Naïve Records

Naïve (ou Naïve Records) était un label indépendant français fondé en 1998 par Patrick Zelnik, Gilles Paire, Éric Tong Cuong et Frédéric Rebet[1]. Naïve produit aussi bien des artistes de musique classique, de jazz que de musique populaire exploité par la société homonyme[2].

Pour le groupe, voir Naïve (groupe).

Naive
Création 22-02-1993
Disparition 15/09/2016 (liquidation)
Forme juridique SA à conseil d'administration
Siège social Paris 75009
Direction Patrick Zelnik
Activité Enregistrement sonore et édition musicale
Effectif 50 à 99 salariés
Siren 390129013
Site web www.naiverecords.com
Chiffre d'affaires 19 332 200 euros en 2012

comptes récents non déposés
Résultat net 594 200 en 2012 (perte)

En 2017, Naïve devient un département de Believe[3].

Histoire

La volonté des fondateurs était à l'origine de créer un nouveau modèle appelé « la maison d'artiste » ; une structure faisant la part belle à la création et au respect des artistes.

Les associés fondateurs se distribuent les attributions : Patrick Zelnik prend la présidence. Gilles Paire est chargé des finances. Frédéric Rebet s'occupe de la partie artistique[4] et Éric Tong Cuong de la direction commerciale.

Lors des premières années, Naïve est portée par une aura de créativité et de dénicheur de talents. Elle signe Carla Bruni, Mirwais, Pink Martini, Muse (licence), les White Stripes (distribution), Adèle (distribution), Radiohead (distribution).

Naïve est un temps actionnaire d'Actes Sud qui l'héberge à ses débuts.

Le banquier Édouard Stern[5] est un des actionnaires du label, ainsi que la Caisse des Dépôts[6].

Au début de la décennie 2010, des 4 fondateurs, il ne reste plus dans les murs que Patrick Zelnik. La société perd l'essence de ce qui a fait sa réussite et connait de grandes difficultés. Malgré un beau catalogue et quelques signatures de talent, elle ne parvient pas à renouer avec le succès.

En 2012 son chiffre d'affaires atteignait 19 millions d'euros[7].

En , une cession est évoquée[8] et le , la société fait l'objet d'un redressement judiciaire[9]. Le , le rachat des actifs par Believe est effectif[10],[11].

Rachat d'éditions et Catalogue

Naïve a racheté en 1999 le fonds de l'éditeur phonographique Auvidis (fondé en 1978 par Louis Bricard) composé de labels de musique classique (Astrée - Valois - Montaigne), de labels de musiques traditionnelles (Ethnic - Silex), d'un label de musiques de films (Travelling), d'un label de disques pour enfants (Unidisc) d'un label de livres audio (Audiolivre) et d'un label d'illustration sonore (Auvidis).

Racheté en 2000, le label Opus 111 (fondé en 1990 par Yolanta Skura) est aujourd'hui une marque commerciale de Naïve Records.

Notes et références
  1. (en) « Newsline », Billboard,‎ , p. 72 (lire en ligne)
  2. « NAIVE (PARIS 9) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 390129013 », sur www.societe.com (consulté le )
  3. Jean-Philippe Louis, « Musique : Believe crée trois nouveaux labels », Les Echos,‎ (lire en ligne).
  4. Claire Germouty, « Produire, c'est révélé ce qui est caché. », 20 minutes,‎ (ISSN 2270-6658, lire en ligne)
  5. (en) « Naïve plans a round of growth », Billboard,‎ , p. 69 (lire en ligne)
  6. « "La Caisse des dépôts est devenue actionnaire de la maison de disques en difficulté de Carla Bruni" », Bfm TV,‎ (lire en ligne)
  7. « NAIVE à PARIS (390129013) - Infogreffe », sur www.infogreffe.fr (consulté le )
  8. « Le label Naïve en passe de perdre son indépendance ? », sur France Musique (consulté le )
  9. « Société NAIVE à PARIS 9 (Chiffre d'affaires, bilans, résultat) avec Verif.com - Siren 390129013 », sur www.verif.com (consulté le )
  10. Sophian Fanen, « Les rêves mal ficelés de Naïve », sur Les Jours, (consulté le )
  11. « Believe reprend Naïve, le label de musique fondé par Patrick Zelnik », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes
  • Portail des entreprises
  • Portail de la musique
  • Portail de Paris
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.