-Yon-Agglomération
Maire
Mandat
Thierry Ganachaud
2020-2026
Code postal 85310
Code commune 85160
Démographie
Gentilé Nesmysien
Population
municipale
2 899 hab. (2018 )
Densité 118 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 35′ 32″ nord, 1° 24′ 09″ ouest
Altitude 60 m
Min. 32 m
Max. 79 m
Superficie 24,62 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Nesmy
(ville isolée)
Aire d'attraction La Roche-sur-Yon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Roche-sur-Yon-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Nesmy
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Nesmy
Géolocalisation sur la carte : France
Nesmy
Géolocalisation sur la carte : France
Nesmy
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Le territoire municipal de Nesmy s’étend sur 2 462 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 60 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 32 et 79 mètres[1],[2].

    Commune située à 30 km de l'océan Atlantique, à 10 km de La Roche-sur-Yon, chef-lieu du département de la Vendée, et à 3 h 30 de Paris par l'autoroute A87 (Paris - Les Sables-d'Olonne).

    Urbanisme

    Typologie

    Nesmy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nesmy, une unité urbaine monocommunale[6] de 2 883 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,7 %), terres arables (31,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), zones urbanisées (5,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,7 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Histoire

    Liste des seigneurs successifs et des propriétaires du château de Nesmy

    Liste des seigneurs successifs et des propriétaires du Château de Nesmy[13],[14]
    Période Identité Étiquette Qualité
      1050 Ascelin   Féodal de Nesmy
    1050   Pontius   Fils du précédent
    1075   Hugues de Bolliac   épousa Maxantia, fille de Pontius, il est qualifié de comte
    1094 avant 1112 Jean de Bolliac de Nesmy   Fils cadet du précédent
    1112   Hugues de Nesmy   Fils du précédent, épousa la fille de Pierre Meschinot
    1140   Jean II de Nesmy   Fils du précédent
    1140 1175 Hugues Claristie   Gendre du précédent, Jean II de Nesmy
    1175   Réginald (Primaudi) Primaut   Gendre du précédent, épousa Pétronille Claristie
    1223   N. Charuyau   Gendre du précédent, épousa
    1250   Charuyau II   Fils du précédent
    après 1250   N. de Sainte Flaive   Gendre du précédent
      avant 1350 Jeanne de Sainte Flaive   Fille du précédent, dame de Nesmy, décède en 1398
        Gehudin Chabot   Epoux de la précédente, seigneur de Nesmy et de Pressigny
        Tristan Chabot   Fils du précédent (époux de Jeanne de Rezay)
        Germain Chabot   Frère du précédent
      après 1485 Léon Chabot   Frère du précédent, marié à Catherine Chenin, elle-même mariée ensuite à Henri Bonnet
    avant 1500   Catherine Chabot   Fille des précédents, mariée en 1500 à Guy Mauclerc
        Léon Mauclerc   Fils des précédents, épousa Antoinette de Volvire
        Catherine Mauclerc   Fille des précédents, épousa le baron de Ris-Chauvron
    avant 1585   Clair Boutaud   Epoux d'Anne du Fou
        Nicolas d'Espaigne   Gendre du précédent, épousa Lea Boutaud
    avant 1589   Marie Mauclerc   Petite-fille de Catherine Mauclerc, épouse Jacques de Saint-Savin, puis le seigneur de Lussac, gérance de la seigneurie dévolue à Issac Chabot, seigneur du Chaigneau
    1596 1625 Isaac Chabot   Descendant à la 5e génération de Tristan Chabot, épousa Crispe Tinguy des Oudairies, puis en 1620 Eléonor (alias Jeanne) Bodin de la Barre des Cousteaux. I acheta Nesmy à sa cousine Marie Mauclerc
    1625 1640 Benjamin Tinguy   Beau-frère du précédent, vente opérée le 20 octobre 1625, épousa Anne Bertrand
    1640 1680 Abraham Tinguy   Fils du précédent, épousa Suzanne Bodin puis Marie Bejarry
    1680   Charles Tinguy   Fils du précédent, épousa Israélite Henriette Maucler, dame de Saulnay, puis Jeanne-Suzane Gourjault
        Pierre-Benjamin Tinguy   Fils du précédent, épousa Marie-Anne Cicoteau
    1745 1783 Charles-Louis Tinguy   Fils du précédent, épousa Marie-Anne-Elisabeth de Montsorbier
        Louis-Ferdinand de Tinguy de Nesmy   Fils du précédent, épouse en 1801 Henriette de Sallo
        Charles-Louis de Tinguy de Nesmy   Fils du précédent, épouse en 1836 Mathilde-Sophie Locquet de Grandville
        Charles-Albert de Tinguy   Fils du précédent, épouse en 1863 Mathilde de Moulins de Rochefort
        Edouard-Henri de Monti de Rezé   Fils du gendre (Henri de Monti de Rezé) de la sœur (Mathilde de Tinguy, épouse Francisque de Saint-Meleuc) du précédent , épouse en 1883 Marie-Thérèse de Saint Meleuc
        Hugues et Marc d'Orfeuille   Fils de Jean d'Orfeuille, époux d'Yvonne de Monti de Rezé, sœur du précédent
    2006   André et Elisabeth Chapelle   Filleule de Marc d'Orfeuille

    Petite fille de Marie-Antoinette d'Albignac, née d'Orfeuille, tante des précédents

    On retient de cette longue liste, qui s'étend sur presque mille ans, que le château de Nesmy n'a jamais été vendu, si ce n'est en 1596, de manière interne à la famille qui l'occupe.

    Histoire du château

    Le château de Nesmy, situé sur un promontoire, donne sur une terrasse (XVIe siècle) surplombant l'ancien étang du château (XIe siècle). Il a été bâti directement sur le roc. Ce dernier séparait jadis les bâtiments seigneuriaux du prieuré créé par les moines de Talmont. De quelle époque date-t-il? Entre les fondations du Xe siècle et le toit dont la restauration s'est achevée en 2008, il faut distinguer plusieurs strates dans la construction du domaine.

    Au Moyen Âge, la terre et la seigneurie de Nesmy formaient une châtelainerie avec droit de haute et basse justice. Ses éléments les plus anciens datent du Xe siècle : le château a été édifié sur les fondations d'un très ancien domaine appartenant aux Ascelin. Les descendants de cette famille, cités plus haut, sont mentionnés dans le cartulaire de Sainte-Croix de Talmont, dont 68 des 536 chartes, rédigées entre 1049 et 1254, concernent les seigneurs de Nesmy.

    Au XVIIIe siècle, le château de Nesmy présente l'apparence d'un logis vendéen typique. Ses fenêtres à meneaux (dont des fragments ont été retrouvés en 2007 à l'occasion de travaux de terrassements) viennent d'être remplacées par de hautes ouvertures cintrées en granit. Du bâtiment actuel sont seulement présents le corps central et les deux tours rondes, à moins que ces dernières aient été rajoutées plus tard.

    La Révolution survient, et avec elle les troubles des années 1793 et suivantes. Le , le comte de Tinguy est défenseur de Noirmoutiers. Faisant confiance à la parole du général bleu Haxo, qui promet la vie sauve aux Vendéens il se rend. Trois autres généraux républicains, Turreau, Prieur et Bourbotte sont présents. Ils n'ont rien promis. Le seigneur de Nesmy sera massacré avec les autres défenseurs de l'île, dont le général d'Elbée. Nesmy voit passer les colonnes infernales, comme le rappelle la plaque apposée sur le mur de l'église paroissiale. Le au soir, 15 000 combattants vendéens dorment à Nesmy avant d'aller à La Tranche accueillir, pensent-ils, le comte d'Artois, futur Charles X. Ce dernier ne voudra finalement pas aller "chouanner", signant ainsi l'arrêt de mort de l'armée qui le servait. Les années passent, les grandes guerres de Vendée s'achèvent.

    Au XIXe siècle, la vie reprend ses droits en Vendée. Charles et Mathilde de Tinguy entreprennent d'importants travaux d'aménagement et de restructuration tant du château que du parc.

    Sous le contrôle de l'architecte Liberge, les dépendances sont transférées à leur emplacement actuel. Elles sont construites avec une forme de "H", et adoptent une architecture de type italien, avec des fenêtres basses et larges, dont les encadrement de calcaire remplacent le granit vendéen. Ces communs comportent une cour d'honneur et une cour intérieure, sur laquelle donnent différents locaux, notamment une buanderie, une boulangerie, trois écuries, une sellerie, un séchoir, des greniers à fourrage, un abri à charrettes... De son côté, le pépiniériste-paysagiste angevin André Leroy (auteur du Jardin du Mail à Angers), transforme le parc et les jardins. Ses plans, signés, ont été retrouvés en 2007 dans le château. Ils sont datés de 1842. Ils mettent fin à l'ancien aspect classique du domaine, qui devient un parc. Ses contours délimitent un ensemble de 45 hectares, clos d'une ceinture d'arbres, composée de bosquets aux essences précieuses telles que cyprès chauves, sequoias, pins laricio, ifs, êtres pourpres, etc. Un chemin, appelé Chemin des Dames, permet d'en faire le tour en calèche. Ce chemin privé existe toujours, de même que les savants dessins des bosquets voulus par Leroy.

    En 1860, les travaux prennent une impulsion nouvelle, toujours à l'appel de la famille de Tinguy : Guillerot, architecte yonnais, modernise le château. Deux tours carrées ou pavillons, surmontés de petits clochetons, sont rajoutés. Ils donnent sur la terrasse du XVe qui surplombe l'étang. La chaussée qui borde cette pièce d'eau, en formant la digue de soutènement, est datée du XIe siècle. Les toits du bâtiment central sont surélevés. Ils reçoivent le fronton encadré de martiales échauguettes sur lesquelles veillent deux statues-lansquenets, le visage tourné vers le lointain - et les chouettes qui veulent bien y habiter. L'aménagement du parc se poursuit. L'abbé Sirrot, historien de référence du canton l'attribue dans son ouvrage de 1964, à Bühler. Cet architecte paysagiste de renom crée un canal et trois nouveaux étangs dans les prairies humides du parc. Des "cônes de vue" sont aménagés, qui donnent vers des points remarquables du parc (belvédère de Belle-Croix, qui donne son nom à la paroisse, pavillon du garde chasse). Ils sont destinés à être appréciés depuis la terrasse du château. C'est à cette époque que le château de Nesmy acquiert sa physionomie actuelle.

    En guise de conclusion, nous citerons donc les trois éléments majeurs qui font l'originalité et le charme du parc du château aujourd'hui :

    - Son réseau hydrologique.

    - Ses cônes de vue.

    - Sa proximité avec le centre bourg.

    Emblèmes

    Héraldique

    Blasonnement :
    Parti : au premier, d'azur à la croix alésée pattée d'argent ; au second, d'or au pot d'une anse de gueules ; le tout sommé d'un chef de sinople chargé de trois tours d'or, ouvertes, ajourées et maçonnées de sable.

    Explications :

    La Croix blanche sur fond bleu provient des armoiries de l’Abbaye de Ste Croix de Talmont et représente les quatre routes départementales qui convergent vers le centre bourg.

    Le Pot rouge sur fond jaune évoque évidemment les célèbres poteries et tuileries de NESMY.

    La partie supérieure verte est aussi originaire des armes de l’Abbaye de Talmont mais elle symbolise aussi les cours d’eau l’Yon et le Graon formant les frontières naturelles de la commune et les paysages de verdure.

    Les trois tours rappellent les 3 châtellenies importantes de l’ancienne paroisse (”NESMY-en-grève” – La Vergne – La Domangère),

    abaissé d’un listel portant la devise :

    NESMY Hier et Aujourd’hui

    pour exprimer l’évolution de la commune depuis l’époque Gallo-Romaine jusqu’à l’époque moderne actuelle :

    Texte héraldique du site officiel de la Mairie de Nesmy :

    "Parti au 1 d’azur à la croix pattée d’argent, au deux d’or à la poterie de gueule ansée de même et au chef cousu de sinople chargé de 3 tours alignées d’or, ouvertes et éclairées de sable. Sommé d’une couronne crénelée et abaissé d’un listel portant la devise : Nesmy hier aujourd’hui pour exprimer l’évolution de la commune depuis l’époque gallo-romaine à l’époque moderne".

    Devise

    La devise de Nesmy : Nesmy hier aujourd'hui.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[15]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1830 1832 Nicolas Batiot    
    1832 1837 Michel Robin    
    1837 1852 Auguste de la Voyrie    
    1852 1890 Augustin Bocquier    
    1890 1911 Arthur de Ponsay    
    1911 1920 Édouard de Monti de Rezé    
    1920 1929 Pierre du Boisguehenneuc    
    1929 1941 Édouard de Monti de Rezé    
    1941 1943 Raphaël Auguin    
    1943 1965 Alphonse Papin    
    [16]
    (démission)
    Albert Bocquier    
    [17],[18] Gérard Rivoisy DVD Retraité agricole
    8e vice-président de La Roche-Agglo
    Réélu en 1983, 1989, 1995, 2001, 2008[19]et 2014
    [20] En cours Thierry Ganachaud SE-DVD Chef de projet robotique
    6e vice-président de La Roche-Agglo (2020 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

    En 2018, la commune comptait 2 899 habitants[Note 3], en augmentation de 4,06 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    1 0068458711 0431 0721 1291 1901 2731 291
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 3281 3811 4501 4501 4711 4541 4861 4901 445
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 3891 3371 2571 2641 2651 2361 1911 2971 306
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    1 2411 3901 7901 9631 9762 3182 3662 7442 883
    2018 - - - - - - - -
    2 899--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,1 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 51,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 22 %, 15 à 29 ans = 16,1 %, 30 à 44 ans = 22,5 %, 45 à 59 ans = 24,6 %, plus de 60 ans = 14,7 %) ;
    • 48,9 % de femmes (0 à 14 ans = 22,1 %, 15 à 29 ans = 13,7 %, 30 à 44 ans = 21,9 %, 45 à 59 ans = 23,4 %, plus de 60 ans = 18,9 %).
    Pyramide des âges à Nesmy en 2007 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,2 
    4,2 
    75 à 89 ans
    7,0 
    10,3 
    60 à 74 ans
    11,7 
    24,6 
    45 à 59 ans
    23,4 
    22,5 
    30 à 44 ans
    21,9 
    16,1 
    15 à 29 ans
    13,7 
    22,0 
    0 à 14 ans
    22,1 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,2 
    7,3 
    75 à 89 ans
    10,6 
    14,9 
    60 à 74 ans
    15,7 
    20,9 
    45 à 59 ans
    20,2 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,3 
    17,3 
    15 à 29 ans
    15,5 
    18,9 
    0 à 14 ans
    17,4 

    Économie

    Nesmy comprend la zone d'activités du Chaillot qui est située tout près de l'échangeur () de l'autoroute A87 (Paris - Les Sables-d'Olonne) qui passe au sud de La Roche-sur-Yon (la « Contournante Sud » de La Roche-sur -on). Elle est depuis de la compétence de La Roche-sur-Yon Agglomération.

    Participent également à l'économie : La Vieille Poterie de Nesmy, le golf de La Domangère, les campings, ses nombreux artisans et commerçants, notamment en centre bourg avec l'Espace Clemenceau (créé en 1999-2001), l'agriculture bocagère, etc.

    Lieux et monuments

    La roue à aubes du moulin de Rambourg.

    Nesmy est réputée pour ses poteries et tuileries, une tradition artisanale. Dans ce bocage où les sentiers de randonnées sont nombreux, on peut également visiter :

    • Le moulin de Rambourg, un moulin à eau (visites[26] avec un guide l'été ou sur rendez-vous[27] ) avec sa fameuse roue.
    • La rivière : l'Yon et ses randonnées[28]
    • Les aires de loisirs
    • Le golf de La Domangère[27], de renommée internationale
    • La Vieille Poterie[29] de Nesmy
    • Le château de Nesmy, son parc historique et ses étangs. Accueil des groupes sur rendez-vous[30].
    • L'église Saint-Pierre.

    Évènements

    • Le 1er mai a eu lieu à Nesmy la course du semi-marathon[31] jusqu'en 2008.
    • Le Marché de Nesmy, un marché de proximité (de à début 2014) a eu lieu tous les troisièmes dimanches de chaque mois en centre bourg de Nesmy.
    • Le a lieu à Nesmy le feu d'artifice et divers concerts, près du moulin de Rambourg, sauf depuis 2012 : la Fête Nationale y est célébrée à l'aire de loisirs de la Vallée Verte, près du centre bourg de Nesmy.
    • Depuis 2013, au mois de juin, une des courses cyclistes du challenge Thomas-Voeckler a lieu chaque année à Nesmy.

    Les Virades de l'Espoir

    Les Virades de l'Espoir ont eu lieu en 2005, 2006 et 2007. Nesmy a participé avec l'association Vaincre la mucoviscidose Vendée[32] à la lutte contre cette maladie génétique.

    La troisième et dernière édition des Virades à Nesmy s'est déroulée le à la salle Henri-Laborit avec un grand succès et une foule nombreuse.

    L'édition 2013 des Virades, pour les environs de Nesmy, a eu lieu à La Chaize-le-Vicomte et l'édition 2014 au Poiré-sur-Vie.

    Personnalités liées à la commune

    • Henri de Tingy de Nesmy[33], chassa le loup dans la région de Ploërmel et au-delà jusqu'en Vendée ; il en aurait tué peut-être 2 000[34].
    • Abel Betou, né à Nesmy, ses mémoires intitulées : Péripéties d’un jeune paysan vendéen au service du Gotha et des stars (Éditions Pays et Terroirs, Cholet, mai 2007).[réf. incomplète]
    • Henri Laborit (1914-1995) : savant, artiste, ami de Gilbert Prouteau.
    • Gérard Potier : artiste, comédien-conteur, originaire de Nesmy.
    • Gilbert Prouteau (1917-2012)[35] : écrivain né à Nesmy.

    Jumelages

    • Le jumelage avec  Burggen (Allemagne) permet des rencontres régulières, dont en à Burggen. En , les Amis de Burggen sont venus à Nesmy. En , ce sont des Nesmysiens qui ont fait un séjour à Burggen.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Commune 28033 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    2. « Nesmy », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Nesmy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon », sur insee.fr (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. [Nesmy, bas-Poitou - Vendée par l'abbé Clément Sireau, curé de Nesmy de 1929 à 1956, publié en 1964, 390 pages]
    14. [De châteaux en logis, Guy, Jean et Anne-Marie de Raigniac]
    15. [PDF] Bulletin spécial n° 124, Amicale philatélique yonnaise, octobre 2009
    16. « Nesmy : M. Albert Bocquier, maire, démissionne », Ouest-France,
      « Lors de la réunion du conseil municipal de samedi dernier, M. Albert Bocquier a annoncé officiellement à ses conseillers qu'il avait adressé sa lettre de démission au préfet de la Vendée la veille. ».
    17. « M. Gérard Rivoisy, élu maire de Nesmy », Ouest-France,
      « L'élection du successeur de M. Albert Bocquier a eu lieu samedi matin. [...] M. Gérard Rivoisy a été élu maire au premier tour par douze voix sur treize votants. ».
    18. « Nesmy. Gérard Rivoisy, l'indéracinable maire », Ouest-France, (lire en ligne).
    19. [PDF] Site officiel de la préfecture de la Vendée - Liste des maires
    20. Élisabeth Petit, « Municipales à Nesmy. Thierry Ganachaud élu maire : À Nesmy, Thierry Ganachaud a succédé mardi soir 26 mai à Gérard Rivoisy, maire durant quarante ans, lors d’un conseil municipal organisé au foyer Laborit. », Ouest-France, (lire en ligne)
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
    26. Office du Tourisme La Roche sur Yon Pays Yonnais
    27. La maison des libellules
    28. Formule Golf, La Domangère
    29. La Vieille Poterie
    30. Le Parc et le Château de Nesmy, inscrits comme monuments historiques
    31. Semi-Marathon à Nesmy
    32. Vaincre la mucoviscidose
    33. Henri de Tingy de Nesmy, né le à Nesmy, décédé le à Pleucadeuc (Morbihan).
    34. François de Beaulieu, "Quand on parle du loup en Bretagne", éditions Le Télégramme, 2004, (ISBN 2-84833-096-1).
    35. Gilbert Prouteau
    36. La Charte fondatrice du Jumelage Nesmy-Burggen signée en 1991 et 1993
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